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Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) est un précurseur. C'est un peintre de
génie. Les véritables sujets d'un peintre ce sont les formes, les groupements,
les harmonies, les choses que l'oeil voit dans la nature et que le raisonnement
et la mémoire nomment ensuite. Fragonard a été en possession des
connaissances de l'art d'une façon qui le rapproche singulièrement de nos
peintres modernes. Il fut un préparateur de l'art impressionniste par sa vision,
par son sentiment de l'atmosphère, par son observation très précise des
harmonies complémentaires, par sa faculté de comprendre le dessin des
mouvements, et enfin par son pittoresque, son sens du caractère intime. -
Le style communément nommé « style Louis XVI » est né de la rencontre entre un mouvement dénonçant les côtés excessifs du style rocaille (ou style Louis XV) et un regain d'intérêt pour le monde gréco-romain.
À partir de la fin des années 1750, les artistes renouvelèrent leurs sources d'inspiration et accordèrent aux modèles antiques une part de plus en plus grande, jusqu'à une quasi-exclusivité à la veille de la Révolution de 1789.
Touchant toutes les formes d'art, cette mutation artistique est particulièrement sensible dans ces domaines complémentaires que sont la décoration intérieure et les arts décoratifs. Ornemanistes, ébénistes, menuisiers, orfèvres, sculpteurs, fabricants de bronzes, manufactures de porcelaines, de soieries ou de tapisseries, tous adhérèrent à ce mouvement.
À travers de nombreuses illustrations, le présent ouvrage s'attache à exposer les différentes phases et expressions de ce style. -
Papiers peints chinois au XVIIIe siècle ; de la cale au paravent
Stéphane Castelluccio
- Gourcuff Gradenigo
- 5 Avril 2018
- 9782353402762
Spécialiste des xvii et xviii e siècles, Stéphane Castelluccio nous livre ici une étude passionnante sur les papiers peints chinois qui connurent une grande vogue en Europe au xviii e siècle.
Connu ici dès le xvi e siècle, le papier peint chinois est plus largement importé après la création des Compagnies des Indes en Angleterre, Hollande puis en France.
Vendus sous formes de feuilles, de paravents ou d'éventails, les papiers peints chinois sont fabriqués dans différentes sortes de qualités de papier?: à base d'écorce de bambou, ou d'autres arbres tels que les muriers, ormes et cotonniers.
Richement illustré, l'ouvrage analyse et explique les motifs de ces papiers : ornementaux, décors de fleurs, figures et d'oiseaux.
Il met en évidence une production chinoise dédiée à l'exportation vers l'Europe qui l'apprécie pour son exotisme et son pittoresque.
Enfin, en étudiant les circuits commerciaux, les coûts et les usages, Stéphane Castelluccio retrace le parcours de ces papiers, depuis les lieux de production situés à Nakin et Canton, jusqu'aux résidences royales dans lesquelles il connaissent une grande vogue au xviii e ?siècle.
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Par-delà Rembrandt : estampes du siècle d'or néerlandais
Baptiste Roelly
- Faton
- 3 Novembre 2023
- 9782878443424
Contre l'adage voulant que rien ne pousse à l'ombre des grands arbres, cette exposition présente des chefs-d'oeuvre de l'estampe néerlandaise du XVIIe siècle que la figure aussi superbe qu'écrasante de Rembrandt éclipse trop souvent. Sommets de virtuosité technique, les paysages gravés par Jacob van Ruisdael, les scènes de folklore rural d'Adriaen van Ostade, les portraits d'Antoine van Dyck, les soldats d'Hendrik Goltzius, les marines de Reinier Nooms dit Zeeman ou les vaches et moutons de Nicolaes Berchem et Paulus Potter nous plongent dans l'imaginaire collectif d'une époque qui s'est définie elle-même comme un âge d'or florissant et optimiste. La diffusion de ces gravures magnifiant chaque aspect de la vie quotidienne accompagne les révoltes contre la domination espagnole qui jalonnent toute la première moitié du siècle et aboutissent en 1648 à l'indépendance des Provinces-Unies des Pays-Bas. Ces oeuvres offrent ainsi un aperçu privilégié de ce que fut le siècle d'or néerlandais, tant dans sa construction d'une identité culturelle que dans son émergence politique.
