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Le Festin
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Quand il hérite du domaine de Malagar en 1927, François Mauriac est un écrivain reconnu qui jouit à Paris de sa renommée. Ses retours sur les bords de la Garonne lui permettent de s'éloigner du tumulte et des mondanités et ressentir les joies que procure une terre qu'il a faite sienne. Désormais propriétaire d'une exploitation viticole, il a endossé le rôle de maître des lieux, s'intéressant à la gestion de ses vignes, conscient surtout que cette maison sera le lieu de rassemblement d'une famille qui ne cesse de s'agrandir. Et comme il faut une mémoire pour garder la trace des aléas, des événements et des passages en ces lieux, il va utiliser le registre du domaine, le fameux Livre de raison, large cahier qui a servi pendant des décennies pour la tenue des comptes.
Dans ce document, désormais conservé à la bibliothèque de Bordeaux, exceptionnel parce qu'il s'inscrivait dans le cadre de l'intime et n'était pas destiné au public, on découvre un homme qui surveille son bien, ses revenus et considère avec sérieux ce qui lui a été confié. Se dessine aussi en creux le portrait d'un père puis d'un grand-père attentif aux siens, d'un homme qui voit la vieillesse approcher et dont l'écriture change peu à peu. À l'abri du tumulte que son engagement politique suscite, ces retours en Gironde où il reçoit des visiteurs lui offrent des parenthèses dont il connaît le prix. Et avec une simplicité rare, en quelques phrases, il se confie et ouvre son coeur, moins écrivain qu'homme face au temps.
Le Livre de raison, enfin révélé, éclaire de sa lumière feutrée l'univers complexe d'un écrivain que sa disparition, il y a cinquante ans, n'a pas condamné aux injustices d'une incertaine mémoire.
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Buffalo Bill, les indiens et Rosa Bonheur à Bordeaux
Dominique Dussol
- Le Festin
- 9 Septembre 2023
- 9782360623266
Comment le fameux Buffalo Bill, légende vivante de la conquête de l'Ouest américain, et Bordeaux se sont-ils rencontrés durant une dizaine de jours ? Comment certains « Peaux-Rouges » sont-ils venus danser avec les esprits sur le Port de la Lune ? Comment les bisons des grandes steppes nord-américaines sont-ils venus fouler le sol poussiéreux de la place des Quinconces ? Comment les destins de Buffalo Bill et de Rosa Bonheur se sont-ils mêlés grâce à la peinture ? Ce choc des cultures, fort improbable en 1905, a pourtant eu lieu, le temps d'un grand spectacle intitulé L'Ouest sauvage (Wild West Show), dans une arène digne des eux de la Rome antique. Pour le plaisir des Bordelais, la plus grande place de la ville s'est transformée en une plaine poudreuse du Far West afin d'accueillir la chevauchée fantastique des cow-boys et des Indiens, orchestrée par le maître du jeu, Buffalo Bill en personne. Au fil des pages, le livre suit le grand chasseur de bisons devenu showman durant sa tournée française de 1905 et tout particulièrement à Bordeaux et dans les villes de l'Aquitaine. En chemin, on rencontre des personnages hauts en couleur : le grand chef Sitting Bull, l'as de la gâchette Annie Oakley, un faux Buffalo Bill ou bien la peintre, d'origine bordelaise, Rosa Bonheur. Buffalo Bill, les Indiens et Rosa Bonheur à Bordeaux nous entraine dans un monde explosif de bruits et de couleurs, entre imaginaire et réalité.
