À propos

Il est d'usage, aujourd'hui, de distinguer un bon libéralisme politique et culturel - qui se situerait «à gauche» - d'un mauvais libéralisme économique, qui se situerait «à droite».En reconstituant la genèse complexe de cette tradition philosophique, Jean-Claude Michéa montre qu'en réalité, nous avons essentiellement affaire à deux versions parallèles et complémentaires du même projet historique : celui de sortir des terribles guerres civiles idéologiques des XVIe et XVIIe siècles, tout en évitant simultanément la solution absolutiste proposée par Hobbes. Ce projet pacificateur a évidemment un prix : il faudra désormais renoncer à toute définition philosophique de la «vie bonne» et se résigner à l'idée que la politique est simplement l'art négatif de définir «la moins mauvaise société possible». C'est cette volonté d'exclure méthodiquement de l'espace public toute référence à l'idée de morale (ou de décence) commune - supposée conduire à un «ordre moral» totalitaire ou au retour des guerres de religion - qui fonde en dernière instance l'unité du projet libéral, par-delà la diversité de ses formes, de gauche comme de droite.Tel est le principe de cet «empire du moindre mal», dans lequel nous sommes tenus de vivre.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Sciences sociales / Société > Thèmes et questions de société > Changement social / Histoire sociale


  • Auteur(s)

    Jean-claude Michéa

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    14/04/2021

  • Collection

    Champs Essais

  • EAN

    9782080243737

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    208 Pages

  • Longueur

    17.7 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    166 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

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