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L'expérience du regard au siècle des Lumières
Daniel Arasse
- Le Regard
- 30 Novembre 2017
- 9782841053537
Parmi les nombreux sujets auxquels s'est intéressé Daniel Arasse, il en est un auquel il convient d'accorder une attention particulière, car c'est sans conteste le plus méconnu.
Il concerne le siècle des lumières à travers des écrits qui à ce jour ne sont plus disponibles ou extrêmement difficiles d'accès. Ces textes sont les suivants :
« Diderot et Greuze ».
« Les Salons de Diderot : le philosophe critique d'art ».
« L'image et son discours, deux descriptions de Diderot ».
« L'homme des lumières ».
« Le roi ».
« Le théâtre de la guillotine ».
« Les transis », Andrès Serrano.
Textes réunis par Catherine Bédard-Arasse. Réunis et présentés par Danièle Cohn.
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Bologne au siècle des Lumières : Art et science, entre réalité et théâtre
Collectif, Andrea Bacchi, Daniele Benati, Philippe Costamagna, Angelo Mazza
- Silvana Editoriale
- 28 Août 2024
- 9788836658527
Le XVIIIe siècle bolonais s'ouvre avec la fondation de l'Istituto delle Scienze et de l'Accademia Clementina, nés de la volonté du général Luigi Ferdinando Marsili, avec le soutien d'intellectuels inspirés des Lumières. Tandis que l'Istituto delle Scienze, en phase avec les dernières avancées scientifiques européennes, se propose de rendre son prestige à la cité, siège de la plus ancienne université, l'Accademia Clementina vise à retrouver les fastes du siècle d'or de la peinture célébré par la Felsina pittrice de Carlo Cesare Malvasia (1678).
Dans la première moitié du XVIIIe siècle, l'opposition entre les deux champions de la peinture, Donato Creti et Giuseppe Maria Crespi, est radicale et irréductible. Les recherches du premier aboutissent à un classicisme élégant et raffiné, alors que le second affiche au contraire un naturalisme agressif et prosaïque aux accents ironiques, d'un caractère presque populaire. Dans le même temps, une peinture légère opère la mutation de la solide tradition du XVIIIe siècle vers le rocaille. Tandis que les sculpteurs et modeleurs, à partir de l'exemple de Giuseppe Maria Mazza, donnent à leurs figures un élégant mouvement tout en courbes et une grâce pleine de séduction.
Trompe-l'oeil, dilatations spatiales et illusions théâtrales allant jusqu'à l'invraisemblable rendent les scénographes bolonais célèbres dans les théâtres européens, grâce aux succès de la famille Bibiena. Dans la seconde moitié du siècle enfin, vont émerger les importantes personnalités des frères Ubaldo et Gaetano Gandolfi. Entre tradition classique et réalisme populaire, influences baroques et ferments néo-classiques, l'exposition reflète aussi la diversité de la commande et des pratiques : concours académiques où les artistes rivalisent dans les domaines du dessin et du bas-relief de terre cuite, préparations anatomiques où le modelage se met au service de la médecine, solennels tableaux d'autels, tableaux mythologiques pour les collections privées, portraits et autoportraits, scénographies grandioses pour le théâtre et les palais, mais aussi figures de crèches et scènes de la vie quotidienne.
Cet ouvrage a été écrit sous la ditrection de BACCHI Andrea, BENATI Daniele, COSTAMAGNA Philippe & MAZZA Angelo. -
Martin Carlin et les ébénistes allemands : migration et intégration à Paris au XVIIIe siècle
Miriam Schefzyk
- Mare & Martin
- 26 Novembre 2024
- 9782362220920
L'ébéniste allemand Martin Carlin, originaire de Fribourg-en-Brisgau, accomplit une carrière exceptionnelle à Paris au XVIIIe siècle. Ses pièces de mobilier ornent les luxueux appartements de l'élite européenne. À l'instar de Carlin, de nombreux ébénistes de source germanique confectionnent au faubourg Saint-Antoine, en bordure est de la capitale, des meubles remarquables. En s'appuyant sur la vie et l'oeuvre de Carlin, Miriam Schefzyk étudie l'important mouvement migratoire des ébénistes allemands à Paris et décrit leurs stratégies d'intégration et leurs réseaux, mais aussi leurs structures de travail complexes dans un environnement marqué par la concurrence et la coopération.
