Candide (Édition de Jean Goldzink)

À propos

Candide est le conte le plus court et le plus comique des Lumières. Condamné en plusieurs pays lors de sa parution pour indécence et effronterie, interdit de lecture par Diderot à sa fille, il est devenu un immanquable best-seller. Cette fable, que Voltaire qualifiait de «coïonnerie», affronte en fait la dure question du mal. Candide, élevé par son maître Pangloss dans la philosophie de l'optimisme, rencontre à travers l'Europe et l'Amérique un déluge de calamités amères et cocasses : expulsion, guerre, tremblement de terre, autodafé, esclavage, maladies... Il finira par se forger sa propre morale - il faut cultiver notre jardin -, loin des métaphysiques stériles. Voltaire, adversaire de la Bible, venait d'inventer l'une des paraboles les plus connues de la littérature classique. DOSSIER - De Dieu, du mal et du bien - Voyages et utopies - La parabole du jardin - Les réécritures de Candide


Rayons : Littérature > Œuvres classiques > Période moderne (< 1799)


  • Auteur(s)

    Voltaire

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    13/03/2024

  • Collection

    Gf

  • EAN

    9782080444875

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    208 Pages

  • Longueur

    10.8 cm

  • Largeur

    17.8 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    128 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Voltaire

1694-1778. Dernier enfant d'un riche notaire, Voltaire fait ses études chez les Jésuites et fréquente la haute société libertine. A la suite d'une altercation avec le Chevalier de Rohan, il s'exile en Angleterre où il découvre la philosophie de Locke (1726-1729). Il partage ensuite la vie de Mme du Châtelet, puis rentre à Paris où il mène une carrière de courtisan avant de tomber en disgrâce. De 1750 à 1753, il voyage à la cour de Berlin et se brouille avec Frédéric II. Enfin, en 1760, il s'installe à Ferney, sur la frontière franco-helvétique et en compagnie de Mme Denis, il règne sur un millier d'âmes, se fait agriculteur, architecte, fabricant de montres et de bas de soie. En 1778, il revient à Paris: le peuple de la capitale l'accueille avec un tel enthousiasme que certains historiens voient dans cette journée du 30 mars la première des "journées révolutionnaires".
On le croyait dramaturge; de nos jours, son théâtre est oublié mais il nous reste 1500 lettres, un Dictionnaire philosophique et une trentaine de contes. Il nous reste son intelligence, son ironie, sa rosserie, sa générosité et sa fantaisie. Maître de l'humanisme, il a collaboré à l'oeuvre de civilisation par sa lutte contre toutes les oppressions, au nom du bien-être, de la justice et de la libre pensée.

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