Comment accompagner les mouvements de l'aquarelle pour laisser l'eau, à la fois sujet et matière, se révéler ? Ce défi, chaque artiste le relève à sa façon, développant des procédés particuliers qui conviennent à l'émotion qu'il veut faire passer. Ceux d'Anne Baron sont d'une richesse extraordinaire. Granulations, vaporisations, balayages, empreintes, ravinements et bien d'autres techniques permettent de représenter l'eau dans tous ses états mais aussi la roche, la végétation et autres éléments naturels qui fascinent l'artiste. La mise en oeuvre de tous ces procédés vous est expliquée pas à pas, l'artiste partageant au fil des pages son savoir-faire et ses nombreuses recettes issues d'une longue pratique de l'aquarelle.
Si une part de l'oeuvre érotique de Tomi Ungerer est bien connue du grand public - on pense au Fornicon, à l'Erotoscope, à Totempole, ou encore aux dessins sur le vif des prostituées de Hambourg - celle-ci est souvent marquée par une volonté de dénoncer la mécanisation des corps ou les rapports de force sociaux. Ce Kamasutra des grenouilles est l'occasion de faire connaître en France un érotisme plus léger et rabelaisien, s'éloignant de l'érotisme noir et interprétant joyeusement les positions du Kamasutra indien.
Impertinent, ironique et drôle, ce bestiaire érotique sait amuser et émoustiller avec grivoiserie et gaité.
Tout sur l'impressionnisme, vraiment ? En tous cas, il ne manque rien : ni la pré¬sence des pères spirituels, Manet ou Courbet, ni celle des incontournables, Renoir, Monet, Degas ni les grands dé¬cors, Paris transformé par Haussmann, Paris des théâtres et des plaisirs ou Paris ouvrier, des gares et des entrepôts, Paris des jardins, des campagnes de l'île de France, Argenteuil et Bougival, et bien sûr plus loin la Normandie et les plages de Trouville peintes par Boudin. Toutes les oeuvres iconiques sont représentées et analysées. Ce livre est un guide complet et accessible sur le mouvement qui a engendré un renouvellement radi¬cal de l'art occidental en pleine mutation du monde : l'ouvrage montre ces artistes qui s'emparent de la couleur pour saisir l'instant, peindre vite et rendre compte de l'impression dans un univers dont la cadence s'accélère. Il met en lumière l'indépendance de cette forma¬tion, revient sur les grandes expositions et le rôle détermi¬nant des marchands et collectionneurs d'art. Rien ne manque non plus sur les héritiers de cette révolution picturale comme les nabis en France et les macchiaioli en Italie.
Il propose une nouvelle approche édito¬riale très vivante, qui permet de com¬prendre au mieux et d'une façon ludique ce mouvement : une chronologie illustrée met en regard les grandes dates et les événements historiques. Des arrêts sur image, avec une trentaine de chefs d'oeuvre détaillés facilite l'appropriation des oeuvres.
Pour aborder l'impressionnisme de ma¬nière plus originale, l'ouvrage propose des entrées thématiques sous forme de focus comme l'impressionnisme et la photo, les plaisirs et les spectacles, la ville, le jardin, l'industrie, l'impressionnisme et la mode, l'impressionnisme et les écrivains.
Des pages biographiques pour chaque peintre du mouvement avec leurs ta¬bleaux emblématiques et des photos d'époque terminent de faire de ce livre un outil indispensable.
Comme les autres titres de la collection, une véritable bible iconographique, chro¬nologique, historique, et artistique.
Si, à côté de sa poésie, Andrea Zanzotto nous a nous a légué une oeuvre critique particulièrement abondante, il n'a pour ainsi dire jamais écrit sur des artistes. C'est, peut-être, que fils d'un peintre, pour des raisons bien compréhensibles, il était pour lui difficile de se mesurer avec ce genre d'écriture.
Ce « Corot » est donc une exception majeure qui a elle seule en souligne toute l'importance. Car dans le même temps, cette analytique prose n'est, de surcroît, pas fortuite ni même inattendue chez un poète qui a fait du paysage l'un des signifiants majeurs de sa poésie. Souvenons-nous : son premier recueil ne s'intitulait-il pas « Derrière le paysage » (1951) ?
Le Corot de Zanzotto est ce peintre qui traite des arbres comme autant de personnages vivants pour exalter le sentiment de vie de la nature, comme par exemple dans « Souvenir de Mortefontaine ». Et, cela, au moment même où dans la peinture impressionniste le personnage était bien près de perdre peu à peu de son aura pour bientôt se changer en évanescente silhouette.
