« D'abord, il y a cette main qui me touche, ces bras qui m'enlacent de force, puis cette main, encore, qui se pose, s'immisce sur ma cuisse. Mon corps se met en mode défense. Puis vient le verbe : "Mais monsieur, je ne couche pas !" Monsieur feint de ne rien entendre, cela s'arrête là. Pour cette fois. Monsieur, c'est mon supérieur hiérarchique.
Malgré les cauchemars, le dégoût, j'ai trouvé la force de me battre, de porter plainte, et d'attaquer en justice l'inattaquable : un notable puissant. Moi, la femme victime de harcèlement sexuel.