Oedipe (Présentation de François-Xavier Hervouët)

Voltaire

À propos

Le mythe d'oedipe est le plus célèbre que l'Antiquité nous ait légué. On ne compte plus les écrivains qui se sont emparés de la tragédie des Atrides pour en livrer leur version. Voici celle de Voltaire.
S'il s'inspire des données du mythe, il s'en éloigne radicalement, par souci de vraisemblance dramatique. Chez lui, oedipe est innocent. « Inceste et parricide, et pourtant vertueux » : tel est le cri final de celui qui n'aura cessé de lutter contre son destin, refusant de se plier au décret inique des dieux. En cela, le dramaturge, en plus de remettre en cause l'univers même de la tragédie, fourbit ses armes contre la superstition, l'intolérance religieuse et le fanatisme.
Première pièce du jeune Voltaire qui signe pour la première fois de ce pseudonyme, oedipe (1719) rencontre un succès triomphal. En pleine querelle des Anciens et des Modernes, son auteur, en qui l'on voit aussi bien le digne successeur du théâtre classique que son réformateur, est consacré du jour au lendemain comme le grand dramaturge de son temps.


Rayons : Littérature > Œuvres classiques


  • Auteur(s)

    Voltaire

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    24/04/2019

  • Collection

    Gf

  • EAN

    9782081451681

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    224 Pages

  • Longueur

    17.7 cm

  • Largeur

    10.9 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    182 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Voltaire

1694-1778. Dernier enfant d'un riche notaire, Voltaire fait ses études chez les Jésuites et fréquente la haute société libertine. A la suite d'une altercation avec le Chevalier de Rohan, il s'exile en Angleterre où il découvre la philosophie de Locke (1726-1729). Il partage ensuite la vie de Mme du Châtelet, puis rentre à Paris où il mène une carrière de courtisan avant de tomber en disgrâce. De 1750 à 1753, il voyage à la cour de Berlin et se brouille avec Frédéric II. Enfin, en 1760, il s'installe à Ferney, sur la frontière franco-helvétique et en compagnie de Mme Denis, il règne sur un millier d'âmes, se fait agriculteur, architecte, fabricant de montres et de bas de soie. En 1778, il revient à Paris: le peuple de la capitale l'accueille avec un tel enthousiasme que certains historiens voient dans cette journée du 30 mars la première des "journées révolutionnaires".
On le croyait dramaturge; de nos jours, son théâtre est oublié mais il nous reste 1500 lettres, un Dictionnaire philosophique et une trentaine de contes. Il nous reste son intelligence, son ironie, sa rosserie, sa générosité et sa fantaisie. Maître de l'humanisme, il a collaboré à l'oeuvre de civilisation par sa lutte contre toutes les oppressions, au nom du bien-être, de la justice et de la libre pensée.

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