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Christianisme
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A la suite de l'apôtre Paul, les Pères grecs, latins et toute la pensée chrétienne considérèrent que Dieu a " sagement disposé " la Bible, de manière à ce que " le Nouveau Testament soit voilé dans l'Ancien et que dans le Nouveau, l'Ancien soit dévoilé " (saint Augustin).
De fait, le Nouveau Testament ne peut s'appréhender vraiment si l'on reste dans l'ignorance ou dans le refus de sa continuité substantielle avec l'Ancien. La doctrine du Christ présuppose l'accomplissement- en Son Nom - de la Loi divine (Torah) donnée au prophète Moïse et que les Israélites ont reçu pour mission de transmettre jusqu'à la venue de l'Oint du Seigneur: le Messie, rejeton du roi David.
Le Fils de Dieu n'est pas venu pour abolir l'ancestrale Loi, mais pour permettre sa réalisation en tout homme, ici et maintenant. Pour les chrétiens, Dieu a ainsi contracté une nouvelle Alliance avec l'humanité ouverte à la bonne nouvelle (évangile) du Salut. Par le Fils et la grâce de l'Esprit Saint, le peuple hébreu n'est désormais plus seul à recevoir la Parole du Père qui tonna au Sinaï, ni à s'en nourrir.
Les institutions elles-mêmes sont reformées : le Temple, où resplendit en Son temps la Gloire de Dieu, est désormais la communauté des baptisés, l'Eglise-Epouse du Christ rédempteur. Ce B.A.-BA du Nouveau Testament rappelle les principaux fondements théologiques du christianisme. Il aborde la formation du canon scripturaire, rend compte des sources manuscrites, envisage l'exégèse ancienne et juge sans complaisance la critique moderne.
Les vingt-sept livres reçus par l'Eglise sont abordés suivant l'ordre traditionnel : évangiles synoptiques et johannique, Actes des apôtres, écrits apostoliques "pauliniens" et "catholiques". L'Apocalypse, enfin, qui clôture les saintes Ecritures ouvertes par la genèse du monde et la naissance du " premier Adam ". C'est l'annonce du règne messianique de l'Homme nouveau", avec la descente de la Jérusalem céleste aux douze fondements et aux douze portes, symboles respectifs des fils de Jacob-Israël et des apôtres du Seigneur.
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Diffusée annuellement à plusieurs millions d'exemplaires, traduite en mille langues et dialectes, la Bible est " le " Livre (en grec : biblion) par excellence.
Livre sacré des juifs, auxquels fut révélée la Loi de Dieu par l'intermédiaire du prophète Moïse au Sinaï ; livre sacré des chrétiens, qui universaliseront le message, destiné a priori au peuple hébreu. Pour les "gens du Livre", le credo biblique est simple : " je suis Dieu, il n'en est pas d'autre. " (Is 45, 6.) Pourtant, la Bible hébraïque - l' "Ancien Testament", pour les chrétiens - est d'une grande complexité d'interprétation.
La " Septante " grecque diverge notablement des originaux retenus par les savants juifs et, longtemps, il circula des versions plus ou moins fiables. La " Vulgate " latine (adoptée au concile de Trente, en 1546), aboutissement des patients efforts entrepris dix siècles auparavant par saint Jérôme, à partir de la " langue sacrée" de la Révélation, est bien adaptée à l'usage liturgique de l'Eglise. Mais aucune traduction ne restituera jamais la beauté de l'original.
Ce B.A.-BA de l'Ancien Testament emprunte à la paléographie, à la philologie, à l'archéologie biblique, à l'exégèse textuelle, sans pour autant prétendre solutionner la question des sources rédactionnelles des Cinq Livres de Moïse (Torah ou Pentateuque) qui constituent le socle inébranlable du judaïsme. Dans la forme familière que nous lui connaissons, la Bible résulte de multiples inspirations prophétiques, de traditions orales, de compilations et de réajustements, et ce, durant une dizaine de siècles...
Elle ne sera fixée, à la lettre près, qu'avec l'oeuvre magistrale des massorètes, à l'aube du Moyen Age. L'immense contenu doctrinal, l'universalité et l'actualité du message biblique, sa sacralité même, priment, il va sans dire, sur les considérations socio-historiques auxquelles la critique réduit trop souvent la Parole de Dieu. Quant au sceptique distrait et blasé de "notre temps", il est loin de soupçonner à quel point " il ne s'agit pas dune parole sans importance" (Dt 32, 47), mais de sa propre vie.
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Née à l'aube du Moyen Âge sous le signe de l'oralité, de la mémoire, de l'improvisation, fixée plus tard par les notations d'innombrables manuscrits, la cantilène sacrée de l'Église latine étend en amont de profondes racines, loin dans le temps et l'espace.
En aval, elle a traversé, depuis sa floraison d'avant l'an mil, les vicissitudes d'une longue " décadence ", puis d'une laborieuse " restauration ". Sa récente éviction des rituels catholiques aura été pour elle un bain de jouvence : secouant la poussière des siècles, les carcans réducteurs, les conformismes routiniers, pour retrouver son visage originel - traditionnel-, elle rejoint d'autres traditions - savantes et populaires - ainsi que la création musicale vivante.
