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Cuba, cette étoile dans la nuit : la lutte du peuple cubain
André Chassaigne
- Le Temps Des Cerises
- Petite Collection Rouge
- 15 Septembre 2023
- 9782370712769
L'ambition de l'auteur est de revenir sur la situation actuelle de Cuba. Si le parti pris d'un soutien à la Révolution cubaine est clairement affiché par l'auteur, la réalité est décrite sans filtre avec un regard sans concessions mais sans être pour autant donneur de leçon. L'auteur aborde tous les sujets, de l'analyse juridique de l'ambargo américain qui affecte l'Ile depuis presque 50 ans et de l'extraterritorialité du droit américain, à la question démocratique à Cuba, et nous donne ainsi les piste de compréhension d'une réalité cubaine très souvent mal connue. Le style de l'ouvrage est attrayant, et l'écriture sans langue de bois.
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La barbarie sans visage ; les torquemada du capitalisme
Maurice Cury
- Le Temps Des Cerises
- 29 Août 2009
- 9782841097869
La barbarie n'a plus le visage d'un tyran sanguinaire ou de hordes sauvages déferlant sur les empires civilisés (...) Aujourd'hui, certains prétendent que la barbarie viendrait du proche ou du lointain Orient : d'Irak, d'Iran, d'Afghanistan aux moeurs rétrogrades et liberticides ou de l'Afrique aux guerres tribales et génocidaires (...) Cette barbarie-là s'est construite en réponse à une autre, bien plus insidieuse et dévastatrice, une barbarie sans visage, la barbarie capitaliste, la barbarie néo-libérale et mondialisée.
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Cuba, Fidel et le Che ; ou l'aventure du socialisme
Danielle Blettrach, Jean-FranÇois Bonaldi
- Le Temps Des Cerises
- 5 Février 2008
- 9782841096718
« Le socialisme est tout à fait nouveau, à peine sorti de l'oeuf. Les bases et l'essence du capitalisme remontent à des milliers d'années. Par exemple, la propriété privée. Sauf que, durant ces milliers d'années, ce n'était pas seulement les choses, mais aussi les personnes qui étaient un objet de propriété. Depuis la fameuse Grèce. Dans ce sens, Athènes ne s'avère trop symbolique que comme expérience historique ou du fait d'une juste admiration de l'art qu'elle a été capable de développer, parce que c'était une société esclavagiste. Quatre pelés et un tondu se réunissaient sur une place et affirmaient : « Voilà la démocratie ». Le reste des citoyens n'avait pas de droits et l'immense majorité était des esclaves.Même les philosophes, qui étaient des sages et se croyaient justes, avaient un tas d'esclaves. Nous ne pouvons donc pas prendre exemple sur ce genre de démocratie.
Le capitalisme vient de l'époque d'Homère, voire d'avant Homère, ses bases remontent à des milliers d'années. Le socialisme remonte à peine à des dizaines d'années, il est encore dans les langes. Le socialisme, pourrait-on dire, en est à cette étape qu'on appelle périnatale dans les maternités, les six ou sept premiers jours de vie de l'enfant, qui sont les plus dangereux, et il faut donner des soins spéciaux.Il est donc logique que le socialisme, la plus juste de toute les idées, traverse des périodes difficiles. »Fidel Castro, 26 juillet 1991.
Essai de Danielle Bleitrach et Jacques-François Bonaldi
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Se libérer de Maastricht ; pour une Europe des peuples
Monique Weyl
- Le Temps Des Cerises
- 8 Mars 2003
- 9782841090969
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Le modèle allemand, une imposture ; l'Europe en danger
Bruno Odent
- Le Temps Des Cerises
- Penser Le Monde
- 11 Février 2014
- 9782841099986
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Le Monde arabe dans la longue durée ; un printemps des peuples ?
Samir Amin
- Le Temps Des Cerises
- Penser Le Monde
- 12 Septembre 2015
- 9782370710567
Samir Amin, économiste marxiste franco-égyptien, est depuis de longues années étroitement lié aux mouvements de lutte dans le tiers-monde. Figure intellectuelle marquante du Monde arabe, il a assisté aux mouvements des peuples qui se sont multipliés depuis 2011 dans cette partie du monde, en particulier en Égypte, son pays d'origine et le plus grand des pays arabes, point stratégique de référence dans la région. Dans ce livre, il analyse le mouvement, ses potentialités, mais aussi les dangers de dévoiement et de récupération qu'il court (comme par exemple celui de l'instrumentalisation de l'islam politique par les puissances occidentales). Au-delà de ces événements qui changent la face du monde, il montre comment, pour mieux comprendre le monde arabe, il faut l'envisager sur la longue durée. Cet essai est une esquisse fondamentale de l'histoire du monde arabe et de ses rapports avec les puissances impérialistes.
