Initialement paru en 1875, Les Premiers Rois de Norvège de l'écrivain écossais Thomas Carlyle (1795-1881), admiré de Ralph Waldo Emerson et Friedrich Nietzsche, retrace, à travers une galerie de portraits, l'histoire de la famille Haarfagre, depuis son fondateur, Harald, au IXe siècle, jusqu'à son déclin au XIVe. Dans un style qui tient autant de l'ouvrage historique que des sagas nordiques, Carlyle s'intéresse aux « détails anecdotiques » qui permettent d'accéder à la vérité des personnages et de l'histoire. Carlyle nous donne un récit qui se lit avec le même souffle que l'Odyssée de Homère mais en établissant un parallèle entre les cultures anglaise et norvégienne, il se livre aussi à une passionnante réflexion sur la politique contemporaine.
Oeuvre la plus puissante que nous ait léguée le Moyen Âge scandinave, l'Histoire des rois de Norvège fut rédigée vers 1230 par l'auteur de l'Edda, le poète et historien islandais Snorri Sturluson. Elle retrace la vie des fondateurs du royaume de Norvège depuis les origines mythiques de leur dynastie jusqu'à la bataille de Ré en 1177.L'auteur s'est arrêté principalement sur l'époque tumultueuse des IX?-XI? siècles qui vit les Norvégiens tout à la fois se livrer à des raids contre l'Europe occidentale, avant de s'implanter durablement dans plusieurs régions de la Grande-Bretagne et de l'Empire franc ; coloniser îles et archipels de l'Atlantique nord ; se doter progressivement d'un État unitaire, après les victoires remportées par Harald à la Belle Chevelure vers la fin du IX? siècle ; puis se rallier, non sans de farouches résistances, à la religion chrétienne que leur imposèrent par le fer et par le feu deux rois évangélisateurs, Olaf Fils Tryggvi, à l'extrême fin du X? siècle, et Olaf le Gros, qui trouva la mort à la bataille de Stiklestad en 1030 et passa à la postérité sous le nom de saint Olaf.Reposant sur une vaste connaissance des sources orales et écrites qui conservaient le souvenir des actes d'éclat accomplis par les souverains de Norvège, ce sommet de l'historiographie norroise qu'est l'ouvrage de Snorri Sturluson se distingue également par la méthode critique et par l'exceptionnel talent littéraire de l'auteur.
Terre mystérieuse aux confins de l'Atlantique Nord, île de volcans, de glaciers et d'aurores boréales, l'Islande fascine. Pourtant, on ignore souvent tout de l'histoire de ce petit pays de 350 000 habitants.Des assauts des Vikings vers 900 à l'élection de la première femme chef d'État (en 1980, pour 4 mandats successifs), cet ouvrage passionnant nous ouvre les portes d'un pays légendaire.On y apprend qu'on lui doit un peu du Seigneur des anneaux (la baby-sitter des Tolkien était islandaise), le rôle décisif joué par sa jeune diplomatie dans la création d'Israël, ou encore que l'éruption du volcan Laki en 1783 n'est pas sans lien avec la Révolution française, par son impact sur l'agriculture de toute l'Europe.Une histoire étonnante, pour dépasser les idées reçues et mieux connaître ce pays moderne qui occupe une place tout à fait singulière en Europe et dans le monde.
Oeuvre la plus puissante que nous ait léguée le Moyen Âge scandinave, l'Histoire des rois de Norvège fut rédigée vers 1230 par l'auteur de l'Edda, le poète et historien islandais Snorri Sturluson. Elle retrace la vie des fondateurs du royaume de Norvège depuis les origines mythiques de leur dynastie jusqu'à la bataille de Ré en 1177.L'auteur s'est arrêté principalement sur l'époque tumultueuse des IX?-XI? siècles qui vit les Norvégiens tout à la fois se livrer à des raids contre l'Europe occidentale, avant de s'implanter durablement dans plusieurs régions de la Grande-Bretagne et de l'Empire franc ; coloniser îles et archipels de l'Atlantique nord ; se doter progressivement d'un État unitaire, après les victoires remportées par Harald à la Belle Chevelure vers la fin du IX? siècle ; puis se rallier, non sans de farouches résistances, à la religion chrétienne que leur imposèrent par le fer et par le feu deux rois évangélisateurs, Olaf Fils Tryggvi, à l'extrême fin du X? siècle, et Olaf le Gros, qui trouva la mort à la bataille de Stiklestad en 1030 et passa à la postérité sous le nom de saint Olaf.Reposant sur une vaste connaissance des sources orales et écrites qui conservaient le souvenir des actes d'éclat accomplis par les souverains de Norvège, ce sommet de l'historiographie norroise qu'est l'ouvrage de Snorri Sturluson se distingue également par la méthode critique et par l'exceptionnel talent littéraire de l'auteur.
