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FLATLAND
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Dans Pill Dream, il est question de stupéfiants, de réseaux sociaux, d'une île mystérieuse, de bureaux aseptisés, de boissons euphorisantes, de dérives urbaines, de melting-pot, de dérives nocturnes et d'un jardin japonais. Mais pas seulement.Nous y croisons trois personnages. Theo Voight, un employé quasi-modèle au service d'une multinationale pharmaceutique. Manuella Goldstein, serveuse de son état et rebelle jusqu'au bout des ongles. Sur la fin, il sera question d'un troisième homme, facteur X qui déboulera à corps perdu pour marquer le récit de son empreinte.Entre deux non-dits, il n'est pas impossible que surviennent des visions et des voix parallèles. Le texte s'entrouvre alors pour laisser place à des fantômes connus ou perdus de vue, lesquels semblent exprimer le mal être des morts-vivants.Dans Pill Dream, il y a Pill et toutes ses déclinaisons, c'est-à-dire cachets, pilules, capsules, pastilles, sachets, tablettes et dix mille manière de les packager ou de les consommer. Heureusement, nous ne les aborderons pas toutes.Dans Pill Dream, il y a Dream, et forcément celui-ci tournera au cauchemar.(Avec une postface de Jacques Barbéri)
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En 1975, Michel Jeury et Katia Alexandre jettent les bases, dans une nouvelle que publie la revue Fiction, d'un univers fascinant, régi par la figure tutélaire de la Ville, omnisciente et omnipotente, servie par ses émissaires aux pouvoirs sans limites. Les Serviteurs de la Ville inspireront bien vite toute une série des meilleurs auteurs de l'époque, qui apporteront leur pierre à l'édification de cette création littéraire collective hors du commun. Pour la première fois, huit de ces nouvelles, parmi les plus représentatives, sont rassemblées ici, en plus de la nouvelle originelle, précédées par un avant-propos historique de Richard Comballot et une préface de Michel Jeury.
« Il y avait la Ville et cent villes ou plus. Plus. Mille peut-être.
La Ville s'étendait sur des millions et des millions de kilomètres carrés. Elle couvrait une bonne moitié de l'ancien continent et imposait sa domination à la presque totalité de la Terre.
Elle était constituée par l'union de toutes les villes. Mais elle ne se bornait pas à une simple fédération de districts indépendants. Elle avait son existence propre. Elle était une entité consciente, douée de pensée et de volonté. [...].
La Ville était un dieu très puissant qui se manifestait peu dans la vie de ses créatures. Parfois, cependant, elle était obligée d'intervenir de façon plus directe. Tout le monde savait qu'elle en avait le pouvoir et qu'elle le faisait quand cela lui semblait nécessaire.
C'est pourquoi elle était un dieu redouté.
Et redoutés ses Serviteurs. » -
« Depuis le début de 1895, où j'écrivais un premier conte sur l'exploration du temps, jusqu'en 1912, date à laquelle parut la première édition de ce volume, le Voyage au pays de la quatrième dimension resta pour moi en perpétuel mouvement, publié par fragments, suivant les intuitions du moment, repris, recoupé puis complété. » G. de Pawlowski, 1923.
« The World's circuit » est un des premiers contes sur l'exploration du temps - si ce n'est le premier, écrit par Gaston de Pawlowski. Déçu que son aventure temporelle soit passée inaperçue, Pawlowski l'a remaniée à plusieurs reprises, modifiant de nombreux éléments, dont le nom du personnage principal. Il est grand temps de le redécouvrir, ainsi que les autres récits qu'il a inspirés, dans lesquels l'auteur imagine des engins « dont la vitesse pouvait s'accroître d'une façon indéfinie » et équipés d'un volant-boussole auquel il suffit « de donner la direction une fois pour toutes et celle-ci se maintenait ensuite automatiquement, se rectifiant d'elle-même sans qu'il fût besoin de s'en préoccuper ».
En complément, nous vous proposons la lecture de deux autres contes dans lesquels les personnages décident, eux-aussi, de remonter le temps, ou plutôt, pour être précis, de vivre le temps à rebours.