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Galilee
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L'impensé de la gauche ; autour d'un carnet soviétique
Michel Onfray
- Galilee
- Debats
- 19 Septembre 2019
- 9782718609881
La publication d'un Carnet soviétique écrit lors d'un voyage effectué en URSS en 1983 est l'occasion pour Michel Onfray de critiquer ce qu'il nomme la gauche bifide, l'une libérale, l'autre robespierriste, au nom d'une autre gauche : celle de l'individualisme libertaire. Pour ce faire, il faut penser l'impensé de la gauche.
Penser l'impensé de la gauche, est-ce vouloir la fin de la gauche ? Est-ce être de droite, selon la formule d'une certaine gauche qui se voudrait intellectuellement homicide pour qualifier quiconque ne souscrit pas à leurs mythologies, à leurs mensonges, à leurs dénégations ? Est-on de droite parce qu'on n'apprécie ni le tribunal révolutionnaire, ni la guillotine, ni le gouvernement révolutionnaire de 1793, et qu'on préfère la gauche des girondins, celle de Condorcet par exemple ? Est-on de droite quand on rappelle qu'au XIX e siècle, la colonisation est voulue par une gauche qui estime qu'elle exporte ainsi les valeurs de la Révolution française et qu'on préfère la gauche anticoloniale de Clemenceau à celle de Jules Ferry ?
Est-on de droite quand on n'oublie pas que la gauche a voté les pleins pouvoirs à Pétain et qu'on lui préfère la gauche des quatre-vingt parlementaires, dont Léon Blum, qui ont voté contre ? Est-on de droite quand on se rappelle que la gauche était grandement antisémite et qu'on lui préfère une gauche philosémite comme celle de Bernard Lazare ? Est-on de droite quand on se demande ce que signifie « socialisme » dans « national-socialisme » et qu'on lui préfère la gauche de la Rose Blanche d'Inge Scholl ? Est-on de droite quand on garde la mémoire qu'en vertu du Pacte germano-soviétique, le PCF a défendu pendant deux ans une politique de collaboration avec l'Occupant nazi en France et qu'on lui préfère le communiste Georges Politzer qui est entré dans la clandestiné dès 1940 ? Est-on de droite quand on s'effare du nombre de gens de gauche qui, ayant connu la Première Guerre mondiale, se sont engouffrés dans la collaboration par pacifisme et qu'on leur préfère le général de Gaulle, ancien combattant de 14-18 et auteur de l'Appel du 18 juin ? Est-on de droite quand on pointe que les socialistes et les communistes étaient opposés à la décolonisation en Algérie dès 1945, qu'ils ont justifié la Guerre et la torture dans ce pays, que le PCF a refusé l'appel à l'insoumission des 121 et qu'on leur préfère les signataires de ce fameux texte initié par Dionys Mascolo et Maurice Blanchot ? Est-on de droite quand on refuse le virage de la rigueur libérale voulu par les socialistes en 1983 et le renoncement à la souveraineté française avec le Traité de Maastricht en 1991 et que l'on préfère la ligne républicaine de Jean-Pierre Chevènement ? Est-on de droite quand on estime que L'Archipel du Goulag dit la vérité du système marxiste-léniniste et que l'on préfère les dissidents, fussent-ils catholiques et de droite, aux commissaires du peuple ? Est-on de droite quand on refuse la marchandisation du corps des femmes et le commerce des enfants et que l'on préfère se retrouver aux côtés de Sylviane Agacinski qui s'y oppose ? Est-on de droite quand on ne souscrit pas à l'islamo-gauchisme et à ses options misogynes, phallocrates, antisémites, belliqueuses, homophobes, et que l'on préfère l'islam hédoniste du poète Adonis ? Est-on de droite quand on refuse de soutenir les crimes terroristes de Cesare Battisti et que l'on préfère l'action non-violente comme Albert Camus ? Est-on de droite quand on déplore que le retour du refoulé maastrichien exprimé par les Gilets Jaunes soit traité par le mépris et l'insulte, puis par la répression policière armée, et que l'on préfère la compagnie de Jean- Claude Michéa qui les comprend et les soutiens ? Ou se contente-t-on de faire l'histoire de la gauche et de rappeler que ce réel, son réel, a bien eu lieu ?