Pour le poète de Vénétie, toujours en suspens, jamais passible d'une définition totalisante, une certaine idée du paysage se pose depuis longtemps comme l'horizon ouvert de toute activité psychique.
Pour lui, elle est surtout « issue de la peinture », justement. Ne demeure-t-elle pas l'« épiphanie » la « plus appropriée » de la « nature. » Le « paysage » de Corot se révèle comme une tentative humaine de saisir, fût-ce l'espace d'un instant, le rapport avec une vérité potentiellement globale où l'origine de la nature et l'origine du moi se rencontrent. Le tout sous-entendant une « vision-idée » : celle du paysage tel qu'il a été, pour l'essentiel, médié par la peinture.
De sorte qu'au-delà de la fine reconnaissance critique de l'oeuvre de Corot, cet écrit nous permet de cerner au plus près la poétique d'Andrea Zanzotto.
À l'occasion du trentième anniversaire de la Pyramide du Louvre, Jean-Michel Othoniel a été invité par le musée à réaliser un ouvrage témoignant de l'importance des fleurs dans les huit départements que compte celui-ci. L'artiste compose un herbier inédit accompagné des notes qu'il a écrites sur le langage secret des fleurs et sur leur symbolique dans la peinture ancienne. Il en révèle ainsi leur sens caché en contant leurs histoires et leurs mythologies. Cet ouvrage se présente comme un carnet abécédaire que l'artiste a nourri au fil des salles du musée du Louvre où on retrouve le chardon dans l'autoportrait de Durer, le pavot dans la stèle funéraire de Paros, la pomme posée sur le tabouret dans le verrou de Fragonard, ou encore la pivoine dans la chemise dégrafée de la jeune fille à la cruche cassée de Greuze.
La recherche du mouvement est essentielle pour les peintres impressionnistes.
Manet est au milieu de la scène représentée, il capte le mouvement et l'immobilité de l'émotion.
Pour étudier les allures du cheval, Degas s'est rendu en Normandie près du Haras du Pin. Il réalise de nombreux dessins dans des carnets qui lui inspireront ensuite des tableaux et des pastels. Paul Valéry disait de lui : « Degas est un connaisseur raffiné des beautés de plus fins chevaux ».
Toulouse-Lautrec, peintre du mouvement et de la vitesse, a été élevé dans une famille qui adore l'équitation et la chasse. Sur les champs de courses, les jockeys et les chevaux captivent son regard et le souvenir de son enfance.
De Nittis s'invite aux courses d'Auteuil et de Longchamp, attentif aux toilettes des femmes et de la mode de l'élégant public.
L'Italie était pour Stendhal le pays où son âme pouvait flamboyer librement et exprimer toutes les palettes de ses émotions, de ses sensations, de lui-même.
Les femmes milanaises, les premiers opéras de Rossini, Giuditta Pasta, le comte Alfieri, Canova, les vestiges de Pompéi et de Paestum, tous les personnages et les moments de vie captés dans l'instant trouvaient dans les rues de Milan, de Florence, de Bologne ou de Naples, dans les campagnes lombardes, à la lumière de l'Italie, leur pleine intensité. Cette lumière, cette intensité, cet élan de l'âme, nous avons voulu les traduire en accompagnant ce récit de voyages des peintures romantiques les plus fortes et les plus évocatrices du sentiment de la beauté suprême au coeur duquel Stendhal vibrait.
C'est la vue d'un port, une scène expérimentale aux touches imprécises, qui donna son nom à l'impressionnisme. Quand Impression, soleil levant de Claude Monet fut exposé en avril 1874, les critiques se sont emparés du nom de l'oeuvre et de son rendu esthétique en apparence mal maîtrisé de la lumière et du mouvement de l'eau pour désigner cette nouvelle tendance, impressionniste, de l'art.
Comme dans bien d'autres mouvements artistiques majeurs, les critiques d'art ont été bien mal inspirés. Aujourd'hui, l'impressionnisme est un sérieux candidat au titre de courant pictural préféré au monde. Avec ses expositions ultra-fréquentées, ses prix de vente aux enchères record et ses musées bondés, les oeuvres autrefois ignorées, car considérées comme inachevées ou floues, sont à présent vivement appréciées pour leur ambiance évocatrice du temps et des lieux ainsi que pour le sens artistique qui se dégage des coups de pinceau librement posés sur la toile.