Baptisé « Terre de glace » par les Vikings qui le colonisèrent vers 874, ce territoire isolé, aussi splendide qu'imprévisible, fascine.
Dès le Xe siècle, les Islandais affirment leur originalité en inventant leur parlement, l'Alþingi. Il incarne l'esprit d'un peuple se pensant comme une communauté. Mais leur âge d'or prend fi n au XIIIe siècle lorsqu'ils passent sous domination norvégienne puis danoise. Après une lutte tenace et pacifique, l'île retrouve sa souveraineté en 1944.
De la colonisation au protestantisme forcé, en passant par les « guerres de la morue », la « révolution des casseroles » ou les réponses ingénieuses à la crise de 2008, les Islandais n'ont jamais cessé d'affirmer leur identité pour devenir une nation moderne et prospère.
De Haraldr à la Dent Bleue au Xe siècle jusqu'à Valdimarr le Victorieux au début du XIIIe siècle, entre foi jurée, complots et trahisons, de puissants chefs se disputent la suprématie sur les mers du Nord, dans un monde où l'adoption du christianisme agit comme un levier de pouvoir ; on découvre dans cette saga, pour la première fois traduite en français, une Scandinavie médiévale rayonnante qui étendait son influence de l'Angleterre à la Russie.
Protégés de la mer du Nord par un rempart de dunes et de digues, les Néerlandais veillent sur leurs polders. Ils ont même fini par assimiler leur pays, le « modèle » qu'il incarne, à cette organisation méticuleuse de la terre.
Cette lutte acharnée contre les eaux, menée depuis des siècles, a forgé l'âme d'un peuple fier de ses racines mais le regard résolument tourné vers le large.
Son attachement profond à la collectivité, sa tolérance soigneusement orchestrée et un solide esprit d'entreprise forgent la nation et lient ses membres.
Du Siècle d'Or à la modernité de Rotterdam, en passant par le « magasin général » qu'est Amsterdam et la « ceinture de la Bible », bastion conservateur qui traverse le pays de part en part, ce livre propose quelques pistes pour découvrir les passions néerlandaises. Et mieux les comprendre.
Au fil de ce voyage et à la lueur de rencontres avec de fins observateurs (Philippe Noble, Désirée Schyns et Geert Mak), c'est un pays fait de paradoxes et de surprises qui apparaît, qui n'échappe pas aux tourments identitaires et quêtes de valeurs contemporaines.
La Lituanie est presque un pays inconnu. Regardez une carte de l'Europe du Nord.
Pointez le doigt sur les rives de la mer Baltique. Jadis, ce Grand-Duché associé à la Pologne en un seul royaume fut l'une des puissances incontournables du continent, dont les chevaliers très catholiques mirent fin au redoutable ordre des chevaliers Teutoniques, ancrés dans la mythique Courlande. Hier, la Lituanie fut l'un des républiques de l'URSS, victime de rafles incessantes, contrainte, sous le stalinisme, de payer le prix fort de sa démocratisation des années 1930, puis des espoirs que son peuple nourrit, un temps, pour les nazis libérateurs du communisme. Et aujourd'hui ? La Lituanie est l'un des pays les plus dynamiques de l'Union européenne, dont le mystère demeure entier, nimbé de son imaginaire païen, sur fond de son douloureux passé.
Ce petit livre n'est pas un guide, c'est un décodeur. Il vous permettra de découvrir ce que les forêts lituaniennes ne disent pas : les mémoires enfouies, le souvenir de la plus importante communauté juive d'Europe, les blessures politiques et humaines qui ne cicatrisent jamais. Mais aussi les ambitions des jeunes générations et leur envie folle de tourner la page pour devenir pleinement européennes. La passion de la Lituanie est ici racontée sur un mode inédit, loin des descriptifs touristiques. Parce que l'âme de ce pays balte sera toujours une affaire de coeur.
