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Syrtes
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Un commentaire de l'oeuvre de saint Jean Chrysostome, archevêque de Constantinople au IVe siècle.
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L'existence de ce tournai n'a été révélée qu'après la mort du pare Alexandre Schmemann, le 13 décembre 1983, lorsqu'on retrouva huit cahiers de notes dans son bureau du séminaire de Saint-Vladimir, à New York. En 1973, lorsqu'il entreprend de tenir son journal, Alexandre Schmemann a cinquante-deux ans et est une figure éminente de l'Orthodoxie. C'est sans doute la multiplicité et l'intensité de ses activités de prédicateur, de pasteur, de pédagogue qui l'incitent à recourir à un journal intime. Ces cahiers ne se bornent pas à enregistrer les activités quotidiennes du père Alexandre, ils prennent en compte son existence tout entière - ses idées, ses découvertes, ses rencontres (avec Soljenitsyne notamment), ses combats et ses frustrations. Le texte étonne par son ampleur. Le père Alexandre y révèle la diversité de ses champs d'intérêt, comme en témoigne le nombre prodigieux de notes sur des ouvrages littéraires russes, français et américains. Il y parle également de la politique et des idées sociales du moment. Ce matériel passionnant a été édité par sa femme en 2000 en anglais ; sa parution en russe, en 2005, a constitué un événement littéraire. Le Journal est une oeuvre majeure pour l'Orthodoxie, où l'on découvre la profonde foi du père Schmemann et sa haute teneur spirituelle. Il est également un magnifique journal littéraire, dans la meilleure tradition du genre, digne de Paul Léautaud qu'Alexandre Schmemann, homme de haute culture, admirait profondément.
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Les Lettres missionnaires sont considérées comme l'une des oeuvres fondamentales de l'évêque serbe Nicolas Vélimirovitch (1880-1956), aujourd'hui canonisé sous le nom de saint Nicolas de Žica et d'Ohrid. Il s'agit d'un recueil de 300 lettres, écrites entre les années 1920, lorsque Mgr Nicolas était évêque de Bitolj et d'Ohrid, aux années précédant la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il était évêque de Žica.
Les questions posées à Mgr Nicolas sont d'une grande variété, et touchent à tous les domaines de la vie courante, à des circonstances historiques diverses, à de multiples interrogations de la raison face au contenu de la foi ou aux épreuves de la vie, à divers états psychologiques et spirituels, à diverses positions face aux religions, et à l'orthodoxie en particulier, dans ses croyances et ses pratiques.
Le saint évêque prend soin de répondre à chaque personne de la même manière simple et claire, quel que soit son statut social (certains de ses correspondants sont aisés et occupent des fonctions importantes, civiles ou religieuses ; la plupart d'entre eux sont de condition modeste : paysans, ouvriers, employés, étudiants...), et quels que soient son niveau intellectuel et son degré de maturité spirituelle. Sa réponse est toujours une marque d'at- tention et d'amour personnels envers son correspondant, qu'il soit connu ou inconnu de lui. Mais très souvent les problèmes exposés se posent à beaucoup, et l'on peut dire qu'au-delà de chaque correspondant, Mgr Nicolas s'adresse à une multitude de lecteurs qui vivent des situations semblables et leur cherchent des solutions. Chaque lettre est comme un petit sermon dont la portée est universelle. C'est la raison pour laquelle Mgr Nicolas a décidé de rendre ces lettres publiques. C'est la raison pour laquelle aussi celles-ci gardent un intérêt et nous touchent encore aujourd'hui, dans un contexte historique, géographique, social et culturel pourtant bien différent.
On retrouve dans ces lettres tout le génie de Mgr Nicolas, fait d'intelligence, de profondeur, d'originalité, d'une grande capacité à se renouveler, et d'un style d'une qualité exceptionnelle, qui lui a valu le surnom de « Chrysostome serbe ».
