DIX-NEUF TRÈS COURTES NOUVELLES ANGLAISES ET AMÉRICAINES ;
NINETEEN ENGLISH AND AMERICAN VERY SHORT STORIES ;
Nouvelles traduites et présentées par Henri Yvinec ;
Une femme en proie à la frénésie des achats, un vieillard solitaire qui disparaît du jour au lendemain, un jeune homme subjugué par la personnalité de sa grand-mère, un baron toujours seul dans une pension de famille, un ancien samouraï hanté par les remords...
Ces dix-neuf brèves nouvelles, signées Oscar Wilde, Mark Twain ou encore Katherine Mansfield, dépeignent autant de personnages divers, pris sur le vif, qui font le sel et la richesse de la vie. Elles constituent un formidable outil pédagogique pour quiconque voudrait plonger au coeur de l'anglais sous sa forme littéraire la plus achevée ;
QUINZE TRÈS COURTES NOUVELLES ANGLAISES ET AMÉRICAINES.
FIFTEEN ENGLISH AND AMERICAN VERY SHORT STORIES.
Nouvelles traduites et présentées par Henri Yvinec.
Un enfant turbulent qui n'écoute pas sa mère, une malade qui croit que son destin est lié à celui d'une feuille de vigne en automne, un vieil homme chassé partout où il va, une jeune fille clouée au lit alors qu'une fête bat son plein à l'étage inférieur, un vieil homme qui raconte sa vie à un inconnu, un chauffeur de locomotive plein d'illusions... Autant de personnages de toutes sortes, hauts en couleur, autant de situations tragiques, comiques, cocasses, reflets de la vie anglaise et américaine...
Ces nouvelles brèves de Edgar Allan Poe, Katherine Mansfield ou encore O. Henry sont toutes des chefs-d'oeuvre de concision et d'efficacité. Elles constituent à la fois un large éventail de l'anglais britannique et américain sous sa forme littéraire la plus achevée, et un captivant outil pédagogique.
La série BILINGUE propose :
- une traduction fidèle et intégrale, accompagnée de nombreuses notes ;
- une méthode originale de perfectionnement par un contact direct avec les oeuvres d'auteurs étrangers.
Un homme désemparé par la perte de son fils plein de promesses, un cambrioleur aux méthodes pour le moins surprenantes, une petite fille terrorisée par son père, un grand-père un rien cocasse mais tellement conquis par ses petits-enfants, un serviteur qui rêve d'être servi, quatre demoiselles à marier, un généreux donateur quelque peu embarrassé, une femme de la haute société passablement snob et ridicule..., autant de situations tragiques, comiques, cocasses ; la vie tout simplement, peuplée de personnages de toutes sortes, hauts en couleur. Voilà ce que présentent ces courtes nouvelles (de une à quatre pages), d'une lecture agréable et encourageante par leur brièveté même, par la langue de leurs auteurs (Oscar Wilde, Charles Dickens, Katherine Mansfield, Saki, Kate Chopin entre autres), par leur intérêt humain et littéraire.
«Dans La Princesse et le braconnier et dans La Princesse Mammalia, dans le premier plus encore peut-être que dans le second, Roald Dahl adopte de propos délibéré une langue plaisamment surannée, parfaitement en harmonie avec la période évoquée, celle des rois et des princesses, des nobles seigneurs, des gentilshommes, des courtisans, des dames de la cour... De ces jongleries verbales auxquelles il s'amuse, délicieuses et singulières, de ce brillant exercice de style ("an exercise in diversity of style", écrit-il au sujet de Two Fables), l'auteur tire des effets irrésistibles, pleins d'une ironie féroce, fustigeant par le biais de ce monde purement imaginaire (parfois jusqu'au délire, proche du "nonsense" anglais) le pouvoir exercé par l'homme dans l'ordre politique et sexuel.» Henri Yvinec.
"Puis un matin, sans raison aucune, il s'était réveillé les idées claires, sain d'esprit, et il avait compris que tout était fini. Il ne retrouverait jamais son roman. Arlette et lui avaient fait leurs bagages et, l'après-midi du même jour, ils avaient repris le train pour Croze." Le jour de 1946 où Paul Molphey, monté à Paris, perd son manuscrit à la suite d'un stupide échange de valises à la gare, son existence bascule. Anéanti, il oublie son roman et s'enterre en province, abandonné par sa femme et ses deux filles. Il mène une existence de plus en plus solitaire, comme si le fait d'avoir raté la première marche le condamnait à trébucher sur toutes les autres.
Jusqu'à ce que son oeuvre, soudain, réapparaisse. Peut-il encore réparer sa vie ?