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Jourdan
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Lorsque les Allemands ont occupé la Belgique en 1940, ils ont commencé à persécuter systématiquement les Juifs. Après toutes sortes de brimades, les Juifs sont parqués dans la caserne Dossin à Malines. Un train complet vers l'Est part de là, environ tous les quinze jours. On dit aux Juifs qu'ils sont transférés dans des villages de Pologne pour attendre la fin de la guerre en paix. Mais à cause des contacts avec la résistance polonaise, il y a aussi des gens en Belgique qui savent que c'est un mensonge. La vérité est que les Juifs sont emmenés à Auschwitz pour y être gazés. Youra Livchitz est un médecin juif en formation qui vit à Bruxelles. En raison de la réglementation allemande, il n'est pas autorisé à poursuivre ses études. Il sait que les trains juifs ne vont pas dans des villages douillets mais dans des camps d'extermination où les déportés sont gazés presque immédiatement et systématiquement. Et il propose un plan. Avec 3 amis qu'il connaît depuis le lycée, il décide d'arrêter le 20e train de 1600 déportés partant de Malines. Nous sommes alors le 19 avril 1943. L'intention est d'ouvrir autant de portes de train que possible pour permettre au plus grand nombre de personnes de s'échapper. Alors ils mettent un feu rouge sur les voies ferrées, le train s'arrête et les 3 jeunes hommes essaient d'ouvrir un maximum de portes. mais les tirs des soldats allemands qui sont dans le premier et le dernier wagon les bloquent et ils ne peuvent laisser s'échapper que 17 personnes. Tous trois survivent à leur acte héroïque. Mais Youra pense qu'il doit faire plus pour sauver les Juifs et il reçoit l'aide de son ami, le comte Pierre Romanovitch, qui a fui la Biélorussie et vit également à Bruxelles.
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Nous sommes au 16e siècle, à l'époque des pays-bas de philippe ii, fils de charles quint.
Face à la répression et à l'inquisition conduites par le duc d'albe qui entend asservir les populations locales et les maintenir dans la religion catholique, des gentilshommes revendiquent leurs libertés et le retour de leurs privilèges. parmi eux, d'intrépides patriotes se rassemblent et, avec de petits navires médiocrement équipés, s'attaquent aux citadelles flottantes des espagnols. les troupes du duc d'albe, malgré leur supériorité numérique et militaire, n'étoufferont pas la rébellion de ces hommes au courage héroïque qui parviendront finalement à gagner leur indépendance.
L'histoire de ces "gueux de mer" nous est racontée au travers des tribulations du jeune louis de winchestre, obligé de s'exiler, de renoncer à son titre, à sa fortune et à la femme qu'il aime pour défendre sa patrie et son peuple. de winchestre rencontrera, dans sa quête de liberté, de nombreux personnages, historiques ou fictifs, qui l'entraîneront parfois malgré lui vers des horizons toujours plus larges.
C'est ainsi que, de chef des gueux de mer, il deviendra représentant du duc d'albe auprès de philippe ii et assistera aux dérives de la cour d'espagne, qui soutient ouvertement la sainte-inquisition. sur fond de guerre de religion, h.-g. moke nous livre ici un roman historique passionnant.
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Le 23 novembre 1923, Philippe, fils de Léon Daudet, fondateur de L'Action française, journal royaliste, antisémite et antimaçonnique, fugue. L'adolescent est coutumier du fait. Cette fois-ci, pourtant, il part avec l'intention de s'embarquer pour le Canada et la grande aventure. Devant l'impossibilité de mener à bien son projet, il regagne Paris où il va, sous un nom d'emprunt, frapper à la porte du Libertaire, journal anarchiste. Il annonce aux rédacteurs vouloir tuer le président de la République, Millerand ou son prédécesseur, Poincaré ou encore... Léon Daudet !
Quatre jours plus tard, il est retrouvé sur le siège arrière d'un taxi, une balle dans la tête.
Suicide ? Meurtre à caractère politique ? La question reste ouverte.
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Ils étaient jeunes, riches et beaux... Mais naïfs, et peu aguerris face au machiavélisme d'un Napoléon III qui les mena l'un à la mort et l'autre à la folie.
