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Ginkgo
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Stépantchikovo et ses habitants
Fiodor Dostoïevski
- GINKGO
- Petite Bibliotheque Russe
- 16 Janvier 2025
- 9782846795890
Sergueï Alexandrovitch, jeune étudiant de Saint- Pétersbourg, est appelé par son oncle dans sa propriété du village de Stépantchikovo. Toute la maisonnée semble sens dessus dessous et ne plus tourner qu'autour d'un nouveau venu, Foma Fomitch Opiskine, qui régente et tyrannise tout le monde, oblige les domestiques à apprendre le français et exige que tous l'appellent « Votre Excellence ».
Après dix années de bagne et d'exil, Dostoïevski revient à la littérature. Il écrit d'un côté ses Souvenirs de la maison des morts, qui marqueront son grand retour dans le monde des lettres, mais aussi en parallèle ce roman injustement négligé, comique et burlesque mais d'une profondeur psychologique remarquable, qui met en scène un des plus étonnants personnages de toute la littérature russe : l'inénarrable Foma Fomitch.
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Guérassime, sourd-muet de stature colossale, sauve un jour une petite chienne de la noyade : celle-ci lui voue un attachement éternel et devient le centre de son existence. Mais Guérassime est un serf, et la maîtresse du domaine auquel il appartient, vieille dame autoritaire et capricieuse, n'apprécie pas ce petit animal qui a osé lui montrer les dents et dont les aboiements la réveillent...
Écrit en prison en 1852, alors que Tourgueniev était incarcéré pour des propos que contenait son article sur Gogol qui venait de mourir, Moumou, dont la figure de la dame-propriétaire tyrannique est inspirée de la mère de l'auteur lui-même, était après les Mémoires d'un chasseur un nouveau réquisitoire terrible contre le servage, qui allait finir par être bientôt aboli, et est devenu un des textes les plus célèbres et populaires de la littérature russe.
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Un jeune homme, Ivan Timofeïevitch, en mission pour plusieurs mois aux confins de l'Empire russe, dans une région reculée et sauvage à la limite de la Russie, de l'Ukraine et la Pologne, vit dans un village où les habitants le regardent avec méfiance, et a pour seule compagnie un paysan auquel pour passer le temps il tente d'apprendre à lire et écrire. Un jour, parti chasser, il s'égare et tombe par hasard sur une pauvre cabane, perdue au milieu des forêts, où vivent une vieille femme et sa petite-fille, la jeune et belle Olessia.
Olessia lui fait retrouver le chemin du village, et lui explique que toutes deux vivent à l'écart de tous car les villageois les considèrent comme des sorcières...
Dans la solitude de la nature, dans le silence des forêts, une des plus belles histoires d'amour de la littérature russe, et de toute la littérature.
Comme on laisse passer l'amour possible est une préoccupation majeure dans l'oeuvre d'Alexandre Kouprine. Elle se conjugue avec le témoignage réaliste dont est victime la beauté singulière. La sorcière supposée du récit Olessia (1898), la jeune juive, la mal mariée résignée de force, ces différents personnages semblent voués à disparaître dans l'oubli et l'incertitude, bannis par les frayeurs de la communauté, ses codes, sa violence et sa délation.
Très célèbre en Russie, Olessia était l'un des récits favoris de son auteur et largement autobiographique.
Il a fait l'objet de plusieurs adaptations au cinéma, dont l'une en 1956 avec Marina Vlady et Maurice Ronet : La Sorcière.