Daisy Miller (Présentation par Julie Wolkenstein)

Traduit de l'ANGLAIS par JEAN PAVANS

À propos

Un jeune Américain installé à Genève rencontre au bord du lac Léman une ravissante compatriote qui découvre l'Europe. Sa beauté le charme, mais son naturel provocateur l'intrigue : est-elle aguicheuse, ou simplement spontanée ? Il la retrouve à Rome, où son comportement de «flirteuse», condamné par le puritanisme de la petite colonie américaine, sera tragiquement sanctionné.
Parue en 1878, Daisy Miller assure à Henry James une célébrité immédiate. Il ne connaîtra plus, de son vivant, pareil succès. Daisy, devenue l'archétype de la jeune Américaine, infiniment séduisante, ignorante mais perspicace, rebelle aux conventions sociales du Vieux Monde, continue de fasciner : c'est que James fait de son «innocence», enjeu apparent de ce récit de jeunesse, une énigme, le sujet d'une enquête à la fois psychologique et littéraire.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Henry James

  • Traducteur

    JEAN PAVANS

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    07/06/2001

  • Collection

    Gf ; Bilingue

  • EAN

    9782080711465

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    192 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.1 cm

  • Poids

    201 g

  • Support principal

    Poche

Henry James

Né à New York en 1843, mort à Londres en 1916, Henry James qui prit la nationalité anglaise un an avant sa mort, est l'écrivain qui a dépeint le plus finement la distance, qui n'a cessé depuis de s'élargir, entre l'esprit européen et la sensibilité américaine. C'est à Londres où il s'établit à partir de 1876 qu'il écrit ses plus grands chefs-d'oeuvre. Une série d'études sur la femme américaine dans un milieu européen fut inaugurée par Daisy Miller (1878). Le thème opposant innocence américaine et sophistication européenne se retrouve dans Les Européens (1878), Washington Square (1880), Les Bostoniennes (1885) et « Reverberator » (1888) et atteint sa conclusion avec Les Ambassadeurs (1903) où la civilisation est définie comme « la tradition ininterrompue de culture que l'Europe occidentale hérita du monde antique ».
La Différence a publié en poche dans « Minos » : « Reverberator », Une vie à Londres, L'Autre Maison, Heures italiennes, Esquisses parisiennes, Le Sens du passé et La Scène américaine.

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