Ce roman historique dépeint admirablement ces deux personnalités complexes aux destinées tragiques qui vécurent une véritable épopée antique. Henriette Chandet fait vivre sous sa plume la trahison de l'armée française envoyée par Napoléon III, la rudesse de cette terre mexicaine qui refuse et se bat contre une occupation imposée et illégitime, les désespoirs de ce couple qui veut régner de manière éclairée. En effet, Maximilien écartera les cléricaux et abolira le servage imposé aux paysans indiens.
Et puis, il y a cet enfant... L'auteur soulève ici l'hypothèse des nobles origines de l'un des plus grands généraux français, Maxime Weygand.
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Elle était la dernière comtesse de Hainaut... Elle aimait le pouvoir, celui que donna le Moyen Age aux femmes qui recevaient en dot des villes et des territoires... Elle était belle et elle aimait l'amour... Jacqueline de Bavière, que l'on appela la Folle Aimante, est une figure étonnante de l'histoire de notre pays. Cette héroïne prend sous la plume de l'auteur une dimension humaine qui rend le contexte historique de ce 15e siècle terriblement vivant. Petite-fille de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, cousine de Philippe le Bon, fille de Guillaume IV duc de Bavière, comte de Hainaut, de Hollande et de Frise, Jacqueline naquit en 1401. Dès 1406, soit à l'âge de 5 ans, elle épouse le Dauphin de France, Jean de Touraine. Devenue veuve mais aussi comtesse héritière, elle se remarie l'année suivante avec son cousin le duc Jean IV de Brabant. Ce mariage annulé pour raison de consanguinité, elle devient l'épouse du Duc Humphrey de Gloucester, fils du roi Henry IV d'Angleterre. Héritière de riches domaines jalousement convoités, elle dut défendre ses droits contre la rapacité des Bourguignons et lutter pour disposer librement de sa personne, au mépris des calculs politiques de ses prétendus protecteurs. C'est après de nombreuses péripéties et au prix d'immenses sacrifices, qu'elle finira par épouser son seul grand amour ; son geôlier, le stadhouder de Hollande Frans van Borselen. On sourit devant les attitudes puériles d'enfant gâtée et autoritaire que put avoir Jacqueline, on s'émeut devant le destin tragique d'une petite orpheline, mariée de force, on se réjouit de la voir se démener avec intelligence pour garder sa dignité de suzeraine face aux Bourguignons mais on s'indigne aussi parfois face à certains de ses comportements cruels... Jacqueline de Bavière était une femme, une vraie.
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Quel lien peut-il être établi entre Adélaïde de Bourgogne, impératrice du Saint Empire au Xe siècle, qui sera canonisée par le pape Urbain II, et Ghislain Pierre de Stavelot, enlumineur et citoyen du petit peuple ardennais ? Quelle est la clef de cette intrigue historique ? Dans ce roman en forme de saga se déroulant principalement dans la Bourgogne, l'Ardenne, l'Alsace médiévales et sur le Chemin de Compostelle, les légendes et les manigances se confondent souvent avec de vrais personnages. Particularité du roman : il a été écrit par l'un des derniers descendants de cette « lignée fantastique » !
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Nous sommes au coeur du IXe siècle, l'An Mil, qui fait si peur, qui approche... Ghislain Pierre, un jeune Ardennais maltraité par ses parents, veut quitter la masure familiale. Il est alors conseillé et protégé par les moines d'une célèbre abbaye, qui l'emploient comme apprenti enlumineur et décèlent en lui certaines qualités. Secrètement, l'abbé croit connaître une noble filiation à ce jeune manant... Secret qui le mènera en Galice, sur le chemin de Compostelle et dans la cour des plus grands. Dans ce roman historique et d'aventure, les voyages et séjours passionnants, intrigants, dangereux, parsemés de rencontres haletantes, se déroulent principalement aux Xe et XIe siècles.
Nantis, rebouteux, ensorceleurs, moines - parfois lubriques et fanatiques -, passion amoureuse, trahison, belles âmes et truands, complots, branche maudite des puissants rois de Bourgogne... forment la trame de cette saga captivante.
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Guerre 14-18, dans les tranchées belges...