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1780-1900, les artistes face à la Révolution industrielle
Collectif
- Beaux Arts Éditions
- Grand Theme
- 17 Janvier 2024
- 9791020408556
La réponse de l'art à une activité économique changeante.
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La chaumiere aux coquillages de Rambouillet ; la fabrique de l'illusion au XVIIIe
Antoine Maës
- Gourcuff Gradenigo
- 8 Novembre 2018
- 9782353402885
En 1761, la publication de Julie ou la Nouvelle Héloïse par Jean-Jacques Rousseau, qui prô- nait alors le retour à la nature, contribua à l'apparition et au développement des jardins pitto- resques en France dans le dernier tiers du xviii e siècle.
Le domaine princier de Rambouillet ne fit pas excep- tion. Dans la lignée du prince de Condé à Chantilly ou de la reine Marie-Antoinette à Trianon, le duc de Penthièvre fit aménager dans le parc de sa résidence, en 1779-1780, un jardin anglais agrémenté de trois fabriques, rustiques et exotiques : un kiosque chinois, un ermitage et une chaumière. Élevée au coeur d'une île pour le plaisir de la princesse de Lamballe, celle-ci fut entièrement restaurée en 2005 : cet édifice, dans lequel le naturalisme est porté à son paroxysme, renferme notamment un salon dont l'extraordinaire décor aquatique fait toujours écho au somptueux mobilier de François-Toussaint Folio. La chau- mière aux coquillages de Rambouillet fut pour le belle- fille de Penthièvre ce que la laiterie de la reine sera pour Marie-Antoinette : un bijou d'architecture dans un écrin de verdure, où tant de raffinement suscite l'émerveillement.
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Paysages hollandais de Barend Hendrik Thier
Olivia Savatier Sjoholm
- Officina
- Carnets Et Albums Dessins Du Musee Du Louvre
- 12 Avril 2023
- 9788833672328
Paysagiste hollandais de la fin du XVIIIe siècle, Barend Hendrik Thier est aujourd'hui largement tombé dans l'oubli. Une récente découverte, l'attribution de douze carnets d'esquisses encore intacts, le remet singulièrement en lumière, en faisant de lui - et de très loin - l'artiste hollandais dont nous conservons le plus grand nombre de carnets pour les XVIIe et XVIIIe siècles ! Elle dévoile un pan entièrement nouveau de son travail, une approche de la nature plus intime et plus spontanée que dans ses dessins finis destinés au marché. Cet album de la collection Rothschild offre sans doute le plus beau témoignage de son art de paysagiste, qui se distingue par l'acuité de son regard et par sa capacité à saisir et à magnifier les variations de la lumière sur la campagne hollandaise.
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L'art du XVIIIe siècle
Guillaume Glorieux
- Presse Universitaire de Rennes
- Histoires Des Arts - La Petite Bibliothèque
- 23 Septembre 2021
- 9782753582668
Des dernières lueurs du règne de Louis XIV, qui s'éteint à Versailles en 1715, à la disparition de Catherine II de Russie en 1796 à Saint-Pétersbourg, ce livre aborde la création artistique en Europe au siècle des Lumières. Entre les deux dates s'écoule un siècle marqué par de profonds bouleversements dans la production artistique et, plus encore, dans la façon dont l'art s'inscrit dans la société. Source de délectation, l'oeuvre d'art fait aussi l'objet de débats et de critiques, à une époque qui voit l'essor d'une réflexion sur l'art et ses finalités. L'effervescence créatrice qui caractérise la période s'exprime dans tous les domaines, la peinture, l'architecture, la sculpture et les arts décoratifs. Ce livre se propose de parcourir le XVIIIe siècle - ses grands artistes, les oeuvres majeures et les principaux courants - dans un cheminement chronologique attentif aux données sociales, politiques et culturelles.
