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Sciences humaines & sociales
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Le néolibéralisme a triomphé à la faveur des crises consécutives à l'effondrement du système monétaire international. Cet effondrement fait suite à la décision unilatérale des états-Unis de mettre fin, en 1971, à la convertibilité du dollar en or, condition de son adoption comme monnaie internationale. La révolution conservatrice a prospéré sur la base des effets de ces crises imputées aux différentes formes d'état-providence et aux interventions sociales de l'État. Les néolibéraux font appel aux conservatismes les plus rétrogrades pour remettre en cause la démocratie et les droits humains et pour justifier les inégalités et la « misère du monde » induite par leurs politiques. Les différentes expressions de la révolution conservatrice, une fois au pouvoir, adoptent les politiques les plus agressives du néolibéralisme en réduisant le rôle social de l'État et en s'attaquant aux libertés, aux droits socio-économiques et aux services publics. La lutte contre le néolibéralisme et la révolution conservatrice passe, entre autres, par le développement, au niveau international comme au niveau de chaque pays, de solidarités supérieures à celles qu'offrent les appartenances et les liens de sang, de terroir, de religion, de langue, d'origine, etc. La promotion d'un lien social sur la base de telles solidarités, est irremplaçable du point de vue d'un humanisme universel soucieux de libérer les individus du carcan des solidarités mécaniques qui s'imposent à eux comme des fatalités.
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« Je suis un historien, je ne suis pas un passeur de pommade ». Le grand penseur et historien tunisien, Mohamed Talbi a tenu, d'emblée, à nous avertir : il ne faut pas compter sur lui pour faire dans la nuance, ni pour user de circonlocutions s'agissant d'un régime « qui a fait de la Tunisie un goulag ». Son réquisitoire contre Ben Ali et le Changement « maudit» sera d'autant plus implacable qu'il sera solidement argumenté. L'ouvrage, achevé en septembre 2007, à mi-chemin entre l'autobiographie et le livre d'histoire, intitulé « Goulag et Démocratie » sera refusé par toutes les grandes maisons d'édition étrangères comme le Seuil, Albin Michel, Fayard, Plon, ce qui en dit long sur la conspiration du silence dont a bénéficié Ben Ali pendant 23 ans. De guerre lasse, M. Talbi le lancera sur internet sous le titre... « Le rap dans la musique moderne » avant d'être effacé par qui vous imaginez. L'auteur dut attendre le départ de Ben Ali pour le publier en février « à compte d'auteur »,
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Un ouvrage qui retrace l'épopée d'une jeune équipe de journalistes tunisiens qui a eu le mérite de lancer la première revue tunisienne de la femme. Ce livre devient ainsi la chronique d'une époque charnière dans le développement de la société tunisienne d'entre les deux guerres.
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Jours intranquilles - chronique de 10 ans de revolutions arabes
Bounenni Bassem
- Nirvana
- 10 Novembre 2021
- 9789938940497
Comment peut-on écrire, à main levée, la chronique d'événements dont on était témoin alors que leurs aboutissements sont toujours inachevés?
L'auteur prend son courage à deux mains pour raconter ici son périple à travers les pays arabes secoués par un mouvement de protestation populaire.
Il accompagne des Tunisiens goûtant à la liberté, au lendemain du départ de Zine El Abidine Ben Ali, décrit la chute de Raqqa, en Syrie, révèle la machine de propagande d'Al-Qaida suite à la découverte de documents dans un camp délaissé au Yémen. Il assiste au coup d'État en Égypte et observe de près les déchirements de la Libye.
Ce journal a été écrit dans des chambres d'hôtels, des maisons de fortune, à bord d'un vol ou sur le chemin de retour d'un terrain hostile, le tout sur le vif avant de prendre sa forme finale, dix ans après le déclenchement de ce qui a été communément appelé «Printemps arabe». -
Cet ouvrage est un recueil d'articles de presse écrits par l'auteur dans différents journaux tunisiens. Ces articles portent sur la situation politique tunisienne et sur le déficit démocratique de la Tunisie de l'après-indépendance, tant sous le régime de Bourguiba que sous celui de Ben Ali, deux régimes autoritaires successifs affirmés. La démocratie a été souhaitée, notamment avec insistance depuis les années 1970, par les démocrates, la classe moyenne, les élites, les étudiants et les militants politiques. Elle avait des chances d'accompagner la modernité tunisienne, l'effort de scolarisation, de développement, l'élargissement d'une classe moyenne. Mais elle a été malmenée par deux pouvoirs successifs, portés par la personnalisation du pouvoir.