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Modèle allemand, une imposture ; l'Europe en danger
Bruno Odent
- Le Temps Des Cerises
- 31 Mai 2013
- 9782841099757
Le modèle allemand, voilà le salut. Une chronique quasi continue nous invite à nous plier à ses normes. Des « coûts salariaux » en diminution qui favorisent la compétitivité, des finances publiques à l'équilibre, le consensus des partenaires sociaux sur les orientations des directions d'entreprises. Nous n'aurions d'autre choix que de nous conformer à cette ligne ou de continuer à nous enfoncer toujours plus dans la crise. Et Angela Merkel ne ferait qu'assumer la « responsabilité de son leadership » en imposant le traité budgétaire et des règles de gouvernance rigoureuses aux pays les plus en difficulté. Une « aide » forcément assortie de conditions drastiques.
Ce livre montre combien ce modèle est un poison pour l'Allemagne et l'Europe. Les démontages sociaux engagés depuis vingt ans torpillent les acquis d'une Allemagne dont les performances industrielles étaient associées aux standards sociaux et salariaux les plus élevés d'Europe occidentale.
Bruno Odent est journaliste, chef du serviceMonde de l'Humanité. Germaniste, il est un spécialiste de l'économie et de la société allemande qu'il suit depuis plus de vingt ans pour son journal.
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Ecrits libertaires
Mikhail-Aleksandrovitch Bakounine
- Le Temps Des Cerises
- 15 Septembre 1997
- 9782841091089
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Renault 1947-1958 ; les années chaudes de la guerre froide
Roger Linet
- Le Temps Des Cerises
- 8 Mars 2003
- 9782841090860
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Lettre ouverte à une nouvelle majorité : pour un suffrage universel élargi aux immigrés
Denis Fernandez-recatala
- Le Temps Des Cerises
- 1 Juin 1997
- 9782841090990
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Des brigades internationales aux sans-papiers : crise et avenir de la solidarité internationale
Henri Curiel
- Le Temps Des Cerises
- 1 Décembre 1999
- 9782841092222
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Que veut dire décoloniser oe
Au sens premier, classique, c'est abandonner un territoire occupé à la suite d'une conquête. La décolonisation, entre les années quarante et soixante, a connu son heure de gloire et provoqué une célébration des vertus libératrices et démocratiques des anciennes métropoles, alias puissances coloniales. Consenties par accord réciproque, par négociation, par fatigue, ou arrachées par la force, les indépendances reconfiguraient le monde. L'Organisation des Nations Unies se voyait envahie de nouveaux venus. La France, en la matière, pouvait se prévaloir d'une riche et ancienne expérience, depuis le Code noir de Louis XIV jusqu'à l'Algérie. Cette mère-là avait décidément beaucoup de petits, dont Francis Arzalier établit impeccablement la liste, dénuée de tout humanisme. Mais perdre une guerre, comme ce fut le cas avec l'Algérie, ne signifie pas rompre tout lien. Décoloniser ne se confond pas avec fermer la porte. Au contraire, en fonction des conjonctures économiques, haute ou basse, on a eu affaire à deux types de situations. La première consistait à ponctionner, dans leur pays, des travailleurs à livrer aux entreprises, pour des emplois peu rémunérés, de la même façon que l'on avait massivement envoyé en première ligne des soldats de l'Empire durant les deux dernières guerres mondiales. La production, pas plus que la guerre, ne valait reconnaissance et, dans le second cas, même pas le droit à une retraite «du combattant» décente. L'autre modalité, en partie seulement liée à la précédente, concernait le phénomène de l'immigration. Les ex-colonisés, chassés de chez eux par la misère sociale ou la persécution politique, venaient s'installer à plein temps, chez nous, avec femme, enfants, langue, culture et religion, qui paraissaient fort indigestes, à l'inverse de la cuisine, bien vite nationalisée, quant à elle, puisque le dernier des racistes se régalait de couscous et que les enfants des écoles croyaient qu'il s'agissait là d'un plat typiquement national. Une sorte d'invasion à l'envers se produisait, le refoulé (colonial) faisant retour (en dépit de la décolonisation), et la forteresse (ex-colonisatrice) ne parvenant pas, malgré de nombreuses «politiques de l'immigration», de plus en plus draconiennes, à contenir le flux. La chose devenait d'autant plus complexe que les immigrés en question n'étaient majoritairement plus des étrangers mais bel et bien des Français.