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Vivre à l'antique ; de Marie-Antoinette à Napoléon Ier
Renaud Serrette, Gabriel Wick
- Monelle Hayot
- 19 Mars 2021
- 9791096561315
Au cours des trois dernières décennies du XVIIIe siècle, une véritable fascination s'empara des élites d'Europe pour les découvertes extraordinaires révélées par les fouilles des cités enfouies, des tombes étrusques et des villas de l'Empire romain, en Italie. Le passé lointain resurgit brusquement dans le présent, et architecture, mobilier, objets du quotidien... furent réinventés à son image. Nul endroit en France n'incarna mieux cette révolution esthétique et culturelle que Rambouillet, domaine des chasses et refuge intime des cours de Louis XVI et de Napoléon Ier.
Au printemps 2021, à Rambouillet, salons d'apparat, petits appartements et laiterie de la Reine vont renaître et se remeubler d'objets de fouilles, de maquettes et dessins du Grand Tour, de tableaux d'Hubert Robert, d'ensembles de mobilier et décors des XVIIIe et XIXe siècles de Jacob, Percier et Fontaine, de précieuses porcelaines de Sèvres et Wedgwood. Au travers des prêts du château de Versailles, de la Cité de la céramique de Sèvres, de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts, de la Bibliothèque des arts décoratifs et d'un certain nombre de collections privées, cette exposition va faire découvrir comment et pourquoi, à l'aube de l'ère moderne, la lointaine Antiquité captiva complètement l'imagination de ces souverains et de leur cour.
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Une histoire en images de la collection Borghèse ; les antiques de Scipion dans les albums Topham
Marie-lou Fabrega-dubert
- Mare & Martin
- 6 Juin 2020
- 9782362220173
Richard Topham (1671-1730), comme d'autres collectionneurs anglais du xviiie siècle, a réuni une collection de dessins d'antiques, exceptionnelle toutefois par sa taille et son organisation topographique. Trois mille dessins, aquarelles et gravures, commandés entre 1713 ca. et 1730, forment un ensemble unique consacré aux décors sculptés des villas romaines, palais, places, églises. L'ensemble, conservé à Eton College, constitue trente et un albums, trois d'entre eux copiant les antiques de la villa Borghèse.
L'intérêt de ces trois albums est majeur pour la connaissance de la collection insigne d'antiques que Napoléon offrait à son Musée en 1807. À l'esthétique des dessins s'ajoute leur apport scientifique considérable. Ils relèvent le décor sculpté, extérieur et intérieur, de la Villa choisi par le cardinal Scipion Borghèse (1577-1633), et constituent la source iconographique qui complète le guide de la Villa écrit par Montelatici en 1700.
Cet ouvrage publie d'une part le catalogue raisonné des dessins des albums Borghèse. D'autre part, il s'intéresse au contexte dans lequel s'est formée la collection. Qui était Topham ? Comment a-t-il conçu ses albums ? Quelles autres collections se sont-elles constituées à la même époque ? Comment fonctionnait le marché romain pour satisfaire aux demandes des collectionneurs ? Quelle vision des antiques les artistes donnaient-ils dans leurs copies ? Qui étaient les deux artistes inconnus auxquels nous devons les feuilles Borghèse ? Que nous apprennent ces dessins de la vie de la collection Borghèse ?