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« Dans le tissu d'or des hymnes de la Semaine sainte, un fil vient troubler le regard, une douloureuse dissonance fait irruption dans leurs harmonies célestes?: l'image de l'apôtre félon. Nous en sommes comme malades pendant ces jours saints. Et l'Église ne ménage pas notre sensibilité, en accordant à Judas une place et une attention telles qu'il apparaît comme un des personnages centraux du mystère de la Passion, semblant même occulter les autres apôtres par son opposition au Christ. Judas, «serviteur et fourbe», n'est dans la poésie liturgique qu'un simple avare ayant vendu son Maître pour de l'argent. » C'est avec ces mots que le père Serge Boulgakov, l'un des plus éminents théologiens du XXe siècle, débute sa réflexion à propos de la plus terrible trahison de l'Histoire. Mais, comme le note Nikita Struve dans sa préface, « on voit que Boulgakov se refuse à une condamnation sans rémission de Judas. Dans son repentir et dans sa mort volontaire, il voit un acte sacrificiel : seul de tous les apôtres qui se disaient pourtant prêts à mourir avec le Christ, Judas, par le détour de la trahison, n'a pas survécu à la mort du Christ. Et d'en¬visager une rencontre de Judas avec le Christ dans l'au-delà qui serait «non une éternelle réprobation, mais le triomphe de l'amour». »
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Chrétiens du monde est l'aboutissement d'un travail photographique commencé à la chute du mur de Berlin. Douze ans plus tard, Alfred Yaghobzadeh nous offre un témoignage unique sur les chrétiens et les expressions de la chrétienté dans le monde, une plongée dans la vie des peuples rythmée par la foi. De la Russie à l'Éthiopie, de la Pologne au Pakistan, du Liban à l'Espagne, en passant par Cuba, le Tadjikistan, les Philippines, ou encore la Terre Sainte, l'auteur nous invite à un voyage spirituel et culturel à travers vingt-sept pays. Chrétien iranien, à la fois reporter et coloriste de réputation internationale, Alfred Yaghobzadeh atteste, dans cet ouvrage ambitieux et d'une saisissante beauté, de l'étonnante variété du christianisme. Des fastes de l'orthodoxie russe à la retenue mystique des coptes d'Égypte, de l'exubérance des catholiques philippins à la pauvreté biblique des monophysites d'Éthiopie, il nous entraîne sur un chemin inattendu de la découverte du monde dans sa diversité. Une partie des photos publiées dans cet ouvrage ont été exposées en 2000 dans le cadre prestigieux de Visa pour l'Image à Perpignan et au Festival d'Angers, puis à Milan et à Biarritz en 2001 lors de Terre d'Images. Les photos successives nous entraînent d'un pays à l'autre, d'une tradition à l'autre, et elles se répondent par le retour des symboles essentiels de la chrétienté : l'eau du baptême, le livre saint, les processions religieuses, etc.
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« Ma terre natale, qui porte le nom, sacré pour moi, de Livny, est une petite ville de la province d'Orel, située sur le plateau qui borde la rivière Sosna. Il me semble que si je pouvais la voir maintenant, j'en mourrais, accablé de bonheur. Elle ne se pare d'aucune beauté?; bien plus, elle est enclose dans un environnement fait de laideur et de grisaille?; plus que modestement vêtue, elle est pauvre et même assez sale. Et pourtant, elle possède ce dont n'est dépourvue presque aucune terre de notre Russie centrale?: la beauté de l'été et de l'hiver, du printemps et de l'automne, des couchers et des levers de soleil, de la rivière et des arbres. Mais tout cela est si paisible, si simple, si modeste - on le remarque à peine -, si beau dans son immobilité?! Ce que j'ai le plus aimé et honoré dans ma vie, la vérité et la modestie empreintes de grandeur et de discrétion, l'éminente beauté et la noblesse de l'intégrité, tout cela m'a été donné à travers la perception de ma terre natale pleine de douceur et de tendresse, comme l'est une mère. » Traçant d'une plume mélancolique les grands moments de sa vie, le père Boulgakov livre un témoignage unique sur ce que fut la grande catastrophe communiste pour de nombreux intellectuels expulsés de Russie. Les textes autobiographiques sont ici complétés par un extrait de la correspondance du père Serge révélant un homme accablé par son destin personnel ainsi que par celui de sa terre natale, mais aussi rempli de foi en la Sophia, la Sagesse de Dieu.
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Vies des saints orthodoxes de la terre d'Helvétie
Claude Lopez-ginisty
- Syrtes
- 14 Février 2019
- 9782940628124
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Le prologue d'ochrid - tome 3 - grands spirituels orthodoxes
Velimirovitch N.
- Syrtes
- 30 Septembre 2021
- 9782940701117
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Lectures orthodoxes pour le grand carême
Bernard Le caro, Mathieu Malinine, Urbe Condita
- Syrtes
- 1 Mars 2012
- 9782845451636
«N'accueillez donc point avec tristesse le retour de ces jours de salut, mais réjouissez-vous, et soyez pleins d'allégresse, parce que, selon la parole de l'apôtre, "plus l'homme extérieur est affaibli, plus l'homme intérieur se renouvelle" (II Cor.
IV, 16). Le jeûne est en effet comme la nourriture de l'âme ; et de même que les mets de nos tables entretiennent la santé du corps, le jeûne communique à l'âme une vigueur nouvelle...
Comment dépeindre le repos et le calme, la charité et la joie, la paix et la douceur et tous les biens innombrables que nous promet le retour du Carême !... Que personne donc ne paraisse triste et chagrin, et que tous au contraire, pleins de joie et d'allégresse, célèbrent le Divin Médecin de nos âmes qui nous ouvre cette voie de salut, et accueillent avec exultation l'annonce de ces jours bénis !