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Les ciels incertains : Histoires d'ovnis dans le sud-ouest de 1950 à nos jours
Jean-Charles Chapuzet
- Le Festin
- Petites Mythologies
- 9 Novembre 2023
- 9782360623297
À l'appui des témoignages des phénomènes aérospatiaux non identifiés publiés sur le site du GEIPAN (Groupe d'Étude et d'Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés, rattaché à la Direction adjointe du Centre spatial de Toulouse), Jean-Charles Chapuzet raconte le Sud-Ouest des années 1950 à nos jours à travers le prisme de l'étrange et de l'inexpliqué. Goélands pygmées, Vénus ou Falcon, lanternes thaïlandaises et météorites, satellites, drones, patate, cigare, tinette et beaucoup d'autres curiosités peuvent en l'espace de quelques secondes vous avoir fait croire à autre chose. Tant que l'OVNI n'est pas identifié, l'irrésistible envie est de l'associer à l'extra, à l'extraterrestre. Probabilités, hypothèses, supputations, les scientifiques veillent au grain par le travail du GEIPAN. Que cet organisme brise des mythes, assurément. Mais, sans e savoir, cette équipe de scientifiques nous montre que la magie est autant dans es témoignages que dans la rencontre avec les Martiens. Même davantage. Car ils existent. Et rassurons-nous, la science ne peut pas tout, oui le ciel du Sud-Ouest - le plus grand théâtre d'apparitions d'OVNI de France -, des Pyrénées à l'île de Ré, de Toulouse à Biscarrosse-plage, des bayous de la Seudre aux contreforts de la Haute- Corrèze, conserve encore quelques secrets. Sérieuse et drôle, merveilleuse et terriblement ancrée, la démarche de Jean-Charles Chapuzet est avant tout journalistique et littéraire : transmettre de la connaissance au plus grand nombre en s'appuyant sur les faits et la rigueur scientifique. Historien du merveilleux, l'auteur évoque moins la rencontre illuminée avec les Petits hommes verts que la magie tangible émanant des témoignages (rappelons qu'à ce jour, le GEIPAN, dans le Sud-Ouest comme dans le reste de la France, n'a pas relié un OVNI à l'existence d'extraterrestres).
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On sait peu que Virginia Woolf fut une voyageuse passionnée qui concevait ses échappées comme des occasions de découvrir des paysages, des sensations mais aussi des auteurs. Elle traversa ainsi la France, et son fameux journal témoigne de son passage en 1931 en Périgord où, à l'instar de T.E. Lawrence elle visite avec émotion la tour d'un philosophe qu'elle lit depuis longtemps, Montaigne. Elle lui a d'ailleurs consacré, dans son recueil d'articles sur ses plaisirs de lectrice - elle s'y adresse à ceux qui lisent «pour leur plaisir» sans leur «dispenser son savoir ou corriger l'opinion des autres» - un court essai inspiré qui lui permet d'exprimer sa familiarité avec l'auteur du XVIe siècle.
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L'Elève Gilles est un roman de l'enfance, de la solitude et de la souffrance, de l'angoisse des nuits d'internat, des petits et grands plaisirs des vacances dans la propriété d'une tante qui le recueille, de la découverte de la nature, de la dureté des rapports entre gamins, des premières amitiés exaltées, des premières trahisons, des premières lâchetés. Et puis, il y a ces parents trop lointains, ce père musicien dont on ne sait trop de quel mal il souffre et que Gilles cherche à contenter de mille manières sans jamais y parvenir, cette mère aimante mais qui se consacre tout entière aux caprices de son mari, jusqu'au drame final.
L'écriture, qui n'a pas pris une ride, est superbe. On pense à Musil et aux Désarrois de l'élève Törless, on pense à L'Institut Benjamenta de Robert Walser. L'Elève Gilles soutient la comparaison.
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Le photographe Olivier Deck et l'écrivain Serge Airoldi, au souvenir de leurs rencontres avec le poète, célèbrent une oeuvre qu'ils continuent inlassablement de fréquenter et de questionner. Ainsi, ils en perpétuent l'écho et la rendent toujours plus vivante, croisant image et littérature, comme on croise amicalement le fer. L'appareil photo d'Olivier explore la lande, les interstices des paysages et le lieu même où l'homme écrivait - sa maison de Trensacq, en haute lande -, son bureau, son journal manuscrit et inédit... tout ce qui évoque la littérature de celui dont on a autrefois évoqué le nom pour le prix Nobel de littérature. La plume de Serge Airoldi fouille la matière textuelle pouvant faire écho aux images, aux espaces, et questionner enfin l'écrivain comme il n'a jamais osé le faire de son vivant.
Dialogue entre l'intime et l'universel, Laudes aux Landes est un puissant témoignage poétique d'une oeuvre-monde conçue au plus profond de la Gascogne noire.
Cet ouvrage est préfacé par Bernard Marcadé, commissaire d'exposition et historien de l'art, lequel a lui-même très bien connu le Géant de Trensacq. -
Confie´ au pensionnat du Lyce´e de Talence de`s ses 6 ans, Georges Lindre, surnomme´ par «le petit Jo», ne´ au Pe´rou de parents franc¸ais, doit s'accoutumer a` cette vie nouvelle et grandir loin des siens. C'est cette attente trompe´e, ces espoirs cabosse´s, la douleur et la honte de se sentir abandonne´ que «le petit Jo» confie, bien des anne´es plus tard, en me^lant,les yeux candides d'un enfant a` la voix raisonne´e d'un adulte.