Malgré sa popularité et une multitude de publications, certains aspects de la peinture impressionniste comme certains de ses artistes restent encore insuffisamment explorés. Cet ouvrage de TASCHEN entend combler cette lacune en traçant le portrait de pionniers injustement délaissés comme Berthe Morisot, Lucien Pissaro et Gustave Caillebotte et en se penchant sur les spécificités de l'impressionnisme, depuis la peinture en plein air jusqu'aux vifs contrastes de couleur, sans se limiter à la France, pays d'origine du mouvement, mais en abordant aussi les autres pays européens et l'Amérique du Nord.
La Toscane, Amsterdam, le Mont-Saint-Michel, la côte bretonne, Venise, mais aussi les plages californiennes, le mont Fuji, les vallées normandes et tant d'autres paysages enchanteurs et apaisants !Grâce à ce ravissant carnet, coloriez, avec le matériel de votre choix, 18 cartes postales représentant quelques-uns des endroits les plus beaux du monde ! Et créez ainsi des cartes postales originales et très personnelles.Avec des perforations pour détacher les cartes et les envoyer.
Les talents et les styles de Tommi Musturi sont multiples. "Beating" précède, 8 ans avant, "Cracking" qui paraît en 2021. Les deux ouvrages rassemblent les travaux graphiques que l'auteur a réalisés pour différents supports. Il contient des travaux plastiques personnels, des illustrations de presse, des pochettes de disque, des croquis, du pixel art, etc. C'est un foisonnement de styles, de techniques et de points de vue, débordant de formes et de couleurs.
À l'occasion de la sortie de "Cracking", "Beating" reparaît. Tommi Musturi (né en 1975) est un auteur et un artiste finlandais qui s'exprime le plus souvent en bande dessinée. Véritable caméléon stylistique, il traite souvent de thèmes existentiels autour de l'idéal de la «liberté». Il emprunte une grande diversité de moyens, du simple griffonnage à la création ex abrupto de style spécifique au discours. Musturi est également éditeur et curateur. Il a déjà commis plus de quarante publications, du fanzine à la monographie en passant par la bande dessinée et il a participé à plus de 200 expositions à travers le monde. Ses oeuvres les plus célèbres sont les bandes dessinées « Samuel » et « Les Livres de M. Espoir ».
Musturi vit avec sa femme et sa fille dans le petit village de Siuro, dans le sud de la Finlande. Il travaille au sein du collectif de bandes dessinées contemporaines Kutikuti (2005-).
Après le Kamasutra des grenouilles et Roulez les mécaniques, la collection du Cabinet de l'amateur propose à nouveau une rencontre avec l'univers décalé et ironique de Tomi Ungerer. On s'initie à l'art du dessin-collage, on laisse libre cours à son imagination et on découvre des associations surprenantes, parfois absurdes, toujours poétiques.
Les huit encres créées par Zao Wou-Ki en 2006 ont été sources d'inspiration poétique pour Dominique de Villepin qui a composé ce recueil Mots cueillis dans un jardin d'amitié. Sa poésie nous transporte dans un jardin de souvenirs où les contrées chinoises se mêlent aux souvenirs de l'atelier parisien de l'artiste. Le recueil se compose de huit feuillets ouvrants présentant le face à face des poèmes bilingues français/chinois simplifié et des encres. Un texte en prose, hommage à Zao Wou-Ki, est illustré par dix-huit aquarelles datant de 1950 et tirées d'un carnet inédit. Ainsi qu'une biographie illustrée d'images d'archives. »
Durant toute sa carrière, des années 1860 jusqu'aux oeuvres ultimes au-delà de 1900, Degas a fait de l'Opéra le point central de ses travaux, sa « chambre à lui ». Il en explore les divers espaces - salle et scène, loges, foyer, salle de danse, s'attache à ceux qui les peuplent, danseuses, chanteurs, musiciens, spectateurs, abonnés en habit noir hantant les coulisses. Cet univers clos est un microcosme aux infinies possibilités et permet toutes les expérimentations : multiplicité des points de vue, contraste des éclairages, étude du mouvement et de la vérité du geste.
Ossip Zadkine fut l'un des sculpteurs les plus importants du XXème siècle. Si sa production graphique est moins connue, elle joua pourtant un rôle essentiel dans son parcours créatif, toujours en lien étroit avec ses oeuvres sculptées. Le musée Zadkine possède une importante collection de dessins, gouaches et aquarelles de l'artiste qu'il ne peut présenter que de façon très exceptionnelle en raison de leur fragilité. Cet ouvrage offre ainsi une diffusion durable à quelques oeuvres de fonds, les replaçant dans la carrière artistique du sculpteur.