Penser l'impensé de la gauche, c'est vouloir la fin de cette gauche bifide, avec une langue libérale et une langue robespierriste. Ma gauche ne fait pas partie de cette gauche bifide, elle en et même très exactement l'antipode. C'est celle de l'individualisme libertaire qui se trouve forte de singularités qui installent dans l'Histoire leur révolte et leur rébellion, leur insoumission véritable et leur indocilité concrète au nom de la liberté. Il n'y a pas de liberté pour le peuple sous le joug de l'État maastrichien ni derrière les barbelés pour l'heure seulement idéologiques des robespierristes.
Voline avait bien raison - c'était la leçon de sa Révolution inconnue qui fut mon livre de chevet lors de ce séjour en URSS , c'est son esprit libertaire qui m'a animé et m'anime encore, jusqu'à cette heure où je vois les Gilets Jaunes mourir d'avoir été mordus par Macron puis étouffés par les anneaux constricteurs de Mélenchon.
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Alors qu'il est coutume de démasquer les hommes et les femmes politiques, Emmanuel Macron déjoue cette entreprise. Il n'est pas un masque et il n'en porte pas non plus. Plutôt cisèle-t-il aux frontons de nos institutions une série de mascarons qui présentent toutes les figures d'un registre symbolique, mythologique ou idéologique.
Nous allons parcourir les avenues, les couloirs et les escaliers régulièrement surmontés de ces ornements expressifs. Comme les dieux, les vertus, les monstres ou les passions du temps jadis, ils portent des noms. Au demeurant ils ne sont rien d'autre que des figures divines, vertueuses, monstrueuses ou passionnées - liste qu'on pourra prolonger à loisir. » Cette liste de mascarons, qui forment autant d'entrées du livre, comprend, entre autres : « Le Jeune », « Self-Fils », « Gilets jaunes », « Macronvirus »...
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Cruauté est devenu un autre nom du monde et la démocratie se voit progressivement vidée de sens.
La Démocratie en Cruauté ? On ne s'empressera pas de voir dans cette expression la seule substitution du nom de Cruauté à celui d'un nouveau monde dans le titre de Tocqueville, La Démocratie en Amérique. Ou alors, le nom " Etats-Unis " signifierait une crise, la crise de la souveraineté qui s'empare de l'Etat-nation en perte de ses limites. Mais le signifiant du même nom, si l'on ne prend pas une partie du monde pour le tout, aurait pu désigner une union virtuelle des Etats telle que les cruautés de la guerre en soient exclues.
La cruauté de l'homme serait-elle si indéracinable qu'elle affecte tous les régimes et tous les discours, économiques, sociaux, politiques, religieux ? Un au-delà de la cruauté - de sa raison, de sa pratique, de son principe - est-il encore pensable ?
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Les récents attentats de Paris et ceux qui les ont suivis de près en Afrique, venant après tant d'autres, depuis si longtemps et dans un contexte international particulièrement instable, portent à l'incandescence deux séries de questions : d'une part on se demande comment agir, jusqu'où la riposte belliqueuse est opportune ou du moins suffisante, d'autre part, puisque les pouvoirs politiques sont particulièrement mis en jeu, on se demande quelles sont au juste leurs marges de manoeuvre et leurs responsabilités précises (car on se retourne soudain vers eux alors qu'on était prêt la veille à les considérer comme les figurants d'un théâtre économique).
« Que faire ? » et « Quoi du politique ? » sont les deux faces d'une même inquiétude.