De cette enfance - sa propre enfance - dont on ne gue´rit jamais vraiment, Rene´ Maran puise un roman d'apprentissage, qui aborde la complexite´ de la construction identitaire et les souffrances de l'exclusion. Pourtant, il n'est pas question, dans Le Coeur serre´, d'invoquer la couleur de peau comme motif de diffe´rence - elle ne sera jamais mentionne´e dans le re´cit. Ce qui importe, plus que les grandes causes, re´side dans ce mouvement perpe´tuel entre des origines me´connues et une vie qui semble ille´gitime, ou` que l'on soit.
En 1953, juste apre`s son admission a` l'Acade´mie Internationale, au journaliste qui lui demande quelle est l'oeuvre la plus repre´sentative de son talent, Maran re´pond : « Ces oeuvres sont au nombre de deux. Il y a d'abord Le Livre de la brousse, qui est certainement mon chef-d'oeuvre, puis Le Coeur serre´. »
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Voyage le long de la Charente avec un chat, un poney et un dauphin (ou pas)
Serge Sanchez
- Le Festin
- Les Paysages
- 1 Juillet 2021
- 9782360622801
À partir d'un territoire, Serge Sanchez offre un texte de portée plus générale et favorise un ancrage dans la réalité sociale actuelle. Sous les digressions apparentes, le fil conducteur est le fleuve Charente, sans toutefois interdire certains éloignements parfois nécessaires.
Le texte embrasse la petite histoire, le fait divers, l'évocation de personnages singuliers (comme François de Vaux de Foletier, né en 1893, archiviste et passionné par le monde des gitans), mais aussi des anecdotes lié à l'actualité (comme le suicide d'un agriculteur, qui s'est donné la mort après avoir abattu tous les animaux de sa ferme, l'implantation de la LGV et Paris à portée de main, etc.).
Ici, se mêlent recherches en bibliothèque et enquêtes, témoignages et réflexions sur le monde actuel. Les histoires racontées servent aussi à éclairer des notions comme le chemin, la source, les méandres... -
Biariz, à l'origine village de pêcheurs et de baleiniers, attire l'attention des élites dès la première moitié du XIX siècle. Autour de la critique naturelle de port-Vieux, qui abritait de modestes chaloupes, s'est développée une architecture luxueuse et fantaisiste. Le goût pour le sublime des paysages océaniques et l'attrait nouveau pour la thérapeutique des bains de mer participent à la fastueuse réputaion d'une reine des plages et des rois fréquentée dès 1854 par le couple impérial, puis la reine Victoria, Edouard VII, Alphonse XIII. La présence de ces t^tes couronnées profite à la ville qui, nimbée d'une aura de majesté, attire nombre de bourgeois bayonnais et d'aristocrates anglais et espagnols.
Par la diversité des parcours qu'il propose ce guide offre une visite unique dans l'histoire de Biarritz, entre surprise et merveille d'un imaginaire fastueux. -
Construit entre 1858 et 1860, le pont ferroviaire de Bordeaux, appelé la « passerelle Eiffel », fut l'un des plus grands ponts métalliques de son temps. Ses imposantes dimensions (509 mètres) et sa technique de construction pionnière, constituent un record pour ce type de structure à l'époque.
La passerelle est surtout célèbre pour avoir été le théâtre des premiers exploits de Gustave Eiffel. Par un heureux concours de circonstance, le jeune ingénieur, âgé seulement de 26 ans, fut recruté en 1856, peu de temps après sa sortie de l'École Centrale, afin de mettre au point les plans d'exécution d'après les dessins des ingénieurs de la Compagnie des chemins de fer du Midi, l'ingénieur Stanislas de la Roche-Tolay, assisté de Paul Regnault. Sous le Second Empire, lancer un pont droit en tôle riveté au-dessus d'un fleuve aussi tumultueux que la Garonne était un véritable défi.
Chargé d'en diriger le chantier, Eiffel vint s'installer à Bordeaux de 1858 à 1862. En tant que chef de chantier, il apporta plusieurs innovations comme le rivetage des poutres à treillis (permettant une plus grande résistance aux vibrations) et se distingua surtout au moment des fondations, en maîtrisant le fonçage des piles à l'air comprimé. Après 26 mois de chantier, le pont de Bordeaux fut inauguré le 8 juillet 1860. Il fut pour Gustave Eiffel l'élément fondateur de sa carrière internationale.