Le catalogue de l'exposition explore le dialogue fécond et parfois paradoxal entre un père, Pierre-Auguste Renoir, et un fils, Jean Renoir, entre peinture et cinéma. Les points de contact entre l'oeuvre du cinéaste et du peintre vont au-delà d'un jeu d'influence et de transposition.
Tout se passe comme si c'est en interrogeant la peinture de Renoir et de ses contemporains et, plus généralement, le XIXe siècle finissant, que Jean forge sa personnalité artistique et établit son autonomie de cinéaste.
Les relations entre Pierre- Auguste et Jean sont jalonnées de portraits croisés, entre un fils qui a posé pour son père sans jamais l'avoir filmé, mais qui prépara pendant près de vingt ans sa biographie. A travers des tableaux, des extraits de films, des photographies, des costumes, des affiches, des dessins, et des documents, pour certains inédits, ce catalogue pluridisciplinaire explore des thèmes (le rôle du modèle féminin par exemple) et des géographies (la Seine, Montmartre, le Midi) communs à deux oeuvres que réunissent peut-être plus sûrement encore un goût de la liberté et une profonde humanité.
Monographie dédiée aux autoportraits de l'artiste.
Le texte Clef de voûte de la culture indienne et récit à portée universelle, le Ramayana est l'épopée fondatrice de l'hindouisme. La geste de Rama, raconte la vie du prince Rama, avatar du Dieu Visnu, dont la grandeur d'âme et la force surnaturelle font un héros légendaire vénéré en Inde et dans toute l'Asie du Sud-Est. Exilé de son royaume, il mène une vie d'ascète dans la forêt, accompagné de son épouse et de son frère. Enlevée par Ravana, le roi des démons, la bien-aimée de Rama ne lui sera rendue qu'à l'issue d'un effroyable combat qui bouleverse l'équilibre du monde.
L'iconographie Ce chef-d'oeuvre littéraire est aussi le texte le plus illustré de la culture indienne. Dix ans de recherche dans le monde entier et une campagne photographique d'envergure ont été nécessaires pour identifier, parmi des manuscrits enluminés du xvie au xixe siècle, près de cinq mille miniatures du Ramayana, parmi lesquelles sept cents ont été sélectionnées pour illustrer l'intégralité de cette épopée sacrée de l'Inde. Ce florilège est composé d'oeuvres pour la plupart inédites, provenant de musées et de nombreuses collections privées du monde entier.
Les couvertures des sept volumes sont habillées de motifs moghols extraits des illustrations du Ramayana et dessinés par le créateur Franz Potizek.
Les commentaires Les six cents commentaires iconographiques d'Amina Taha Hussein-Okada, conservateur en chef au musée des Arts asiatiques Guimet, offrent au lecteur une compréhension profonde de l'art, de la culture, de la religion et des rites indiens.
Les titres affichés de certaines oeuvres ne disent pas tout du sujet. Ils passent sous silence que, parfois, le peintre s'est glissé dans la scène qu'il a représentée. Dans la toile, se cache un autoportrait.
C'est ainsi que, par exemple, Botticelli « assiste » à L'Adoration des Mages, que El Greco est présent lors de L'Enterrement du comte d'Orgaz, comme Vélasquez l'est à Bréda le 5 juin 1625 lorsque le ville capitule... Ingres quant à lui se représente derrière Jeanne d'Arc dans la cathédrale de Reims lors du sacre du Charles VII. Or ce sacre a eu lieu le 17 juillet 1429. Ingres a achevé sa toile en 1854... Singulier et très anachronique jeu de cache-cache.
Rassembler des oeuvres de Michel-Ange et de James Ensor, de Memling et de Véronèse, de Rembrandt et de Masaccio, de Dürer et de Raphaël, de Ghirlandaio et de Dali, c'est devoir s'interroger sans cesse sur la, les raisons qui ont conduit les uns et les autres à vouloir se représenter ainsi. Pour quelle raison, par exemple, Michel-Ange fait-il le choix de se représenter dans le Jugement dernier de la chapelle Sixtine comme la peau écorchée de saint Barthélémy ? Pourquoi Van Eyck fait-il le choix de n'être qu'un reflet dans le miroir convexe accroché derrière les Arnolfini et un autre reflet sur le bouclier de saint Georges dans La Vierge au chanoine Van der Paele ? Max Ernst au XXème siècle, comme Rubens au XVème, ont-ils les mêmes raisons de se représenter entourés d'amis ? Pourquoi Rembrandt se représente-t-il parmi les bourreaux qui dressent la croix sur laquelle le Christ vient d'être cloué ?