C'est à cette époque que l'on vit, soulevée par un levain nouveau, cette haine. Contre l'armée belge d'abord, qui s'obstinait à donner des ordres en français à des Flamands qui, ne comprenant pas leurs officiers, se faisaient faucher comme les blés.
Contre le Roi ensuite, qui n'était même pas légitime, et même contre son épouse, une Allemande dont on racontait qu'elle était une espionne à la solde des Boches.
... Les quelques Gantois restés fidèles au Graaf van Vlaanderen s'accoudaient au comptoir pour babbeler en toute tranquillité, se livrant parfois à d'étranges messes basses au cours desquelles l'on évoquait tout à la fois: l'indépendance de la Flandre, le suffrage universel, et surtout, bizarrement, cet abbé Daens, qu'on déterrait pour saluer le courage dont il avait fait preuve en osant affronter le tout puissant Charles Woeste.
Quand la guerre serait finie, sûr que les cartes seraient rebattues.
En attendant, chacun pleurait ses morts et s'enfilait une autre bière pour faire passer le chagrin.
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A l'aube du XIIe sicle, comtes et ducs se disputent l'ancienne Lotharingie.
L'un d'entre eux, Henri l'Aveugle, comte de Luxembourg et de Namur, se retrouve au gré de successions la tête d'un immense territoire...
Le lecteur suivra, de sa jeunesse ses derniers jours, ce héros à la fois insupportable et fascinant.
Ce grand roman historique, basé sur des recherches approfondies et des documents d'époque, nous plonge au coeur du Moyen Age. C'est le temps des croisades et des chevaliers, le temps des guerres et des pillages mais celui aussi où naît un nouveau monde: les villes s'éveillent, les abbayes fleurissent.
Guerre et misère, amour et amitié, haine et fourberie: chaque page, le lecteur est surpris, emporté.
L'écriture est élégante et facile. De plus, l'auteur a été récompensé par plusieurs prix.
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D'Alpaïde à Charlemagne
Jules Lempereur, Jacques Morayns
- Jourdan
- Terres D'histoire
- 15 Septembre 2005
- 9782930359410
La famille sur laquelle repose l'empire carolingien trouve son origine dans les amours adultérines de Pépin le Jeune et de la belle Alpaïde.
Celle-ci mit au monde en 689 un fils bâtard, Charles Martel, père de Pépin le Bref et grand-père de Charlemagne. Après sa victoire à Poitiers, remportée contre les Sarrasins en 732, Charles Martel devint le seul souverain du royaume des Francs. A sa mort, Pépin le Bref jeta, pour son fils, Charlemagne, les bases d'un règne qui allait se distinguer tant par sa longévité que par le charisme émanant d'un souverain résolument réformateur et profondément conquérant.
L'histoire tumultueuse des ancêtres de Charlemagne nous est relatée sur fond d'intrigues de palais, de rivalités amoureuses, de conquêtes sanglantes depuis les derniers rois mérovingiens, que l'on disait fainéants, jusqu'à la prise de pouvoir officielle des carolingiens et la naissance de celui qui deviendra Charles le Grand.
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1830. Guillaume Ier règne depuis une quinzaine d'années sur le royaume des Pays-Bas. Artificiellement créé après la chute de l'empire français, son royaume unit la Hollande à la Belgique. Mais devant les vexations subies par les provinces du sud, le beau rêve d'union nationale avait vécu... Le temps était à la révolte, à la révolution bientôt. On retrouve dans le roman de Désiré Horrent toute l'ambiance de cette période troublée, les idées des grands personnages mais aussi le quotidien d'un peuple qu'on appellera bientôt " belge ". Cette fresque historique de début de notre histoire nationale nous emmène au coeur des familles, dans les demeures, les cabarets, sur les places publiques. Avec les héros de l'époque, les intellectuels dont l'histoire retiendra le nom mais aussi avec les petites gens et les bourgeois anonymes nous revivrons chacune des étapes de notre indépendance. Les amours contrariées d'Ursule la jeune Belge et de Carl le Hollandais symbolisent les difficultés d'un destin commun pour les deux peuples.