Grâce à la correspondance que le jeune homme entretenait avec sa famille et en s'appuyant sur plusieurs documents d'archive, le livre retrace point par point ses exploits bordelais. Il évoque ses autres chantiers en Aquitaine dont le spectaculaire pont de Cubzac. Il resitue également la passerelle dans le contexte de l'architecture des ponts métalliques du XIXe siècle.
Enfin, l'épilogue de cette grande aventure est retracé par Myriam Larnaudie-Eiffel, l'arrière-petite fille d'Eiffel. Détourné de son usage initial, le pont ferroviaire fut menacé de destruction, amputé de sa passerelle (1981), puis de ses rampes d'accès (2008). Heureusement, sa protection au titre des Monuments Historiques (2010) le met définitivement à l'abri de toute destruction, en relançant la question de son projet de réhabilitation. -
Chroniques du tour de France : étapes du sud-ouest
Antoine Blondin
- Le Festin
- Les Paysages
- 27 Juin 2023
- 9782360623242
Longtemps, Antoine Blondin (1922-1991) a arpenté le Tour de France, qu'il considérait comme « son manteau » : publiées dans L'Équipe chaque mois de juillet entre 1954 et 1982, ses chroniques, fameuses, en constituent les étapes, et autant de chapitres du roman de cape et d'épée d'une France désormais disparue. Prince des jeux de mots, peintre des détails humains doté d'un fulgurant sens descriptif et d'une curiosité sans bornes, Antoine Blondin nous invite, à ses côtés, à déguster près de trente ans d'épopées tour à tour lyriques, émouvantes et ironiques du Tour de France.
Ces textes d'anthologie sont ici regroupés sous l'angle du Sud-Ouest, théâtre de course décisif, région pour laquelle Antoine Blondin, Limousin d'adoption, avait un attachement viscéral.
Faites de cols pyrénéens, de duels d'étapes, de finishs mythiques, de sueurs anonymes, de contes des bords de route et d'humeurs vagabondes, ces chroniques cyclistes sont d'inestimables joyaux qui ont résisté à l'usure du temps. -
L'industrie aérospatiale en Nouvelle-Aquitaine : un siècle d'histoire et de patrimoine
Cahiers Du Patrimoine
- Le Festin
- Cahiers Du Patrimoine
- 7 Septembre 2020
- 9782360622702
Troisième région française en nombre d'emplois dans le secteur aérospatial, la Nouvelle-Aquitaine participe de façon majeure à la fabrication d'avions, de missiles ou de lanceurs spatiaux. Avec deux pôles principaux en Gironde et en Pyrénées-Atlantiques, et de nombreux établissements disséminés sur l'ensemble du territoire, la Région dispose d'implantations relevant des plus grands acteurs de l'industrie aérospatiale, soutenus par une importante chaîne de sous-traitants.
Depuis les premiers ateliers de construction des pionniers de l'aviation au début du XXe siècle jusqu'aux usines contemporaines les plus modernes, cet ouvrage retrace l'histoire des lieux de production à l'origine du développement de l'industrie aérospatiale dans le Sud-Ouest atlantique.
Une analyse économique du tissu industriel de ce secteur d'activité, tourné à la fois vers le militaire et le civil, complète l'étude historique et patrimoniale. Cette approche globale, étayée par l'exploitation d'une documentation pour partie inédite, apporte un nouvel éclairage sur les enjeux stratégiques qui ont prévalu, d'ordre géopolitique ou d'aménagement du territoire, sur l'implantation et l'évolution de cette filière d'exception. -
Tout commence par la mort, sinistre, de Tiburce, dont le corbillard ne sera suivi que par un ancien locataire. On a compris que le personnage qu'on nous présente est du genre asocial avec un goût pour la réclusion.
Qui était cet homme ? Comment en est-il arrivé là ?
Pour comprendre le parcours de cet individu et dépasser la caricature qu'il laisse de lui, le roman va plonger dans l'enfance, celle des Landes girondines à la rencontre un duo d'inséparables, Alfred et Tiburce. Au long de leur enfance puis de leur adolescence bordelaise, nous allons découvrir le lien fort qui unit le souffreteux effacé et le costaud forte tête. Mais lorsqu'Alfred meurt prématurément, la vie du « survivant » bascule, laissant place au destin d'un homme qui n'attend pas d'être déçu par le monde pour le mépriser.