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Magie et sacre de l'odeur ; la tradition des encens en Tunisie
Nacef Nakbi
- Nirvana
- 1 Janvier 2016
- 9789973855947
Ce livre constitue une étude développée et approfondie sur la tradition des encens dans le Sud tunisien, lequel se trouve, sur le plan de l'enquête ethnographique proprement dite, étendu à l'ensemble du pays dans un souci d'exhaustivité. L'effort, sur le plan théorique, est celui d'apporter une contribution suffisamment consistante à l'étude de l'ethnopsychologie des odeurs rituelles en Tunisie. Cette étude aborde divers aspects comme les différentes substances osmologiques qui entrent dans la composition des bkhrs en Tunisie, la systémologie hypercomplexe des odeurs rituelles en Tunisie selon deux perspectives distinctes et complémentaires, ainsi qu'une sorte de cartographie olfactive et un large inventaire des systèmes et des rites thuraires qui marquent, de leurs empreintes odorantes, aussi bien le quotidien des gens que les évènements insignes de leur existence.
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L'islam politique face à la société tunisienne ; du compromis politique au compromis historique ?
Zine Elabidine Hamda Cherif
- Nirvana
- 1 Décembre 2016
- 9789973855985
Révolution, fuite du dictateur, dissolution du parti destourien, élections libres, islamisme au pouvoir, assassinats politiques, terrorisme islamiste, manifestations, négociations, alternance au pouvoir, recompositions politiques, tout cela et plus en cinq ans, depuis le déclenchement de l'insurrection en Tunisie. De l'enchantement révolutionnaire, le peuple passe au désenchantement, de l'euphorie à l'apathie. La réflexion contenue dans cette contribution part de ce constat. Elle est motivée par les tentatives hégémoniques de l'islam politique qui a profité de l'avènement de la révolution dans l'histoire nationale pour essayer de renverser les équilibres sociaux établis. Les assassinats abjects prémédités de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi ont ouvert un chapitre nouveau dans l'histoire de la Tunisie, empreint de terreur, de violences et d'attentats dont les derniers ont ensanglanté à plusieurs reprises l'année 2015. Ces actes sont une preuve supplémentaire de la tentation fasciste des mouvements islamistes que cet essai tentera d'analyser. Ce livre se veut une réflexion sur les éléments profonds constitutifs du devenir même du Tunisien, de la tunisianité. Il propose également une contribution humble et personnelle en vue de consolider le processus de mise en oeuvre des valeurs et principes du vivre-ensemble pour assurer l'irréversibilité des libertés conquises et permettre au peuple, dans toutes ses composantes, une vie digne et libérée de tous les despotismes et des différentes formes d'intégrisme.
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Je ne pense pas que la thèse selon laquelle il y a des «obligations» qui naissent pour les Etats en dehors ou contre leur volonté soit vérifiable en droit international positif et c'est la raison pour laquelle je soutiendrai la thèse passée de mode selon laquelle la volonté des Etats est encore au fondement du droit international. Que la renonciation au volontarisme soit un effet de mode, cela est certain. C'est, je le crois, le plus souvent par mimétisme que dans les Etats du tiers-monde, y compris dans le mien, la plupart des cours et des manuels de droit international adoptent ce positionnement. Je ne suis pas de ceux qui tiennent le dépassement de la volonté de l'Etat pour un progrès. Je considère que l'objectivisme sous ses différentes formes, aujourd'hui dominant dans la littérature universitaire, est, dans le meilleur des cas, utopiste et, dans le pire, dangereux pour les Etats les plus faibles. Je considère qu'il est à la fois vrai et heureux que « les règles de droit liant les Etats procèdent [...] de la volonté de ceux-ci ». En d'autres termes, cette thèse est juste dans les deux sens du mot : elle n'est pas fausse et elle est une protection pour les moins puissants. C'est ce qui explique que j'ai pu réunir dans le titre de cet ouvrage un mot qui désigne un système formé d'hypothèses vérifiées et de règles logiques (une théorie) et une appartenance, un parti pris politico-culturel (tiers-mondiste).
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«Baccar Gherib nous fait vivre dans ce livre les tourments de la vie carcérale d'Antonio Gramsci, les rebondissements de ses relations avec son épouse et ses camarades, les différents visages de sa résistance. Il décrit les postures adoptées : celle de l'intellectuel qui étudie et contribue à l'élaboration de la pensée et de la stratégie de sa famille politique, du père qui se préoccupe de l'éducation et de l'avenir de ses enfants, du conjoint préoccupé par l'état de santé de sa compagne et par le devenir de sa relation avec elle, du fils qui veut rassurer ses parents, etc. L'auteur ressort des lettres de prison de Gramsci la force et la volonté de résistance de ce dernier sans passer sous silence ses moments de faiblesse dans lesquels peuvent se reconnaître celles et ceux qui ont connu l'expérience carcérale. Fin connaisseur de la vie et des écrits de Gramsci, Baccar Gherib a voulu rendre hommage à une grande figure du mouvement communiste de la première moitié du XXe s. en le restituant dans son humanité, à travers une empathie admirative du 'grand penseur sarde' qui a 'su résister - et survivre - à la lourde peine que lui a infligée le Tribunal spécial pour la défense de l'Etat' ».
