Nouvelles de Pétersbourg (Présentation par Déborah Lévy-Bertherat)

Traduit du RUSSE par BORIS DE SCHLOEZER

À propos

Attaché, tel un diable visionnaire, aux pas chancelants de ses personnages, pantins grotesques autant qu'ils sont pathétiques, Gogol parcourt Pétersbourg, transfigurée sous sa plume en un inquiétant théâtre d'ombres. Du Manteau au Portrait, en passant par Le Journal d'un fou, Le Nez et La Perspective Nevsky, ces nouvelles fantastiques et cocasses, par-delà la satire de la société russe, donnent à voir un univers imprévisible, gouverné par le non-sens. Ainsi que l'écrivait Nabokov, «l'essence de l'humanité est dérivée d'une manière irrationnelle du chaos de faux-semblants qui compose le monde de Gogol».


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Nicolas Gogol

  • Traducteur

    BORIS DE SCHLOEZER

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    12/01/2009

  • Collection

    Gf

  • EAN

    9782081223196

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    288 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    190 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Nicolas Gogol

1809-1852
Après des études médiocres, il s'établit à dix-neuf ans à Saint-Pétersbourg, où il trouve une place d'expéditionnaire dans un ministère. Instable, il abandonne bientôt son emploi et se met à écrire. Il se lie alors avec Pouchkine, qui sera pour lui un excellent conseiller. Un roman, 'Tarass Boulba', lui vaut une chaire d'histoire à l'université de Saint-Pétersbourg. Gogol donne alors une série de nouvelles pétersbourgeoises qui mettent l'accent sur le divorce existant entre le rêve et la réalité. De 1841 date son chef-d'oeuvre, qui introduisit le thème de la pitié sociale dans la littérature russe, 'Le Manteau'. En 1841, il rentre en Russie pour la publication de son roman 'Les âmes mortes' dont la seconde partie ne fut pas publiée. En 1848, il part pour Jérusalem afin de travailler, dit-il, à sa perfection spirituelle. Il en revient dans un état d'exaltation religieuse extraordinaire, et mène désormais une vie de prière et de jeûne. Épuisé, il meurt d'une fièvre typhoïde en 1852.

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