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La Cinquieme Couche
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Journal cartographique Tome 1 : Intérieur nuit (2011-2019)
Mathieu Bourrillon
- La Cinquieme Couche
- 17 Mai 2024
- 9782390081043
«... Au lieu d'une vision à l'exclusion des autres j'eusse voulu dessiner les moments qui bout à bout font la vie, donner à voir la phrase intérieure, la phrase sans mots, corde qui indéfiniment se déroule sinueuse, et, dans l'intime, accompagne tout ce qui se présente du dehors comme du dedans. (...) faisant buisson ici, enlacement là, plus loin livrant bataille, se roulant en pelote ou - sentiments et monuments mêlés naturellement - se dressant, fierté, orgueil, ou château ou tour...».
Henri Michaux
Intérieur nuit et Lignes de crêtes forment l'atlas d'un espace introspectif, une cartographie du théâtre du quotidien.
Ces deux recueils de dessins proposent l'exploration d'un territoire imaginaire en élaboration.
Chaque page déploie une atmosphère narrative qui est l'amorce d'un récit, dont le titre sert de guide.
Si les registres graphiques varient (tension vers l'abstraction, éléments de réalisme, de grotesque, etc.), l'utilisation d'une seule technique (le crayon graphite) et de thèmes récurrents (se battre, aimer, mourir, dormir, lire, crier, marcher, etc.) assurent la cohérence de l'ensemble. Les scènes absurdes d'Intérieur nuit et de Lignes de crêtes renvoient avec humour au théâtre de notre quotidien.
Cette carte est l'atlas d'un espace introspectif qui renvoie au réel.
Le sous-titre, journal cartographique, rappelle que cette itinérance n'a pas de fin, le dessin se poursuivant sans cesse, lui aussi, au-delà des bords de page : toutes les pages, combinées, forment une vaste mosaïque, un tout qui renvoie aux notions de temps et de mémoire, à l'idée d'architecture mémorielle, propre aux orateurs de l'Antiquité.
La règle mnémotechnique utilisée ici consiste à construire le discours comme une architecture, avec ses chambres. Chacune des pièces contient une image frappante : « il faut aider la mémoire en suscitant des chocs émotionnels à l'aide de ces images frappantes et inhabituelles, belles ou hideuses, comiques ou grossières. » (Frances Yates L'art de la mémoire). Les vues d'ensemble sont des métadessins, qui permettent le survol de l'espace et du temps du périple. -
Journal cartographique Tome 2 : Lignes de crête (2019-2022)
Mathieu Bourrillon
- La Cinquieme Couche
- 17 Mai 2024
- 9782390081036
«... Au lieu d'une vision à l'exclusion des autres j'eusse voulu dessiner les moments qui bout à bout font la vie, donner à voir la phrase intérieure, la phrase sans mots, corde qui indéfiniment se déroule sinueuse, et, dans l'intime, accompagne tout ce qui se présente du dehors comme du dedans. (...) faisant buisson ici, enlacement là, plus loin livrant bataille, se roulant en pelote ou - sentiments et monuments mêlés naturellement - se dressant, fierté, orgueil, ou château ou tour...».
Henri Michaux
Intérieur nuit et Lignes de crêtes forment l'atlas d'un espace introspectif, une cartographie du théâtre du quotidien.
Ces deux recueils de dessins proposent l'exploration d'un territoire imaginaire en élaboration.
Chaque page déploie une atmosphère narrative qui est l'amorce d'un récit, dont le titre sert de guide.
Si les registres graphiques varient (tension vers l'abstraction, éléments de réalisme, de grotesque, etc.), l'utilisation d'une seule technique (le crayon graphite) et de thèmes récurrents (se battre, aimer, mourir, dormir, lire, crier, marcher, etc.) assurent la cohérence de l'ensemble. Les scènes absurdes d'Intérieur nuit et de Lignes de crêtes renvoient avec humour au théâtre de notre quotidien.
Cette carte est l'atlas d'un espace introspectif qui renvoie au réel.
Le sous-titre, journal cartographique, rappelle que cette itinérance n'a pas de fin, le dessin se poursuivant sans cesse, lui aussi, au-delà des bords de page : toutes les pages, combinées, forment une vaste mosaïque, un tout qui renvoie aux notions de temps et de mémoire, à l'idée d'architecture mémorielle, propre aux orateurs de l'Antiquité.
La règle mnémotechnique utilisée ici consiste à construire le discours comme une architecture, avec ses chambres. Chacune des pièces contient une image frappante : « il faut aider la mémoire en suscitant des chocs émotionnels à l'aide de ces images frappantes et inhabituelles, belles ou hideuses, comiques ou grossières. » (Frances Yates L'art de la mémoire). Les vues d'ensemble sont des métadessins, qui permettent le survol de l'espace et du temps du périple. -
Toujours en devenir, Gaia se métamorphose et réagit aux éléments.
Dans un environnement en apparence inerte et hostile, c'est un être survivant. Cette nature étrange, tout droit sortie d'un songe, se veut rassurante, familière, ouatée et simultanément vertigineuse et déconcertante. Les planches, aux compositions spectaculaires et saturées de Cheyrol, nous invitent, dans un amoncellement de motifs abstraits mais suggestifs, à assister à un récit cosmogonique fascinant et singulier où l'univers est ensemencé par des forces physiologiques et animales.
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Robert Varlez est un artiste originaire de Liège (Belgique). Collagiste, éditeur et auteur de bande dessinée conçue comme art narratif, plastique et kinésique, art du rythme et du mouvement syncopé, dont on a pu relire récemment les résultats chez Hoochie-Coochie ou Adverses. Collages est le premier livre d'une série reprenant les expérimentations découpées, déchirées, maculées, poétiques, politiques, philosophiques...
Issues d'une pratique de plus de trente ans de l'auteur. En 1972, Robert Varlez a créé la revue mensuelle 25 (ou M25), animée par Jacques Izoard, qui connaîtra 152 numéros. Il a publié des bandes dessinées expérimentales basées sur les jeux formels dans la revue littéraire Minuit, dirigée par Tony Duvert. Il revendique des influences aussi différentes que le dessinateur Martin Vaughn-James (qu'il a édité), le dadaïsme, le surréalisme et des photographes Eadweard Muybridge (chronophotographie) ou Étienne-Jules Marey. Il vit actuellement en Belgique, près de Charleroi, et s'adonne toujours aux collages.