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Il faut reconnaitre qu'en Tunisie, le Dialogue national a pu aller jusqu'au bout de sa logique. Ce dialogue a pu réunir des acteurs politiques, des organisations professionnelles, syndicales et des représentants de la société civile, comme dans les « Assises nationales du Sénégal » , qui ont largement permis de débloquer une grave crise politique et institutionnelle, une situation sans issue, à travers des procédés d'ordre dialogique et consensuel. Ce livre est le résultat d'une enquête de terrain menée entre novembre 2014 et juillet 2015 et qui visait à recueillir des données de première main des parties prenantes engagées dans le dialogue national, à travers 26 interviews conduites avec les responsables de partis politiques de représentants du quartet et de figures de la vie politique qui ont participé au dialogue national ou qui l'ont observé de l'extérieur.
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De la constitution à l'accord de Carthage ; les premières marches de la Deuxième République
Hatem M'rad
- Nirvana
- 1 Décembre 2016
- 9789973855992
La IIe République est peut-être mal née. Elle est en train de payer le prix d'une Constitution un peu trop transactionnelle, objet de tiraillements et de marchandages politiques entre séculiers et islamistes. Ces derniers, ont rudement négocié à l'ANC, en position de force, un régime parlementaire tendant à l'éclatement des pouvoirs entre plusieurs autorités politiques, de telle sorte que même renvoyés à l'opposition, ils puissent détenir encore de l'influence à défaut des clefs de l'Etat.Pour contourner l'obstacle politique, rassurer une opinion désemparée, contrariée par la lenteur des réformes, la montée de la corruption et la gravité de la situation économique, le Président de la République a proposé aux différents partis l'idée d'un gouvernement d'union nationale, devant mettre en oeuvre d'un commun accord un programme d'urgence contenant une liste de priorités, en vue de faire redémarrer la machine étatique, essoufflée par les crises multiples. Ce livre retrace les différents évènement qui ont marqué cette période qui a vu les premiers linéaments, voire les premiers balbutiements, de la nouvelle République, symbolisant la rupture avec le système autoritaire.
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Tunisie medievale - ses artistes-artisans et ses tissus precieux
Ben Mansour Habib
- Nirvana
- 12 Février 2019
- 9789938940978
Faire revivre et réhabiliter dans ses justes droits l'Ifriqiya médiévale à par- tir du créneau des textiles précieux et des métiers qui en dépendent, tel est le défi relevé et largement réussi par cet ouvrage, fruit d'un travail engagé et d'investigations de longue haleine de la part de Habib Ben Mansour expert international en tissages ras. Rien que la teneur du titre, qui nous sort de l'ordinaire récurrent des publications, la démarche entreprise par l'auteur pour s'attaquer à un sujet à la fois ignoré, insoupçonné, pour ne pas dire occulté, et les résultats obtenus, bousculent étonnement les idées reçues, prises trop long- temps comme des vérités absolues et inaliénables. La touche romancée dont a été écrit ce livre qui nous fait déambuler d'une période à l'autre, dans un esprit de continuité, de l'Antiquité à l'époque moderne, en passant par les périodes byzantine, aghlabide, ziride, hafside et husseinite, et qui à force de répétitions et d'insistance qui crient l'évidence, nous fait plonger dans une ambiance réelle et non fictive digne des Mille et une nuits.
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Les textes réunis dans cet ouvrage mettent en perspective des terrains dits sensibles dans l'espace maghrébin et au-delà, dans des contextes démocratiques et autoritaires. Ils éclairent les enjeux qui se posent aux chercheur.e.s lorsqu'elles et ils font face à des groupes sociaux peu visibles ou stigmatisés, des situations dangereuses, des pratiques illégales ou encore des objets tabous. Loin de toute posture de surplomb, l'ouvrage offre des réflexions inédites sur l'activité de recherche et de fabrique de connaissances au plus près des multiples défis que pose l'étude des terrains sensibles.