Peut-être le « faire », considéré comme production d'une action effective, est-il mis en suspens dès lors que l'idée même de la politique est brouillée. Aujourd'hui ce mot englobe tantôt l'ensemble des conditions d'existence et de sens, tantôt seulement une sphère limitée mais dont l'autonomie paraît douteuse.
Une seule chose est sûre, c'est la condamnation toujours recommencée de la « politique politicienne », singulière tautologie. Elle révèle le sentiment qu'il y a dans la politique elle- même la possibilité de son mésusage ou de sa caricature.
Une autre façon de contourner le problème est de distinguer « le » politique » de « la » politique (ou bien « the political » et « politics ». Cette différence de genre sert à magnifier une essence, un en-soi d'une pratique et tendanciellement une conception élevée d'une tâche besogneuse (même si non indigne.).
On ne peut y voir plus clair quant au « faire » que si on clarifie le sens de « politique ».
C'est ce qu'on voudrait entreprendre ici.
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Ce qui n'" appartient pas " à l'Europe est aussi, d'une façon ou d'une autre, " venu " à elle - et donc lui " appartient ", au moins en partie ; ce dont on fait le propre de l'Europe existe aussi en dehors d'elle - et donc ne lui appartient pas (ou plus) en propre.
De ces deux propositions, il est nécessaire de faire les prémisses de toute réflexion sur l'Europe et sur son identité, faute de quoi on s'expose à deux écueils qui sont, en même temps, des formes de violence récurrentes : désigner, marquer (quand ce n'est pas dénoncer ou condamner) dans l'Europe (à l'intérieur de ses frontières) ce qui ne serait pas européen (ce qu'on refuse à tout prix de reconnaître comme tel) et, dans un geste qui n'est pas symétrique, réserver à l'Europe tel ou tel trait supposé de son identité (la raison, le progrès, la science, les droits de l'homme, etc.).
L'Europe, ainsi, ne se définit pas autrement que par un double réseau de relations : celles, sans doute, que les " nations européennes " ont entretenues les unes avec les autres (leurs échanges, leurs importations réciproques, leurs traductions), mais celles, aussi, que les " Européens " ont construites avec ce qu'ils ont rêvé, imaginé ou fictionné comme leurs altérités. Interrogeant la pluralité des langues et des mémoires qui font l'Europe, c'est la signification de ce double réseau qu'Altérités de l'Europe entend interroger.
La réflexion y croise et sollicite quelques-unes des voix qui auront aidé à le penser : Herder, Mandelstam, Husserl, Patocka et Derrida.
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Contre l'empire de la surveillance
Julian Assange, Noam Chomsky, Ignacio Ramonet
- Galilee
- Debats
- 5 Novembre 2015
- 9782718609294
La révolution informatique et l'explosion d'Internet, deux formidables avancées technologiques, produisent des « dommages collatéraux » d'énorme envergure. Nul n'ignore, par exemple, que la protection de notre vie privée est désormais menacée par la surveillance permanente à laquelle nous soumettent ces merveilleux outils (smartphones, tablettes, ordinateurs) qui ont, apparemment, élargi notre espace de liberté... Mais on imagine mal à quel point nous sommes espionnés. Et donc contrôlés.
Dans un texte fort documenté, nourri d'exemples tirés d'expériences concrètes, Ignacio Ramonet dénonce ce nouvel « empire de la surveillance » qui défie les citoyens, restreint leurs droits civiques et met en péril une certaine conception de la démocratie. À l'appui de ses thèses, l'auteur convoque deux grands témoins avec lesquels il s'entretient : Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, et Noam Chomsky, l'un des plus grands intellectuels de notre temps.
Aussi bien Assange que Chomsky confirment le péril que représente, pour les individus libres, cet « empire de la surveillance », un monstre qui possède cent mille yeux et cent mille oreilles. Et qui ne dort jamais.