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Marie-Alexandrine Petitjean, veuve Becker (Belgique, 1879-1942), onze victimes : dix femmes et un homme. Henry-Désiré Landru (France, 1869-1922), onze victimes : dix femmes et un homme. A quelques années près, ils sont contemporains. Leur parcours criminel est identique. Ils sont sociables, s'y entendent à cajoler leurs proies avant de les tuer, raflant leurs biens pour faire bonne mesure. Tous deux furent condamnés à la peine capitale : Landru passera sous le couperet, la veuve Becker verra sa sentence commuée en détention à perpétuité. Mais là s'arrêtent les parallèles entre ces deux personnages dans l'histoire des crimes en série. C'est à la prison de Saint-Léonard que s'est éteinte l'empoisonneuse liégeoise, sans manifester le moindre remords. Et pourtant... Au départ était-elle attachante, cette petite Marie qui, aidée par le curé de son village, apprit à lire, à écrire, à compter. A 16 ans, elle débarque à Liège, où elle veut apprendre le métier de couturière. Elle a des dons, du charme, elle est intelligente et gentille. La voici ouvrière qualifiée dans le plus célèbre magasin de mode du Carré liégeois. D'un tempérament de feu, elle prend la vie par tous les bouts : le jour pour le travail, la nuit pour les plaisirs et pour les hommes. Il s'en trouva même un, Charles Becker, pour lui offrir son nom et l'honorabilité au sein d'une famille d'artisans. Mais... La cinquantaine venue, comment lui vint l'idée de verser de la digitaline homicide dans un thé " au goût si amer " ? Nul ne le sait. Par contre, la raison est claire : elle aimait trop les hommes. " Il a si bien le tour, Monsieur le Président " dira-t-elle à son procès pour se justifier d'une liaison avec l'époux d'une femme empoisonnée par ses soins. C'était la première de ses victimes...
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Dans une pièce sombre, alors qu'une horde de journalistes attend dehors, un ancien soldat de la 2e Division «Das Reich», âgé de 95 ans, s'entretient avec son avocat. Il va lui dévoiler ses peines de jeunesse, la violence de son père et l'endoctrinement antisémite dans les Jeunesses hitlériennes qui ont construit le monstre abominable qu'il a été pendant la guerre. En effet, pour fuir un foyer brutal, son incorporation volontaire au sein de l'Ordre SS et, à 20 ans, son engagement dans les Waffen SS lui furent salvateurs mais vont inexorablement bouleverser sa vie.
Un discours violent, un entretien dangereux, un huis clos prennant. Ce roman historique aborde l'invasion de la Pologne, la France occupée, les batailles destructrices de Moscou, Stalingrad et ben d'autres, les massacres des villes martyres de Kiev, Lidice, Babi-Yar, Tulle,..., depuis le point de vue d'un nazi.
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1531, dans les Pays-Bas espagnols, misère et famine assaillent la population. Erard de la Mark, puissant Prince-Évêque de Liège, dispose pourtant de silos bien remplis, mais il les réserve pour négocier avec son puissant voisin, l'empereur Charles-Quint.
Les armes et des valeurs humaines, parfois bien différentes, vont s'exprimer. Le récit explore à merveille et sans concession la psychologie et la motivation des protagonistes de ce XVI?e siècle.
Cette fresque historique magistralement racontée est une ode originale et décoiffante aux premiers combats de l'époque pour la liberté en tant que droit.
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Le colonel Scott nous offre plus qu'un récit captivant de guerre. Il nous raconte sa vie entièrement consacrée à sa passion pour l'aviation. Depuis son enfance, il rêve de voler et poursuit cette voie jusqu'à ce que la guerre éclate et qu'il soit affecté comme instructeur, avec une grande frustration de ne pas pouvoir combattre. Après Pearl-Harbor, il se voit confier la mission de ravitailler les Chinois en Birmanie avec ses avions, transportant même des blessés et des perroquets vivants. Cependant, le véritable épanouissement de Scott ne survient que lorsqu'il obtient un avion de chasse pour protéger les convois aériens et harceler les Japonais. Il termine la guerre avec succès en tant que chef de son groupe de chasse. L'auteur possède un talent incontestable pour nous faire partager son enthousiasme et nous entraîner dans une série d'aventures étonnantes.