Les papiers d'Aspern ; the Aspern papers (édition bilingue français/anglais)

Henry James

Traduit de l'ANGLAIS par JEAN PAVANS

À propos

Venise à la fin du XIXe siècle. Un critique littéraire américain, prêt à tout pour mettre la main sur des papiers personnels inédits du grand poète romantique Jeffrey Aspern, son compatriote, s'introduit comme locataire chez Juliana Bordereau, qui fut soixante ans plus tôt la muse et l'amante de l'écrivain. La vieille dame, qui vit recluse avec sa nièce, Tita, résiste obstinément aux manoeuvres du narrateur : l'argent, la galanterie, l'effraction, tout échoue. Lorsqu'elle meurt enfin, c'est à Tita que reviennent les papiers tant désirés. Le héros acceptera-t-il le prix très particulier qu'elle lui en demande ?
La splendeur d'un été sur la lagune, le pittoresque d'un palais en ruine où refleurit un jardin oublié, la passion qu'on peut vouer à l'oeuvre d'un poète, la renaissance trop tardive d'une vieille petite fille devenue toute-puissante, sa vengeance, telles sont les séductions visibles de ce classique de Henry James. Sous la brillante surface, les dialogues contenus, se dessine aussi une réflexion ambiguë sur l'écriture, se cache un piège où chaque lecteur découvrira son propre reflet.


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  • Auteur(s)

    Henry James

  • Traducteur

    JEAN PAVANS

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    13/11/2002

  • Collection

    Gf ; Bilingue

  • EAN

    9782080711595

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    286 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    200 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Multilingue  

Henry James

Né à New York en 1843, mort à Londres en 1916, Henry James qui prit la nationalité anglaise un an avant sa mort, est l'écrivain qui a dépeint le plus finement la distance, qui n'a cessé depuis de s'élargir, entre l'esprit européen et la sensibilité américaine. C'est à Londres où il s'établit à partir de 1876 qu'il écrit ses plus grands chefs-d'oeuvre. Une série d'études sur la femme américaine dans un milieu européen fut inaugurée par Daisy Miller (1878). Le thème opposant innocence américaine et sophistication européenne se retrouve dans Les Européens (1878), Washington Square (1880), Les Bostoniennes (1885) et « Reverberator » (1888) et atteint sa conclusion avec Les Ambassadeurs (1903) où la civilisation est définie comme « la tradition ininterrompue de culture que l'Europe occidentale hérita du monde antique ».
La Différence a publié en poche dans « Minos » : « Reverberator », Une vie à Londres, L'Autre Maison, Heures italiennes, Esquisses parisiennes, Le Sens du passé et La Scène américaine.

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