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Entre le despotisme de Richelieu et celui de Louis XIV, un intermède de désordre et de liberté : la Fronde, dont le souvenir se dépose bientôt dans un livre majeur : les Mémoires du cardinal de Retz. Que sont les Mémoires ? Un récit partial et allègre des événements, une galerie de portraits à l'eau forte, une écriture alerte, une ironie dont l'auteur ne s'excepte pas, et, sous-tendant tout cela, une vision désenchantée de la politique et de l'histoire, où une anthropologie pessimiste à la manière de Pascal se conjugue avec l'éthique cornélienne de la grandeur et de l'héroïsme.
Pour Retz, en cela fidèle à l'esprit de son temps qui est celui du baroque, un modèle guide la réflexion : celui du théâtre. La politique et l'histoire sont un spectacle, joué par des acteurs, les Princes, les Grands, devant un public silencieux, dont le jugement sera pourtant décisif, puisqu'il lui appartiendra d'accorder ce qui est recherché : la gloire. Cependant, la politique et l'histoire comme spectacle présentent certaines particularités : la pièce n'a pas d'auteur identifié et sa cohérence est rien moins qu'assurée ; les acteurs à la fois mûs et aveuglés par leurs passions, sont à des degrés divers insensés, individuellement et plus encore lorsqu'ils agissent collectivement ; l'État, terrain et enjeu de leur confrontation, est affligé d'une contradiction mortelle entre la proclamation du pouvoir absolu du monarque et l'inéluctable reconnaissance de la puissance de fait du peuple ; il ne peut survivre qu'en enveloppant cette contradiction d'un mystère impénétrable.
Enfin, la politique et l'histoire sont l'empire de la déraison et de l'irréel ; à la différence de ce qui se produit dans la nature, il n'y existe aucune proportion définie entre la cause et l'effet, et le hasard y tient une place irréductible ; par ailleurs, en politique et en histoire, l'imaginaire l'emporte sur le réel, et la parole compte plus que les actes. Dans un tel univers, l'action est malgré tout posible, parce que s'il n'y a pas de logique du réel, il y a bien en revanche une logique de l'action.
Celle-ci suppose, d'une part, la définition d'objectifs situés juste au-delà de la frontière reconnue du possible et, d'autre part, le respect d'une cohérence rigoureuse entre la fin et les moyens. Ainsi deviennent possibles des destinées héroïques qui, pour Retz, relèvent exclusivement d'un jugement esthétique : furent-elles grandes ? furent-elles belles ?
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Capitalisme, socialisme, écologie ; désorientations, orientations
Gorz/Kallscheuer
- Galilee
- 10 Octobre 1991
- 9782718603834
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Situations migratoires ; la fonction miroir
Collectif
- Galilee
- L'espace Critique
- 24 Mars 1977
- 9782718600581
Migrations, transplantations, le transfert est indispensable à l'État. L'appareil d'État est un appareil de déplacement, sa stabilité est assurée par des séries de processus gyroscopiques de délocalisation et de relocalisation. Ce qui se produit aujourd'hui dans le système de l'emploi temporaire est analogue aux déportations du travail. Dans le cas de l'immigré, il s'agit d'un déplacement dans l'espace ; dans celui de l'employé à temps partiel, il s'agit d'une migration dans le temps. Comme dans un miroir, apparaît alors un double espace-temps : celui, développé, de l'emploi et celui, sous-développé, du chômage, de l'inactivité. Simultanéité, à la géopolitique du travail, redessinée à partir des redéploiements industriels, correspond en écho une chronopolitique de l'exploitation du temps.
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« «Je pars en week-end, tu pars en vacances, il part à la retraite» : bien sûr, dans l'immédiat, que faire d'autre. Se contenter de solutions individuelles qui font «passer le temps». Et c'est bien sur cette illusion d'optique que les sociétés industrielles ont bâti leur trompe-l'oeil, sans se préoccuper des conséquences : l'espace français transformé en parc à loisir, la mer barricadée, la planète dévastée, les gens aliénés pire que jamais dans le travail et dans les villes. Jusqu'au jour où ils seront mis de force «en retrait», enfermés dans le ghetto du «troisième âge».