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La laiterie de Marie-Antoinette à rambouillet ; un temple pastoral pour le plaisir de la reine
Antoine Maës
- Gourcuff Gradenigo
- 1 Avril 2016
- 9782353402342
C'est en 1785 que Louis XVI prend la décision d'élever une laiterie à Rambouillet, dans laquelle son épouse pourrait y déguster des laitages, comme à Trianon, où la reine disposait, depuis peu, d'un fabuleux hameau. Construit à l'antique, sous la conduite du peintre Hubert Robert , la laiterie de Rambouillet s'apparente à un véritable « temple du lait ». Ce lieu, destiné aux réunions pastorales de Marie-Antoinette, renfermait des oeuvres exceptionnelles: de somptueuses sculptures de Pierre Julien illustrant les travaux de la métairie, qui ont toutes retrouvées leur place dans la laiterie; un surprenant mobilier en acajou de Georges Jacob à la pointe de la mode, conservé en grande partie au château de Versailles;
Enfin, un extraordinaire service en porcelaine de Sèvres, aujourd 'hui dispersé, qui comprenait en particulier les fameux « bols seins» dont la forme aurait été moulée sur la poitrine de Marie-Antoinette. Entièrement restaurée en 2007, la laiterie de la reine à Rambouillet est un remarquable témoin de l'élégance et du raffinement qui caractérisaient Marie-Antoinette et, à sa suite, à la Cour de France dans les dernières années de l'Ancien Régime. Pour la première fois un ouvrage explore cette merveille d'architecture et d'arts décoratifs, un vrai chef-d'oeuvre pastoral d'art total.
HiAorien d'arlj chargéde travaux à L'École du Louvre, AntomeMaë.J a cOn.lacré de nornbreU.Je.J recherche.J au château de Rarnbouillet JOU.J Louw XVI et Marie-Antoinette.
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Guillaume Jean Constantin (1755-1816) ; a drawings deal in Paris
Joachim Jacoby
- Les Belles Lettres
- 8 Février 2019
- 9781912168125
In the course of the 18th century, drawings by old and contemporary masters became an esteemed collectors' item and, in consequence, a highly valued commodity of the art market. This study looks at this business from the perspective of the art dealer Guillaume Jean Constantin (1755-1816), who was active in Paris during the last quarter of the 18th and the first years of the 19th century.
Constantin's transactions are reconstructed on the evidence of his dealer's mark applied to drawings - here identified for the first time - and unpublished material drawn from archives in Paris. His dealership in drawings is analysed with a focus on his business network within France and his far-reaching contacts, which also covered other regions of Europe, including England, Italy, Germany and Russia. Due to a particlularly rich documentation, his relationship with Johann Friedrich Städel, a Frankfurt collector and founder of the eponymous institute, can be described in detail. Other aspects of Constantin's multi-faceted activities were his work as an expert in estate evaluation, as an auctioneer and as a print publisher, including in 1794 the publication of the famous portrait of the revolutionary hero Jean-Paul Marat after a design by Jacques-Louis David. He also served as paintings curator to Empress Joséphine, Napoleon's wife. Working in proximity to the contemporary art world, he promoted living artists, among them his close friend Pierre-Paul Prud'hon.
Constantin's working life spanned the period between the French Revolution and the Empire, established under Napoleon. His changing allegiances are to be seen against this historical background.
This handsomely produced book is published by Ad Ilissvm in a new series, The Fondation Custodia Studies in the History of Art, which reflects and continues forward into the present the scholarly interests of the institution's founder, Frits Lugt. The next book in the series, prepared by Jean-Paul Bouillon, will publish a previously unknown collection of letters, recently acquired by the Fondation Custodia, by Édouard Manet to his friend the painter and printmaker Félix Bracquemond.
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Pastels de Fragonard et de Lemonnier : hommage à la maison de Bourbon
Xavier Salmon
- El Viso
- 3 Juin 2021
- 9788412154863
Peintre célèbre mais aussi illustrateur virtuose, Fragonard est réputé pour ses nombreux dessins de Don Quichotte ou du Roland furieux. Bien moins connus sont ceux qu'il exécuta pour L'Histoire de la Maison de Bourbon, maison royale de France. On redécouvre ainsi dans ce précieux volume de la collection Solo les portraits, entre autres, de Saint Louis, du Chevalier Bayard, de plusieurs Ducs de Bourbon, de Jeanne d'Albret ... Réalisée entrte 1773 et 1782, cette série livre un éclairage nouveau sur la diversité du talent de Fragonard.