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De quoi demain sera-t-il fait ? le monde arabo-musulman fait sa revolution
Lakhdhar Latifa
- Nirvana
- 1 Mars 2013
- 9789973855558
Le monde arabo-musulman fait sa révolution et se démène pour rompre avec un despotisme plus que millénaire. Mais, il se trouve que cet événement historiquement grandiose, réalisé d'une manière spontanée par des masses attachées sereinement à leur islamité n'a bouleversé que pour un temps les préjugés portés par le monde sur l'Islam et sur sa présupposée incompatibilité et le projet démocratique. La cause est alors évidente : l'Islam est loin d'avoir conçu et réalisé les conditions de son intégration à la modernité, l'alternative qu'il pose à l'avenir démocratique des musulmans attend encore d'être tirée au clair, l'arrivée au pouvoir des islamistes porteurs de sa version orthodoxe médiévale est en train d'exacerber cette réalité et l'idée d'un Islam préalablement et théologiquement modéré se révèle de l'ordre de l'opinion plus que de celui de la vérité.
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On souhaite pleinement et sinceÌ€rement eÌ‚tre plus clair, plus explicite pour pouvoir dire. Une reÌvolution comme beaucoup de choses se vit, mais ne se raconte pas. La peur nous vient d'eÌ‚tre pris de cours ou de laisser l'eÌmotion nous devancer. Les commentaires qui accompagnent les eÌloquentes photographies de l' A.F.P. ne sont laÌ€ que pour indiquer les chemins de foreÌ‚t. Les vraies explications, les deÌveloppements demeurent du ressort du coeur et de l'esprit. Un poeÌ€te vit la proximiteÌ d'une reÌvolution aÌ€ sa manieÌ€re et il tient aÌ€ rapporter ce teÌmoignage avec tout le recul qu'il peut y mettre. Le reste devient une affaire de ressenti et de choix. En Tunisie, ouÌ€ la seÌcheresse est une des composantes du climat, les oueds invisibles ont longtemps eÌteÌ alimenteÌs par les larmes du peuple. Inutile d'ajouter que la taÌ‚che eÌtait aiseÌment faciliteÌe par la nature de ceux qui nous gouvernaient. La ReÌvolution du 14 janvier 2011 a rameneÌ la pluie dans nos champs et nos plantations. No
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La rue arabe sonne l'heure de la liberté ; autopsie d'un complot de la géopolitique occidentale
Kamel Khelifa
- Nirvana
- 1 Janvier 2011
- 9789973855374
Cet ouvrage, jeté comme une bouteille à la mer, est porteur d'un message votif de réveil des consciences des peuples sur les forfaits perpétrés depuis des siècles par l'impérialisme occidental, à l'origine de bien des malheurs du monde en général et arabo-musulman en particulier
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La jeune démocratie tunisienne a visiblement deux visages, ou plutôt deux têtes rattachées à un même corpus, comme Janus, ce Dieu de la mythologie romaine. Un visage positif dans la durée et dans la profondeur. Cette démocratie se consolide de proche en proche, d'élection en élection, élargissant sans rupture la sphère des libertés. Si l'élection est le coeur de la démocratie, elle est de plus en plus régulière, plurielle, contrôlée, transparente, disputée, valide et incontestable. Un autre visage négatif dans le quotidien, dans l'instant, aussi acrobatique qu'alarmant et récusable. Un visage terne qui semble défigurer les bienfaits de l'autre visage, plus avenant. Les deux visages ne se rencontrent pas. Et pourtant, ils coexistent et se confondent dans une seule démocratie en mal de repères. C'est ce qui ressort de l'ensemble de nos chroniques, écrites entre 2018 et 2020 (jusqu'à fin août 2020 et l'annonce du gouvernement Mechichi). Ce livre suit au jour le jour les deux visages de la démocratie tunisienne, sans omettre d'évoquer les incertitudes des démocraties étrangères et les événements de politique internationale.