Que nous reste-t-il à faire sinon un jour crier : Non ! Non aux loisirs, non à la retraite, imaginons autre chose, juste pour voir. Proposons des idées ! Un autre les changera, un autre dira le contraire, un autre les modifiera : peu importe. Inventons ! » G. A.
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Ecrits sur la revolution textes politiques et lettres de prison - vol01
Blanqui A
- Galilee
- 21 Avril 1977
- 9782718600611
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Tombeau de l'intellectuel et autres papiers
Jean-françois Lyotard
- Galilee
- Debats
- 12 Avril 1984
- 9782718602585
« «L'intellectuel» : le rayonnement de l'esprit est une force politique. Voltaire, Zola, Sartre pèsent de leur nom d'écrivain dans les affaires publiques.
Mais si l'on juge que les fins politiques, quelles qu'elles soient, sont aujourd'hui telles que l'intelligence ne peut s'y plier sans s'encanailler ? Ni d'ailleurs refuser de s'en mêler sans s'abrutir ?
Tombeau pour célébrer le disparu. Et aussi pour voir que faire de son héritage. » J.-F. L.
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« Des guerres se poursuivent sans cesse sur les cinq continents. Partout, des foyers se rallument quand d'autres s'éteignent.
La menace nucléaire domine tous les conflits locaux.
Comment comprendre tout cela ? Comment les antagonismes économiques et sociaux conduisent-ils aux affrontements armés à notre époque ?
C'est à ces questions que répond ce livre.
Quel que soit le destin de l'humanité, aucun projet social ne peut se déployer s'il n'inclut pas une étude sans préjugés des fonctions de la guerre. » P. N.
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« Concentré des contradictions de notre temps, la querelle nucléaire est exemplaire. Les pyramides de Pharaon, l'horloge de Descartes, la mondialisation des techniques, devaient conduire à cette «toute-puissance faite machine» qui suscite les mêmes intérêts et les mêmes allergies à travers l'Occident entier. Après le pétrole, c'est avec l'atome que l'Europe et l'Amérique jouent au plus fin, sur le dos du tiers-monde. Jusqu'à quel retour de flamme ? Comment en sortir ? Signification du développement, place de la technique dans la société, place de l'homme dans l'écosystème, tels sont les enjeux. » L. P.
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Le spectre de désastres nouveaux hante désormais le monde.
Ils appartiennent essentiellement à deux catégories. d'une part, les crises géopolitiques de type nouveau provoquées par l'hyperterrorisme, l'ultranationalisme et les fondamentalismes. d'autre part, les atteintes à l'écosystème qui sont à l'origine de catastrophes naturelles ou industrielles de très grande ampleur. comment éviter ces nouveaux dangers qui menacent, à terme, la survie de l'humanité ?.
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Dans ce bref journal de guerre, on trouvera quelques pages d'humeur et de réaction vive qui se nourrissent de l'actualité et, en même temps, retrouvent la trace de réflexions amorcées au fil du temps, de notre temps.
On a déjà beaucoup glosé sur l'attentat du 11 septembre 200 1. Mais cet événement, cet " événement mutation " qui change les repères et les critères, oblige à repenser quelques catégories générales d'usage courant (l'événement lui-même, la colonisation et la décolonisation, la politique intérieure et extérieure, la religion), pour essayer de comprendre ce qui se passe et ce qui se vit, pour résister au flux impétueux des évidences programmées et reprendre le souffle sans perdre l'esprit.
Journal de guerre. À suivre sans doute. Car c'est une guerre civile planétaire qui vient de commencer, mais c'est aussi, avec ses pauses et ses reprises toujours inattendues et néanmoins prévisibles, une nouvelle guerre de Cent Ans qui s'annonce.