Si l'écriture âpre résonne de la noirceur du personnage, ce bref récit dépeint aussi, avec un réalisme noir proche du naturalisme, la vie dans les Landes girondines au début du XXe siècle, s'intéressant aux tensions entre propriétaires et métayers, et évoquant, en filigrane, les luttes sociales à venir. Un univers mauriacien, certes, avec un angle de vue plus amer.
Individu est le premier roman de Raymond Mauriac (qui n'en écrit que deux), frère aîné de François Mauriac. Publié en 1934 aux éditions Grasset sous le pseudonyme de Raymond Housilane, il témoigne d'un talent qui gêna vite le prestigieux cadet académicien, celui-ci n'ayant eu d'ailleurs aucun scrupule à le dépouiller du patronyme familial. Ce nom d'Housilane, comme un clin d'oeil à leur passé commun, provient de l'une des métairies des Mauriac, au coeur de ces Landes girondines tant aimées et parfois tant honnies.
Une résurrection pour le moins inattendue dans cette galaxie mauriacienne qui enfanta tant d'écrivains.
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Cet e´te´ bru^lant, harassant, Rose le passera enferme´e chez elle, a` coucher sur le papier des mots difficiles mais salvateurs. Sur les cendres encore fumantes de l'incendie fou, elle dresse un portrait de sa vie a` travers celle de six hommes : son pe`re, Antoine, dont elle ne dige`re pas la disparition brutale, son e´poux, Sylvain, e´ternel absent, William Derlac, ce trop intrusif ami de la famille, le jeune jardinier taciturne, Louis, et son e´ducateur, Marc, aux allures d'antihe´ros de roman noir, et enfin, Henri, l'enfant esquisse´ a` demi-mot, presque encombrant. Six hommes donc, six fanto^mes, qui emprisonnent l'he´roi¨ne dans un vague a` l'a^me qu'interrompent seulement quelques vers de Baudelaire, scande´s par l'infaillible Ce´leste.
Avec cette galerie de portraits masculins, Pierre Mora, dans la peau d'une narratrice aux prises avec une me´lancolie latente, de´peint le climat d'une e´poque trouble : celle des anne´es, opaques et rancunie`res, de l'Occupation puis de l'imme´diat apre`s-guerre.
L'auteur : Pierre Mora a toujours vécu à Bordeaux où il enseigne à l'université. Il est l'auteur de trois livres sur les Pyrénées : Un caillou dans la chaussure (Éditions Gypaète, 2012), El balisador (Éditions Gypaète, 2013), Averses éparses possbiles (Éditions Gypaète, 2014).
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Parc naturel régional Périgord-Limousin, patrimoine industriel et artisanal
Florian Grollimund, Philippe Rivière
- Le Festin
- Visages Du Patrimoine
- 28 Janvier 2021
- 9782360622696
Aujourd'hui reconnu pour son patrimoine naturel, le Parc naturel re´gional Pe´rigord-Limousin - qui s'e´tend de Pe´rigueux a` Limoges puis Angoule^me - est aussi un te´moin de la longue histoire e´conomique des campagnes franc¸aises, marque´e par l'artisanat et l'industrie.
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C'est peu après le triomphe de Cyrano de Bergerac que le grand écrivain Edmond Rostand, alors atteint d'une grave pleurésie, se rend dans la petite station thermale de Cambo-les-Bains, en Pays basque. Peu à peu envoûté par le site, le poète élabore le projet, puis la construction de la somptueuse villa Arnaga, son « poème de pierre et de verdure ».
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Oyages dans les Pyrénées béarnaises, rêveries au détour des ruelles bordelaises, séjours en Creuse, à Nérac, Guillery, traversées cavalières du Lot-et-Garonne, villégiatures amoureuses en Périgord...
Tout au long de sa foisonnante vie, Aurore Dupin, dite George Sand (1904-1876), a arpenté le Sud-Ouest, terre aimée, espace de liberté sans cesse convoqué dans son oeuvre fleuve. Ainsi les lettres, romans, carnets et autres souvenirs de l'icône romantique réunis dans cet ouvrage offrent au lecteur une vue panoramique de son attachement à la grande Gascogne.
Ces « morceaux choisis » sont autant d'esquisses géographiques où l'on retrouve le sens descriptif hors-pair de George Sand. Mieux encore, ces paysages littéraires nous installent dans l'intimité de l'insoumise, et nous convient, à ses côtés, à une traversée de son siècle.
Ces extraits sandiens sont présentés par Gérard Peylet, professeur émérite à l'Université Bordeaux Montaigne, spécialiste de George Sand et de la littérature « fin de siècle ». -
L'histoire de l'Adour, fleuve aux multiples géographies, riche de territoires et de personnages ordinaires et singuliers.