Ne fut-elle pas, jadis, le tronc où ont poussé les branches de la musique occidentale ? Dans ce B.A.-BA du chant grégorien, l'auteur, musicologue universitaire, traite avec clarté et rigueur une matière trop souvent galvaudée. Il retrace cette histoire mouvementée et décrit les formes et moyens d'expression des mélodies grégoriennes. Destiné à un large public, son exposé intéressera aussi les spécialistes par l'originalité de la perspective, divers apports novateurs, et par nombre d'informations sur des faits peu connus ; il donne des références précises aux textes médiévaux ou modernes.
Aujourd'hui, remonte d'un passé millénaire - à la fois lointaine et proche - une Parole chantée : la lettre morte des manuscrits se transmute en esprit - souffle - vivifiant. Mystérieuse Présence sonore, Voix pure, intemporelle, d'inaltérable et régénératrice fraîcheur...
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Marie-Madeleine, qui fut le plus proche disciple de Jésus, suscita, après la disparition de ce dernier, une véritable hostilité chez certains disciples. Ceux-là lui reprochaient sa vision différente de l'enseignement du Christ. Lorsque ce courant grandit en puissance, la sainte fut condamnée à une véritable damnatio memoriæ qui la plongea dans l'oubli pour de longs siècles. À partir du VIIIe siècle, l'Église la sort de l'ombre mais réinvente sa figure. Elle l'investit notamment de nombreux traits empruntés à des déesses ou héroïnes païennes. Cette Marie-Madeleine recomposée s'est durablement imposée.
Toutefois, de nombreuses découvertes archéologiques intervenues depuis la fin du XVIIIe siècle permettent aujourd'hui d'approcher au plus près celle que certains textes condamnés par l'Église appelaient la «compagne du Christ» - compagne au sens spirituel du terme. On redécouvre une femme de haute condition, instruite dans la culture hellénistique, qui, plus que d'autres disciples, a compris le message christique dans sa portée philosophique et qui, pour cette raison, est devenue un des chefs de file du premier christianisme, avant d'être bafouée.
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Noël...
Chaque année, à l'approche du 25 décembre, une ambiance joyeuse règne dans tous les foyers. On installe le sapin, on le décore de guirlandes, de boules et de bougies.
Les enfants attendent avec espoir la merveilleuse visite du Père Noël, tandis que les parents, dans le plus grand secret, préparent les cadeaux. Et le soir tant espéré arrive enfin, avec ses festivités. Fêter Noël, c'est obéir à la plus vieille tradition du monde.
Aussi est-ce tout naturellement que l'Église, à l'aube de notre ère, devait faire coïncider la naissance du Christ avec l'antique et païenne fête de Noël. C'est cette fabuleuse histoire qui nous est contée dans ce livre, ainsi que celle de toutes les traditions qui y sont aujourd'hui attachées. D'où vient la coutume du sapin ?
Quand le Père Noël a-t-il fait sa première apparition ? Pourquoi le porc, la dinde ou l'oie sont-ils tout particulièrement à l'honneur dans les agapes nocturnes du 24 décembre ? Autant de questions auxquelles l'auteur nous offre des réponses pittoresques et savantes, nous invitant par la même occasion à une passionnante redécouverte du folklore de la campagne française et des différentes régions d'Europe.
Rempli d'illustrations anciennes et modernes, ce livre unique en son genre nous propose enfin de multiples suggestions pratiques, afin de nous permettre de fêter Noël dans la joie.
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La vie inconnue de Jésus-Christ en Inde et au Tibet
Nicolas Notovitch
- Pardes
- 15 Novembre 2004
- 9782867143458
On sait, grâce aux Évangiles, que Jésus-Christ avait douze ans lorsqu'il se mêla aux docteurs de la loi juive dans le Temple de Jérusalem et qu'il en avait trente lorsqu'il fut baptisé dans les eaux du Jourdain.
En revanche, nous ne connaissons rien des dix-sept années intermédiaires de sa vie. Saint Luc nous dit qu'il " croissait en sagesse, en stature et en grâce devant Dieu et devant les hommes". Mais fit-il cela à Nazareth? Selon certains anciens manuscrits tibétains, jésus aurait quitté le domicile familial à treize ans et se serait joint à une caravane de marchands. Sa destination? L'Inde et l'Himalaya...
Ressuscité " le troisième jour" après sa mise au tombeau, les Evangiles nous apprennent que, par la suite, jésus fut "enlevé aux cieux". Pourtant, en Inde, à Srinagar, on montre la tombe où reposerait le corps du Christ, mort dans cette ville, à l'âge de cent vingt ans, après y avoir fondé une famille. Quelle confiance accorder à tout cela? Pour répondre à cette question, une partie des pièces du débat est ici publiée, à savoir l'"apocryphe tibétain" et le récit de sa découverte par son " inventeur", l'aventurier russe Nicolas Notovitch.
Inaccessibles depuis de très nombreuses années, ces documents sont précédés d'une introduction historique qui passe les récits de la vie indienne et tibétaine du Christ au crible de la critique, tout en les situant dans l'histoire des nouvelles formes de la spiritualité contemporaine et en montrant comment ils s'intègrent dans la subculture du new age et des mouvements issus de la théosophie.