Les Vikings : tout sur leur brillante civilisation, leur expansion à travers le globe, leur héritage. Fiers combattants et navigateurs de génie, les Scandinaves débarquent sur la scène internationale dès le viiie siècle. Ils sillonnent les mers en tous sens, mènent des expéditions maritimes en Angleterre, en Irlande, en Francie occidentale, en Islande... Les plus audacieux découvrent le Groenland et prennent pied en Amérique. D'autres vont poser les fondements d'un État russe et taquiner au passage la patience des empereurs byzantins. Comment ces hommes du Nord ont-ils pu déferler avec autant de facilité sur le monde occidental ? Un livre écrit par les meilleurs spécialistes, par Odin !
"Les Vikings conquièrent tout sur leur chemin et rien ne peut les arrêter". - Ermentarius de Noirmoutier, env. 860 Pilleurs implacables et assoiffés de sang : pendant des siècles, les guerriers vikings ont terrorisé les côtes de l'Europe, de la mer du Nord à la Méditerranée, en saccageant tout sur leur passage. Mais l'histoire de ces navigateurs nordiques est beaucoup plus qu'un simple récit de sang et de richesses à piller. Intrépides explorateurs et colonisateurs, les Vikings entreprirent des voyages d'exploration dans le monde entier, en débarquant par exemple en Amérique 500 ans avant Christophe Colomb.
En examinant leur style de vie domestique, en mer et sur le champ de bataille, ce livre est un guide illustré du monde des Vikings au sommet de leur gloire.
De plus en plus de touristes visitent l'Islande de nos jours, attirés par sa nature exceptionnelle. Mais l'Islande fascine aussi par son développement socio-économique, qui la place aujourd'hui en tête de nombreux classements internationaux. Comment ses habitants ont-ils pu atteindre un tel niveau de vie sur une île perdue au milieu de l'Atlantique nord, sans ressources naturelles autres que le poisson et la possibilité récente de fabriquer de l'énergie bon marché ?
Commencée en 874, la colonisation de l'Islande est tardive mais très rapide puisqu'elle est considérée comme achevée en 930, date de la première réunion de son parlement, l'Alþingi. Les rois de Norvège ne perdront pas de vue ces Vikings qui ont quitté leur royaume pour fonder une curieuse république sans pouvoir exécutif. Ils imposent leur domination sur l'île en 1262, suivis par les Danois. Commence alors une très longue période noire, faite surtout d'épidémies et de misère, au point que la population chute à moins de 30 000 à la fin du XVIIIe siècle, totalement oubliée du reste du monde, y compris des commerçants danois détenteurs du monopole du commerce. La marche vers l'indépendance est engagée vers 1840 et dure un siècle, au cours duquel émerge une communauté dynamique dont le libéralisme clairement assumé repose sur un pacte social fort, qui résistera à des épreuves aussi dures que la crise financière de 2008.
À travers l'histoire, la géographie, la culture et la vie économique et politique de l'île, l'auteur montre l'ingéniosité et l'extraordinaire capacité de résilience de la société islandaise, une communauté apparemment isolée et pourtant si présente au monde.
Michel Sallé, docteur en études politiques (Fondation nationale des sciences politiques), est l'auteur d'une thèse sur la vie politique, économique et sociale de l'Islande contemporaine. Il a écrit de nombreux articles sur ce sujet, ainsi qu'une Histoire de l'Islande (Tallandier, 2018).
DOSSIER. Confrontation, échanges et connaissance de l'autre au nord et à l'est de l'Europe de la fin du VIIe siècle au milieu du XIe siècle. La mer dans l'Europe du Nord : frontière ou trait d'union ?. Le paysage linguistique de l'Europe du Nord à la fin du premier millénaire ap J-C. Nature et mode d'action des bandes armées vikings : quelques réflexions sur la deuxième moitié du IXe siècle. Vivre à l'étranger : otages, rebelles et épouses en Europe centrale et nordique (Xe-XIe siècles).
