À propos

« C'est le seul point faillible, le seul point attaquable, la seule brèche dans cette entité parfaite que sont deux femmes qui s'aiment. L'impossible, ce n'est pas de résister à la tentation de l'homme, mais au besoin de l'enfant. » Ce texte de Marina Tsvétaïéva (1892-1941) sur l'amour des femmes entre elles est adressé à Natalie Clifford Barney (1876-1972) en réponse à ses Pensées d'une amazone (1918). Avec son génie libre, sa faculté poétique éclatante, sa langue française d'une sublime beauté, Mon frère féminin est l'un des plus beaux textes lesbiens à ce jour. Marina Tsvétaïéva analyse en profondeur l'amour féminin et s'attache, en particulier, à définir les manques et les inquiétudes de deux femmes qui s'aiment sans qu'il leur soit possible d'avoir un enfant. Transcendant son propos, Marina Tsvétaïéva nous offre des pages inoubliables sur la femme, l'homme, l'amour et la vie.


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  • Auteur(s)

    Marina Tsvétaïéva

  • Éditeur

    Mercure de France

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    08/11/2007

  • Collection

    Le Petit Mercure

  • EAN

    9782715228207

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    64 Pages

  • Longueur

    16 cm

  • Largeur

    10 cm

  • Épaisseur

    0.5 cm

  • Poids

    46 g

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Marina Tsvétaïéva

Marina Tsvétaïeva, née en 1892 à Moscou, émigre en 1922, après la Révolution d'Octobre. Après trois ans passés à Berlin et en Tchécoslovaquie, elle se rend à Paris, où elle vit de 1925 à 1938. Refusant « l'esprit de parti », elle n'est acceptée ni par les Rouges, qui l'accusent d'avoir trahi leur cause (notamment dans son recueil Le Camp des cygnes), ni par les Blancs, qui lui reprochent son admiration pour Maïakovski ou Pasternak. Elle retourne ensuite en URSS, et s'y suicide en 1941.

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