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Lumières n.43 : Un monde de couleurs : Représentations chromatiques au XVIIIe siècle
Aurélia Gaillard, Charlotte Guichard
- Pu De Bordeaux
- Lumieres
- 13 Novembre 2024
- 9791030011111
Ce numéro de la revue Lumières a pour thématique l'univers coloré du XVIIIe siècle et prolonge le numéro 36 ( Couleurs et identités XVIIIe siècle) en s'intéressant aux représentations scientifiques et artistiques des couleurs au XVIIIe siècle
Le long dix-huitième siècle s'est passionné pour la représentation diagrammatique des couleurs. Leur multiplication dans la vie quotidienne et l'univers mental des Lumières s'est accompagnée de nombreux modes de figurations chromatiques visant, dans un contexte de profondes transformations, à discipliner et maîtriser ces nouvelles sensations visuelles?: des figures géométriques, tables, cercles, pyramides, sphères, de Newton à Goethe, mais aussi des catalogues, des nuanciers et des palettes. Plus large que les seules représentations diagrammatiques, l'intérêt pour la figuration visuelle de la couleur s'inscrit tout au long du dix-huitième siècle dans des expérimentations savantes, esthétiques et commerciales. Celles-ci manifestent le nouveau désir de couleurs dans l'univers de la consommation et du capitalisme commercial des Lumières ainsi qu'une réflexion sur la classification des couleurs qui déborde la philosophie naturelle pour affecter l'art des artistes et artisans (peintres, teinturiers des manufactures), les pratiques des industriels.
Le présent numéro examine quelques-unes de ces nouvelles représentations chromatiques dans une approche transversale en les interrogeant depuis les mondes de l'art, de l'artisanat et ceux de la science?: les gestes de classification, de figuration et d'inventaire s'y révèlent indissociables d'une philosophie du sensible, d'une expérience sensible et même sensuelle. -
The eighteenth century epitomized aesthetic perfection through landmarks like Versailles and the opulence of Marie-Antoinette's court, showcasing Enlightenment ideals of reason and freedom. From rococo to neoclassicism, it marked a dynamic era in arts, design, and literature, whose stylistic codes still inspire contemporary creators. Assouline's Style series, curated by Sophie Motsch and Emmanuel Sarméo, celebrates this enduring influence with captivating images across architecture, art, fashion, and design, capturing the timeless allure of 18th Century Style.
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West and Copley have always and properly been viewed as the two pre-eminent eighteenth-century American artists, despite the fact that, at the age of twenty-one, West left his native shores in 1760, never to return. He went on to become immensely successful in England, becoming, among other things, the second president of the Royal Academy of Arts. Copley spent half his working life also in England. However, before making the move across the Atlantic, he made his mark as an exceptionally talented artist, who, without any real training, painted likenesses of fellow Bostonians, including ones of fi gures such as John Hancock and Paul Revere, that have become icons of American history. While those portraits remain his most widely admired works, after 1775 and his resettling in England, he started painting distinctly diff erent types of pictures, initially showing modern historical subjects in emulation of the model provided him by West, following, for example, West's celebrated Death of General Wolfe, exhibited in 1771, with his own Death of the Earl of Chatham, begun in 1779. For a brief span of time, the two expatriate Americans had a close working relationship, that we can see substantially refl ected in both the formal language and the subject matter of many of their best works, but it eventually and inevitably turned into rivalry.
The book begins with a brief prologue discussing the earliest of West's depictions of recent historical events and of subjects set in America, painted prior to Copley's arrival in England. It then follows the year-by-year evolution of Copley's painting from 1775 to his death in 1815, with an underlying focus upon his ongoing give-and-take with West, and it ends with examination of hitherto little-known and unstudied major late paintings, from after 1800, by both artists.