Ni Danois, ni Suédois, et assurément pas Finnois ; transmission des récits sur l'altérité dans l'historiographie norvégienne du XIXe et du premier XXe siècle. MELANGES / VARIA. La description du peuple sámi dans l'Historia de gentibus septentrionalibus d'Olaus Magnus.
Voici le premier ouvrage en langue française consacré aux Germano-Baltes qui constituent « un trou noir dans l'imaginaire culturel européen ». Trop souvent confondus avec l'image des Junkers, violents et incultes, ou au contraire d'aristocrates vivant une vie romantique dans leurs manoirs, les Germano-Baltes furent un groupe humain dont la nature n'est pas facile à cerner.
Il s'agit d'une « ethnie » allemande qui, séparée de son creuset germanique d'origine durant près de sept siècles, a développé au nord de la Baltique, un fort particularisme ayant engendré une société distincte et originale depuis le XIIIe s.
Cette population méprisée et misérable apprit pourtant beaucoup de ces Allemands et finit au XXe siècle par prendre sa revanche en créant des États nationaux. Mais c'est sans déplaisir que ces peuples assistèrent au départ brutal et massif de leurs anciens maîtres en 1940. C'est cette histoire au long cours, du début du XIIe au milieu du XXe siècles, que retrace ce livre.
Études irlandaises est une revue française scientifique pluridisciplinaire à comité de lecture dédiée à l'histoire, aux arts visuels et à la littérature irlandaise (République d'Irlande et Irlande du Nord) de l'Antiquité à nos jours. Les articles sont publiés en français, en anglais ou en gaélique, et peuvent porter sur la poésie, la fiction, le théâtre, le cinéma, la musique, la politique, l'économie, les sujets de société, mais aussi sur la diaspora, les échanges interculturels, les relations diplomatiques, l'archéologie, l'architecture, etc. La revue est publiée deux fois par an, alternant numéros thématiques et non thématiques. Elle s'adresse aux chercheurs, étudiants de master ou doctorants, aux centres de recherches en études irlandaises ou à toute personne cherchant à mieux connaître ce domaine. Chaque numéro comporte des comptes rendus d'ouvrages sur l'Irlande publiés récemment.
Par ses travaux sur le nationalisme, les intellectuels, le mouvement ouvrier et la violence politique en Irlande du Nord, Maurice Goldring (1933-2020) a été un pionnier, puis un pilier des études irlandaises en France, ainsi qu'un historien lu et respecté sur l'île. Les article réunis pour ce numéro d'Études irlandaises font écho, dans leur diversité, à ses engagements, à ses terrains de recherche et, surtout, à ses contributions majeures à la connaissance du passé et du présent de l'Irlande.
Ce dossier aborde trois thèmes principaux sur une période qui va approximativement de l'époque médiévale à la fin de l'époque moderne : la représentation de l'histoire des peuples nordiques et les premières formations de l'identité nationale ; les problématiques de la guerre et de la paix ; le pouvoir central face aux communautés locales. Il s'intéresse également, au travers de deux articles, à la réinterprétation de cette histoire et à ses conséquences.
Les mélanges quant à eux évoquent les sujets suivants : les conflits de mémoire entre Russes et Finlandais à l'époque de la russification ; les parricides en Finlande depuis les années 1930 ; une réflexion sur le parcours étonnant de Jean-Baptiste Bernadotte, simple soldat devenu roi de Suède et de Norvège.
Le dossier de ce numéro a pour objectif est de donner aux lecteurs une image significative de la recherche scandinave actuelle en histoire économique et sociale. Pour ceci, un groupe d'une dizaine de jeunes chercheurs, ayant tous terminé leur doctorat après 2010, a été invité à présenter une contribution exposant leurs travaux. Les thèmes abordés sont le commerce suédois dans les Caraïbes au début du xixe siècle, la domination des réformés sur la Compagnie asiatique danoise, le commerce de la Baltique entre 1750 et 1850 à partir des données du STRO, l'action d'un intermédiaire français dans le commerce franco-suédois fin xviiie-début xixe, l'échec d'un investissement norvégien au Canada, un conflit social à Falun début xviie et une synthèse sur l'histoire du climat en Suède à l'époque moderne.
S'y ajoutent deux articles de mélanges, l'un sur les polémiques liées au brûlage du goémon au xviiie siècle en Norvège, l'autre sur le général Louis- Marie Camps, parti en Suède avec Bernadotte.
