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Sciences humaines & sociales
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Le choeur des voix contemporaines est unanime : la liberté est menacée et recule aussi bien en France qu'en Europe ; il faut revendiquer, réclamer encore et toujours, pour sacrifier au rite nihiliste et bien-pensant de la liberté narcissique.
Face à une telle imposture, il est temps de dire et proclamer que jamais dans l'histoire humaine les libertés de la personne, telles qu'elles ont été communément conçues à la fin du XVIIIe siècle en France et aux États-Unis, n'ont été aussi juridiquement protégées. L'arsenal des textes internationaux, constitutionnels et législatifs est immense et méconnu. Cet océan de ressources normatives a pour corollaire une multitude de procédures internes et européennes, qui sont à la disposition du justiciable pour assurer la défense de ses libertés, dans des conditions qui fragilisent souvent les lois applicables.
Le Conseil constitutionnel, le Conseil d'État et le juge judiciaire sont à l'oeuvre, chacun dans son périmètre de compétence, sous le regard vigilant des cours de Luxembourg et Strasbourg, qui condamnent la France plus souvent qu'il ne paraît. Par ailleurs, la revendication incessante de davantage de libertés s'accompagne paradoxalement d'une perte réelle et grave de leurs sens et de leurs indispensables corollaires. Nos contemporains oublient que vivre libre c'est aussi, au-delà de l'égocentrisme ambiant et de la frénésie des déclarations de droits, comprendre la mission de la puissance publique dans un régime de gouvernement modéré, mesure l'importance de l'organisation politique et la structure des pouvoirs et intégrer la dimension aussi sociale de l'exercice collectif des libertés.
Vivre libre c'est enfin promouvoir l'ordre public et le principe de sécurité, respecter la fonction libératrice de la règle de droit et ne jamais oublier que liberté et responsabilité individuelle sont inséparables, dans le service du bien commun.
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De René Coty à Charles de Gaulle ; naissance d'une République
Jean-Paul Ollivier
- Ipanema
- 9 Mars 2017
- 9782364781337
1958. La France vit en plein cauchemar. La IVe République se décompose, minée par des querelles politiciennes sur fond d'affaire algérienne. Le président de la République, René Coty, est obsédé par la réforme de l'État qui lui apporterait des pouvoirs équilibrés. Dans sa pensée profonde, le recours au général de Gaulle est la seule issue à la crise. Mais la majorité des parlementaires n'écoute pas le Président.
Après des semaines passées dans un climat de guerre civile, De Gaulle accepte de former le gouvernement. Pour lui, le but est de bâtir une république nouvelle avec un État et un peuple souverains. Bientôt cette Ve République fêtera ses cinquante ans et Jean-Paul Ollivier de remettre la lumière sur cette période trouble de l'histoire de notre pays. Quel prix a le changement ? Par quels sacrifices est née la république dans laquelle chacun de nous se réalise en tant que citoyen ? Quelles manoeuvres politiciennes ont permis la réforme ? Ce sont les questions auxquelles cet ouvrage souhaite répondre.
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Des larmes de bonheur, des embrassades, des vivats... Ce 12 juillet 2005, Albert II célèbre son avènement.
Rassemblés sur la place du Palais, les monégasques sont venus acclamer leur prince. Le successeur de Rainier III est âgé de 47 ans et se présente « sereinement » devant ses compatriotes, fort de l'expérience, qui, dit-il, lui a donné toute la confiance nécessaire dans l'exercice de ses fonctions comme dans sa vie privée. D'emblée, le jeune chef d'État impose de nouvelles priorités pour son pays, une vision, de nouveaux engagements. Une autre image. Les années qui suivent seront bien celles de tous les changements, de toutes les promesses.
Albert II de Monaco : dix ans de règne se présente à la fois comme la chronique de ses premières années de pouvoir et le récit de la métamorphose d'un homme pour qui l'accession au trône des Grimaldi s'est - aussi - accompagnée d'un cheminement sur la voie de l'accomplissement et du bonheur personnels. Le voilà aujourd'hui chef de famille, époux et père aux côtés de la princesse Charlène.
Au fil des pages et grâce à de nombreux documents et photos inédits, publiés ici pour la première fois avec l'accord du souverain, un portrait tout en sensibilité et en authenticité se dessine : celui d'un couple princier profondément uni, d'un chef d'État engagé au service de la Principauté et de son avenir. Un livre événement. À la découverte de l'intimité du règne...
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Le choeur des voix contemporaines est unanime : la liberte´ est menace´e et recule aussi bien en France qu'en Europe; il faut revendiquer, re´clamer encore et tou- jours, pour sacrifier au rite nihiliste et bien-pensant de la liberte´ narcissique. Mais, la revendication incessante de davantage de liberte´s s'accompagne paradoxalement d'une perte re´elle et grave de leurs sens et de leurs indispensables corollaires. Nos contemporains oublient que vivre libre c'est aussi, au-dela` de l'e´gocentrisme ambiant et de la fre´ne´sie des de´clarations de droits, comprendre la mission de la puissance publique dans un re´gime de gouvernement mode´re´, mesurer l'importance de l'organisation politique et la structure des pouvoirs et inte´grer la dimension sociale de l'exercice collectif des liberte´s. Vivre libre c'est enfin promouvoir l'ordre public et le principe de se´curite´, respecter la fonction libe´ratrice de la re`gle de droit et ne jamais oublier que liberte´ et responsabilite´ individuelle sont inse´parables, dans le service du bien commun.
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Je me suis résigné à écrire, non pas comme un documentaliste soucieux d'exhaustivité. Mais comme un acteur-témoin de l'histoire, soucieux de fixer les idées et les événements instructifs pour la postérité. Vais-je me dévoiler totalement dans ces confidences ? Nombreux seront déçus, surtout ceux qui espèrent y découvrir les secrets de mon initiation aux rites mwéné, au coeur de la forêt sacrée d'Edou, la frondaison peuplée d'esprits mystérieux appartenant au monde de la nuit. À la vérité, j'ai toujours aimé écrire, lire et corriger. J'aurais pu en faire un métier. Il convient de souligner, sans prétention aucune, que ma passion pour l'écriture et les belles lettres remonte à mon passage au Collège normal d'instituteurs de Dolisie, chef-lieu du département du Niari, dans le sud-ouest du Congo. Mes enfants, mes proches et mes collaborateurs sont unanimes sur mes dispositions à l'écriture. Ils attendent avec une certaine délectation la narration des choses vues et vécues de ma carrière, comme auteur ou comme acteur. Mes homologues, les prestigieux inspirateurs, et ma famille restent convaincus qu'un jour, je m'emploierai à consigner ma longue expérience sur des folios, au profit de la jeunesse africaine et congolaise.