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L'académisme et ses fantasmes ; le réalisme imaginaire de Charles Gleyre
Michel Thévoz
- Éditions de Minuit
- Critique
- 1 Mars 1981
- 9782707303189
Nous avons coutume d'envisager la production académique comme une « peinture à sujets », idéologique par son contenu, transparente quant à sa forme. Il est vrai qu'elle affecte une exactitude photographique. Mais la photographie ne s'est-elle pas réglée d'emblée sur des normes académiques de représentation ? Pour prévenir toute pétition de principe sur une objectivité décidément introuvable, il convient de renverser la perspective, et d'envisager l'« effet de réel » lui-même comme le grand fantasme idéologique de notre culture. Rien n'échappe à l'impérialisme de la visibilité spéculaire. Ainsi, on parle de peinture « littéraire » à propos de l'académisme, dans le temps même où des analyses sémiologiques établissent que le code de référence de la littérature réaliste est toujours pictural. Cette présomption mutuelle d'objectivité que les arts plastiques et la littérature s'offrent tautologiquement procède effectivement d'un système de récurrence généralisée constitutif du mirage réaliste. La peinture académique peut être alors interrogée comme le paradigme grossissant de ce dispositif spéculaire - ce que tente ce livre, à propos du peintre Charles Gleyre. Son tableau Les illusions perdues, mettant en scène les rêveries d'un poète aveugle, a bouleversé le public du Salon de 1843. La cécité hystérique de Gleyre lui-même, dont les tableaux apparaissent comme autant de fantasmes substitutifs, traduit électivement ce qu'avec Sartre on pourrait appeler une « névrose objective ».
La réimpression de ce livre, épuisé de puis plus de 10 ans, est liée à l'exposition sur Charles Gleyre qui se tiendra au musée d'Orsay du 30 novembre 2015 au 13 mars 2016. Vous trouverez au verso le texte de présentation de cette exposition.
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Les concours d'art à Genève du XVIIIe siècle à nos jours
Collectif, Frédéric Elsig
- Georg
- Patrimoine Genevois
- 14 Novembre 2024
- 9782825713464
Ce nouveau volume de la collection Patrimoine genevois revient sur les concours d'art organisée à Genève depuis le XVIIIe siècle jusqu'à nos jours. Il se focalise notamment sur les concours de la Société des Arts et ceux de l'Institut national genevois avant d'aborder ceux qu'organisent les Fonds municipal et cantonal d'art contemporain. Dans une perspective actuelle, cet ouvrage vise à comprendre les dynamiques et les enjeux qui alimentent, aujourd'hui encore, les concours d'art genevois.
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Après Louis XIV les travaux se poursuivent sans discontinuer à Versailles. Louis XVI quant à lui en fera peu, et c'est donc, mise à part la touche charmante de Marie-Antoinette, en grande partie le château de Louis XV que nous avons sous les yeux. L'auteur suit minutieusement toutes ces transformations, ce qui permet, en particulier lorsqu'on est sur place, de pouvoir revivre précisément en imagination les préoccupations et les rituels quotidiens d'une cour pour laquelle l'emplacement, la destination et jusqu'à l'agencement des pièces étaient d'une importance cruciale. (Édition annotée.)
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La coupole de Callet et son étonnant destin ; du palais Bourbon au musée du Louvre
Marie-catherine Sahut
- Lienart
- 5 Décembre 2016
- 9782359061635
Le Louvre conserve depuis la dernière guerre une coupole d'Antoine François Callet (1741-1823) peinte sur toile vers 1775 pour le pavillon du palais Bourbon à Paris. C'est l'un des rares vestiges conservés des « folies » à coupoles qui fleurirent dans le dernier quart du XVIIIe siècle.
Construit par l'architecte Bellisard sur ordre de Louis Joseph de Bourbon, prince de Condé, le pavillon était célèbre pour son décor intérieur. Peinte en trompe l'oeil, la coupole du salon imitait une galerie circulaire sur laquelle étaient disposées les fi gures mythologiques de Vénus et de sa suite. Démaroufl ée en 1846 lors de la destruction du bâtiment, découpée en treize tranches pour être envoyée en Allemagne en 1941, récupérée à Berlin par Rose Valland en 1947, la toile a été récemment restaurée et a pris place au centre du parcours des Objets d'art du XVIIIe siècle, au premier étage du pavillon Marengo. La longue et exemplaire campagne de restauration donne l'occasion de revenir sur l'histoire de ce décor, fort bien documentée grâce aux archives des Bourbon-Condé au château de Chantilly.