La suite d'une traduction de la Navigatio libera de Johann Gröning par D. Gaurier complète le tout.
Pour bien comprendre le rêve écossais, une connaissance de l'histoire de ce pays est indispensable. L'Ecosse est une des plus vieilles nations d'Europe, elle est d'ailleurs reconnue comme telle par les Anglais. Au très haut Moyen âge, ce sont les Scots d'Irlande( peuple celte gaëlique) qui ont envahi ce pays, c'est pourquoi la Calédonie est devenue l'Ecosse (Scotland). 843, fondation du royaume d'Ecosse.Le gros problème de ce royaume, fut d'avoir comme unique voisin la puissante Angleterre.
Celle-ci n'aura de cesse de conquérir ce pays du nord dont l'indépendance lui était insupportable. Ce qui explique les batailles incessantes entre les deux nations. La victoire écossaise de Bannockburn en 1314 mettra un frein aux prétentions anglaises. Et pourtant, l'Ecosse perdit sa liberté d'une façon inattendue.C'est le roi Jacques VI d'Ecosse, qui en 1603, par une logique de succession, devint roi d'Angleterre sous le nom de Jacques 1er.
Il était donc deux fois roi. Il n'y avait plus qu'à unifier les deux royaumes, ce qui fut fait avec la complicité de la bourgeoisie écossaise. Ainsi naquît le royaume de Grande Bretagne. Mais en Histoire, rien n'est jamais définitif. En annexes, comme dans toute la collection "Histoire de ... Le point de vue...", on trouvera l'hymne national, la fête nationale, la devise, le drapeau, le saint patron, un topo sur les langues d'Ecosse(le gaëlique et le scots) etc L'auteur, Béatrice Balti, habite Toulouse.
Elle est une spécialiste de l'Ecosse. Elle a déjà publié aux éditions Yoran Embaner : William Wallace "Le cri de la liberté", Stevenson RL "Voyage au bout de l'étrange" Autres ouvrages à représenter : Le dernier des Stuart Bonnie Prince Charlie et Dico de poche gaëlique écossais/français
En 1816, à la signature du Traité de Turin, les plénipotentiaires genevois obtiennent, grâce à leur opiniâtreté, la cession par la France et la Sardaigne des territoires de trente communes (dont vingt-quatre sardes et six françaises) à la République de Genève: les Communes réunies. Onex, alors village savoyard, fait partie de la grande commune de Bernex-Onex-Confignon incorporée au nouveau canton puis ce dernier se sépare de ses voisins en 1851 pour devenir une commune autonome. L'auteur se pose en observateur pour raconter les péripéties vécues par les habitants d'un village qui, au cours des siècles, ont affronté les sursauts de l'histoire qui d'abord les assujettit au duché de Savoie puis aux règles rigides d'une occupation militaire bernoise avant de connaître les austères lois calvinistes de la seigneurie de Genève. A la Révolution française, les «Onésiens» sont sous le diktat de l'occupant pour quelques années avant de se retrouver sujets de Sa Majesté le Roi de Sardaigne. Trente mois après la Restauration de la République de Genève, ils trouveront la liberté au sein du canton. A l'occasion du deuxième centenaire des Communes réunies, Pierre Wellhauser a recherché dans les événements transcrits qui se sont déroulés dans l'espace environnant de Genève, de la Savoie et de la France voisine, ceux dont les répercussions permettent de mieux comprendre quelques pages de la vie politique et sociale de l'histoire d'Onex.
Un petit pays sans matières premières, sans unité de langue ni de religion, mais un peuple doué de pragmatisme, de capacité d'adaptation, de méfiance envers tout ce qui est ronflant et clinquant - au point de se replier parfois dans sa coquille. Un peuple qui, de guerrier est devenu neutre, qui, de pauvre est devenu riche, qui a aussi dû surmonter ses divisions et apprendre la tolérance.
Une histoire qui a donné au monde Pestalozzi, Dunant ou encore Giacometti, et pas seulement Guillaume Tell. Cet ouvrage retrace l'histoire de la Suisse depuis la description du peuple helvète par Jules César jusqu'aux débats sur l'opportunité d'une adhésion à l'Union européenne.