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Chemins de l hermeneutique
Seddik Raouf
- Nirvana
- La Bibliotheque Universitaire
- 30 Septembre 2020
- 9789938530520
« Les puissances inouïes du réel, qui frappent l'homme de plein fouet, le poussent à se confronter à ses limites : limites de la conscience, limites du corps, limites de la raison, de l'humanité même de l'Homme. C'est alors qu'il est saisi par les forces désorganisatrices du rêve et de l'affabulation, par la violence démoniaque des passions, par le vertige d'une pluralité de dimensions qui se font écho ; une nécessité le contraint à plonger dans les abîmes où intérieur de l'âme et extériorité du monde ne se distinguent plus, à voyager jusqu'aux confins du monde connu[...]Cette aventure, c'est celle de la littérature. C'est dans la continuité de cette logique propre à la limite, que j'ai écrit ces textes. J'ai toujours souhaité écrire sur Murakami. La logique de sa littérature m'a fasciné, j'ai donc voulu explorer le fil de cette logique onirique qui produit sur le lecteur cette magie singulière. Puis j'ai poursuivi cette approche dans d'autres oeuvres qui ont exercé sur moi une fascination particulière, la fascination de la limite. »
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L'ouvrage collectif, que nous présentons aujourd'hui aux lecteurs sous le titre Un siècle d'activités communistes en Tunisie, rassemble un certain nombre d'articles présentés durant le colloque international organisé par la Cité de la Culture à Tunis, du 24 au 26 mars 2021. Le livre contient également des contributions et d'autres suppléments qui ont été ajoutés afin que cet ouvrage collectif puisse jeter le plus de lumière sur cet événement historique qui a eu des prolongements pendant tout un siècle.lt;br /gt;lt;br /gt;
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Depuis la révolution de 2011/2010, de nombreuses questions se posent aussi bien pour les Tunisiens que pour les observateurs avertis : pourquoi la Tunisie est le seul pays, dudit « printemps arabe », à avoir « réussi » sa « révolution » ? Pour quelles raisons le processus révolutionnaire n'a pas dégénéré en violence, malgré les assassinats politiques et le développement du terrorisme ? Dans quelle mesure le compromis constitue un rempart contre la violence ? Est-il pertinent de parler d'« exception tunisienne » ? ; En réunissant les meilleurs spécialistes en la matière, cet ouvrage collectif a l'ambition de développer une réfexion sociohistorique transversale et comparative à partir du prisme de l'idée-force de compromis. Le champ d'investigation est centré sur la société tunisienne, mais un regard comparatif sur d'autres expériences nationales de compromis permet d'alimenter le débat. D'où l'intérêt porté à des pays occidentaux - Allemagne, Belgique, Italie et Etats-Unis - mais aussi à d'autres pays arabes - Algérie, Liban, notamment.
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Etre noir, ce n'est pas une question de couleur - rapport d'enquete : les representations du racisme
Adelhamid/Elfargi
- Nirvana
- 1 Décembre 2017
- 9789938940213
BILINGUE FRANÇAIS/ARABE Au printemps 2016, une enquête de terrain sur les sentiments d'injustice chez les jeunes a eu lieu, parallèlement à d'autres régions, dans la ville de Kébili et ses alentours. Cette enquête orientée vers une problématique plus générale ne pouvait pas prendre pour objet, de manière spécifique, les sentiments d'injustice liés aux formes de discrimination raciale observée dans la région. C'est ainsi que le projet d'un travail plus ciblé sur le vécu de la discrimination raciale auprès de la population noire de la région a vu le jour grâce à l'heureuse initiative de l'Association Nachaz avec l'idée d'élargir l'espace d'investigation et le prisme d'observation à d'autres lieux où le même problème se pose.
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La sociologie pragmatique & l?etude des societes maghrebines
Nachi Mohamed
- Nirvana
- 1 Avril 2019
- 9789938530018
Cet ouvrage vient apporter une pierre à l'édifice qu'il faut ériger pour répondre aux défis que rencontrent la sociologie et les sciences sociales au Maghreb face aux mutations de ces sociétés. Certes, après la révolution de 2010-2011 en Tunisie, la sociologie s'est libérée de la tutelle de l'Etat et les enquêtes empiriques dans différents domaines se sont multipliées, sur les jeunes, les femmes, les espaces publics, les mouvements sociaux, la justice sociale, etc., mais, les élaborations théoriques demeurent parfois insuffisantes, sinon absentes ! Or pour la sociologie comme pour les autres disciplines des sciences sociales, nous avons besoin de grilles d'analyse et de problématiques théoriques bien ancrées. A cet égard, la sociologie pragmatique peut nous fournir certains appuis théoriques et conceptuels pour l'étude des sociétés maghrébines.
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Le cerveau peut-il être un enjeu philosophique pour Wittgenstein? Si oui, dans quel sens peut-il l'être sachant que pour Wittgenstein «la philosophie n'est pas une science de la nature», que son but est «la clarification logique des pensées» (Tractatus, 4.111 et 40112). La philosophie est une thérapie qui permet de nous guérir des maladies du langue et toute solution à un problème philosophique se trouve dans notre langage. Par conséquent, les résultats auxquels la philosophie peut aspirer «consistent dans la découverte d'un quelconque non-sens, et dans les bosses que l'entendement s'est faites en se cognant contre les limites du langage. Ce sont ces bosses qui nous font reconnaître la valeur de cette découverte» (Recherches Philosophiques, 119).