Une invitation passionnante, éclairante et sans précédent qui permet de mettre en évidence les songes et les ambitions des plus grands peintres de l'histoire de l'art.
Impératrices byzantines, révolutionnaires français et généraux espagnols: dans ce recueil de peintures impressionnantes, les figures les plus imposantes de l'Histoire vous regardent droit dans les yeux. Force et majesté irradient de chaque personnage représenté, qu'il s'agisse d'une veuve endeuillée, d'un politicien assassiné ou d'un joyeux groupe de rebelles ukrainiens.
Les auteurs Rose-Marie et Rainer Hagen débusquent la petite histoire et les secrets de 13 chefs-d'oeuvre signés par des artistes tels que Goya, Titien, Vélasquez et Ilya Repin. Royaux, saints ou sages, ces hommes et femmes vous inspireront par leurs conquêtes et leur énergie.
Les reproductions de ces chefs-d'oeuvre proposées par TASCHEN sont d'une qualité époustouflante, grâce à sa collaboration avec de prestigieuses collections d'art du monde entier, notamment à Bruxelles, Saint-Pétersbourg, New York et Naples. Ce livre, qui combine une analyse érudite et des agrandissements de détails des toiles, constitue une enquête historique unique et un hommage aux grands leaders du passé.
C'est sur la côte normande ou dans les méandres de la vallée de la Seine qu'on imagine spontanément les peintres impressionnistes planter leur chevalet. Mais Paris, entre son fleuve, ses grands ciels et son soleil capricieux, ne manque ni de nature ni de texture pour des palettes subtiles, avides de saisir les variations de la lumière. En prime, la ville apporte ses métiers, ses cafés, ses ambiances, ses loisirs. et ses changements car la capitale du Second Empire et de la Troisième République est remodelée par les grands travaux. Quand Félix Buhot peint le percement de l'avenue de l'Opéra, quand Camille Pissarro réalise une série de toiles sur la même avenue vue depuis une chambre du Grand Hôtel du Louvre, quand, un peu plus tard, Luigi Loir montre la construction du métro rue de Rivoli, les peintres se font reporters d'un Paris dans ses habits neufs. C'est le même intérêt pour la modernité qui incite Manet, Monet et Caillebotte à dépeindre la gare Saint-Lazare. Le panache des locomotives à vapeur pourrait aisément remplacer les nuages d'une composition campagnarde, mais la gare est aussi l'embarcadère des Impressionnistes pour la vallée de la Seine. Elle symbolise le lien avec des décors naturels et abolit la distinction entre les Impressionnistes des champs et les Impressionnistes des villes. Ce sont les mêmes.
Découvrir les côtes et les parages de Saint-Pierre-et-Miquelon grâce au regard des Peintres officiels de la Marine (P.O.M.) est un privilège. On le doit aux escales que ces artistes organisent collectivement aux quatre coins du monde, embarqués sur les bateaux de la Marine nationale.
Pour ce récent voyage dans l'Atlantique-Nord, l'on retrouve 80 oeuvres, tableaux et sculptures, une quinzaine de photographies et des des esquisses signées : Michèle Battut, Olivier Desvaux, Jacques Rohaut, Anne Smith, Jean Lemonnier, Éric Bari. Mais aussi des contributions d'une des toutes dernières nommées parmi les P.O.M., en 2021 : Raphaële Goineau, qui est originaire... de Saint-Pierre !
Des oeuvres de Dirk Verdoorn et de Jean-Gabriel Montador viennent compléter ce panorama artistique, assorti de textes éclairants de l'amiral François Bellec de l'Académie de Marine.
Une escale en images qui célèbre ces îles lointaines qui fleurent bon l'Amérique, trop souvent ignorées des médias à Paris, mais bien présentes dans le coeur de nos compatriotes.
Les oeuvres présentées dans cet ouvrage démontrent la vitalité du goût pour la Renaissance italienne, considérée comme moment fondateur de la civilisation occidentale, et offrent un aperçu exhaustif de l'une des plus grandes collections privées d'art ancien, de la peinture du XIIIe siècle aux oeuvres caravagesques. Avec entre autres : Giovanni Bellini, Polidoro da Caravaggio, Niccolò di Pietro Gerini, Fra Angelico, Paolo Uccello, Giovanni Girolamo Savoldo, Véronèse, Tintoret, Bartolomeo Manfredi et Orazio Gentileschi.