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Au coeur de Bordeaux, le quartier de Mériadeck offre un contraste moderne au classicisme de la ville historique. Des marécages du xve siècle au monastère des chartreux bâti par l'archevêque François de Sourdis en 1608, des travaux d'assainissements de Ferdinand Maximilien de Mériadec de Rohan en 1772 jusqu'à la restructuration du quartier dans les années 1960, cet îlot dans la ville a toujours été signe de progrès et d'innovation.
Dès 1955, Jacques Chaban-Delmas décide de rénover ce quartier, alors considéré comme insalubre. Les préoccupations hygiénistes côtoient la volonté d'offrir à la ville un centre d'affaire résolument moderne, dans le cadre du projet « métropole d'équilibre », qui souhaite renforcer l'autonomie des régions. Projet phare de la municipalité de l'époque, le quartier Mériadeck est l'une des opérations les plus ambitieuses de France pour assurer cette transition vers une région forte. Au fil de nombreuses études architecturales, le projet prend forme. Tel un petit quartier de la Défense, Mériadeck reprend le principe de séparation des circulations par un système de dalle. Un plan cruciforme, inspiré des travaux de LeCorbusier, sera imposé, puis souvent détourné pour affirmer, un bâtiment après l'autre, une volonté d'originalité sans cesse renouvelée.
À travers 3 parcours détaillés, précédés d'une rétrospective exhaustive de l'histoire de Mériadeck, ce guide propose de découvrir, ou redécouvrir, l'un des projets les plus ambitieux de la fin du xxe siècle à Bordeaux. -
À Saint-Michel, deux boulangers remontent une tête du puits public. Un chanteur est roué de coups sur les marches du Grand-Théâtre. Sur les quais, la police arrête le responsable de la mutinerie d'un bateau négrier. Place de la Victoire, une exécution se déroule sous les yeux - et le crayon - de Goya. À Bègles, une demoiselle achève son amant à coups de rasoir. Dans le quartier réservé de Mériadeck, un carnage a lieu dans une maison de tolérance. Rue Dauphine, une rixe entre compagnons finit au cimetière. Aux Chartrons, une femme du monde empoisonne son époux. Rue de Galles, une vendetta enflamme le Caprice-bar tandis qu'un pompier de Bacalan devient un assassin. Un scandale secoue la bourgeoisie, un manager de boxe est tué sur les docks, un commis se venge en cuisine, et un agent de police est abattu pour avoir surpris une conversation galante...
Cet atlas de l'homicide bordelais vous emmène, en une cinquantaine d'anecdotes sanglantes, en balade sur les lieux du crime à Bordeaux. Il s'ouvre en 1787, par le crime de Camalet, dernier supplicié par la roue ; il s'achève en 1960 avec l'exécution de René Pons, ultime guillotiné de la ville.
Il ne pouvait être question de recenser tous les assassinats commis à Bordeaux pendant près de 200 ans : Daniel Salmon a retenu ceux qui avaient marqué l'opinion publique et qui exprimaient au mieux les moeurs de leur époque. Doté d'une plume délicieusement grinçante, il peint ici la fresque historique, géographique et sociale du crime de la Belle-Endormie.
Ce livre est richement illustré par l'iconographie d'époque. -
Entre 1913 et 1927, le riche industriel bordelais Henry Baronnet-Frugès fit mettre au goût du jour l'ancien hôtel Davergne, place des Martyrs-de-la-Résistance, pour en faire sa propre demeure. Épris de Moyen Âge et d'Orient, passionné d'architecture, de peinture et de musique, son goût éclectique transparaît dans cet hôtel particulier moderne, dont il en confia le chantier à son ami, l'architecte Pierre Ferret.
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Sans autre explication que sa curiosité et l'envie de réaliser un rêve d'enfant, le narrateur saute dans la locomotive 4241, avec en poche un permis de circuler sur les machines, sous les yeux étonnés des autres voyageurs.
Cette courte nouvelle au rythme effréné est autant un document exceptionnel qu'un morceau de bravoure d'un écrivain qui reste à redécouvrir.
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Un des textes les plus beaux de l'auteur bordelais qu'il convient de remettre à sa juste place, une des premières dans sa ville.
Un livre de souvenir sur le vert paradis de l'enfance qui a ici les contours d'un Lot-et-Garonne sublimé et d'un Bordeaux empreint de brouillard.