Satyricon (présentation François Desbordes)

Pétrone

Laurent Tailhade (Traduction)

Traduit par LAURENT TAILHADE

Résumé

Le Satyricon a une réputation sulfureuse. Mettant en scène les pérégrinations de deux amis à travers l'Italie méridionale, ce récit, qui ne nous est parvenu que par fragments, donne à voir la débauche sous toutes ses formes : festins orgiaques, amours homosexuelles, voyeurisme, exhibitionnisme... Mais ce n'est pas là le principal intérêt de ce texte dont Pétrone, grand seigneur épicurien du temps de Néron, passe pour être l'auteur. Selon Henry de Montherlant, le Satyricon est avant tout «le père du roman latin» et «le père du roman tout court». Mêlant prose et vers, abondant en pastiches et en parodies, cette oeuvre haute en couleur, qui a notamment inspiré le célèbre film de Fellini (1969), est un chef-d'oeuvre de la littérature latine.


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  • Auteur(s)

    Pétrone

  • Traducteur

    LAURENT TAILHADE

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    02/06/2008

  • Collection

    Gf

  • EAN

    9782081213241

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    286 Pages

  • Longueur

    17.7 cm

  • Largeur

    10.7 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    200 g

  • Diffuseur

    Flammarion

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Pétrone

Pétrone, en latin Petronius Arbiter, fut un conseiller à la cour de l'empereur romain Néron. La tradition littéraire fait de lui l'auteur du Satyricon. Il se donne la mort par suicide en 66 à Cumes.

Laurent Tailhade

Écrivain, poète, polémiste, traducteur du Satyricon de Pétrone, Laurent Tailhade fut une figure marquante de la vie littéraire de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. Né à Tarbes (HautesPyrénées) en 1854, il meurt à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) en 1919. Parnassien dans ses
premiers recueils (Le Jardin des rêves, 1880 ; Vitraux, 1892), il s'adonne ensuite avec ferveur et obstination à la satire dans les recueils Au pays du mufle (1891), À travers les groins (1899), Poèmes aristophanesques (1904). Ses œuvres en prose, Imbéciles et gredins (1900), Discours
civiques (1902), tout aussi virulentes, sont de la même veine : y souffle un certain vent de liberté qui semble s'être aujourd'hui perdu.

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