La vocation théâtrale de Wilhelm Meister (introduction et notes Jean-Marie Valentin)

Traduit de l'ALLEMAND par JEAN-JACQUES POLLET

À propos

La publication de ce texte, fruit de la découverte fortuite d'une copie authentique du manuscrit, date de 1910/1911 seulement. Il s'agit de la première mouture des Années d'apprentissage de Wilhelm Meister. Les similitudes (personnages, situations...) sont fortes entre les deux versions. Mais La Vocation est plus proche du monde du théâtre dont elle dessine un tableau coloré, évoquant le monde des actrices et des acteurs, ses intrigues, ses affaires parfois louches. Elle offre également un panorama des formes populaires que sont les spectacles de foire, les jeux de marionnettes, les improvisations. C'est un Goethe jeune qui s'exprime ici au moment où se constitue un répertoire national nourri de Shakespeare.
On s'est interrogé sur les raisons pour lesquelles Goethe a interrompu prématurément son récit. C'est en fait l'enfermement du protagoniste dans l'imitation d'Hamlet, ce « procrastinateur mélancolique », et la confusion de la fiction et du réel qui rendent compte de l'inaboutissement d'un projet appelé à s'accomplir à la lumière d'une anthropologie renouvelée.


Rayons : Littérature > Œuvres classiques > Période moderne (< 1799)


  • Auteur(s)

    Johann Wolfgang von Goethe

  • Traducteur

    JEAN-JACQUES POLLET

  • Éditeur

    Belles Lettres

  • Distributeur

    Belles Lettres

  • Date de parution

    21/11/2018

  • Collection

    Bibliotheque Allemande

  • EAN

    9782251448817

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    544 Pages

  • Longueur

    19.2 cm

  • Largeur

    12.5 cm

  • Épaisseur

    3.2 cm

  • Poids

    580 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Johann Wolfgang von Goethe

Goethe (1749-1832) qui a traversé tous les courants de son temps, les Lumières, le préromantisme, le néoclassicisme, et dont la carrière littéraire a débuté par un succès européen ( Les Souffrances du jeune Werther ), est devenu très vite la forme incarnée du « génie » : poète, romancier,
dramaturge, savant, diplomate (Napoléon lui-même a souhaité le rencontrer en 1808), conseiller politique du duc de Weimar. C'est de cette ville qu'avec Herder, Schiller et Wieland, il rayonna sur toute la vie culturelle de son temps, et qu'il contribua à forger l'allemand moderne. Il fut l'idéal de la bourgeoisie éclairée et, comme le résume Nietzsche : « On pourrait dire qu'en un sens, le XIXe siècle a également aspiré à atteindre
tout ce que Goethe a lui-même cherché à atteindre personnellement : l'universalité de la compréhension, de l'acceptation, une manière de laisser-venir-à-soi le monde entier, un réalisme intrépide, le respect de
tous faits. »

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