Le con d'Irène

À propos

Récit érotique publié sous le manteau en 1928 sans nom d'auteur ni d'éditeur, Le Con d'Irène célèbre le bonheur de la volupté éprouvée par une jeune femme. Il fut immédiatement censuré et mis à l'index : impossible de reconnaître comme littérature une ode passionnée au sexe de la femme, «ce lieu de délice et d'ombre, ce patio d'ardeur, dans ses limites nacrées, la belle image du pessimisme. Ô fente, fente humide et douce, cher abîme vertigineux». C'est le début de l'histoire mouvementée de ce livre sulfureux. Après une réédition clandestine en 1952 par Jean-Jacques Pauvert, le livre est réédité en 1962, toujours confidentiellement, aux éditions du Cercle du livre précieux, avec une préface d'André Pieyre de Mandiargues. Puis Régine Deforges le republie en 1968, édition à nouveau saisie... Aujourd'hui, revenu de la provocation, le Con d'Irène est devenu un classique de la littérature érotique où demeure une fascination pour le sexe féminin.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles de genre > Erotisme


  • Auteur(s)

    Louis Aragon

  • Éditeur

    Mercure de France

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    01/11/2018

  • Collection

    Le Petit Mercure

  • EAN

    9782715249363

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    96 Pages

  • Longueur

    15.9 cm

  • Largeur

    10 cm

  • Épaisseur

    0.6 cm

  • Poids

    68 g

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Louis Aragon

Louis Aragon, né à Paris en 1897, manifeste très tôt un goût pour l'écriture et effectue une brillante scolarité. En 1917, il rencontre André Breton avec lequel il s'engage dans l'aventure surréaliste. La publication du roman intitulé Le Paysan de Paris (1926) fait de lui un écrivain d'avant-garde. À la fin des années 1920, il s'inscrit au parti communiste et rencontre Elsa Triolet qui deviendra sa femme. Il s'éloigne alors du surréalisme et s'engage dans l'action politique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il entre dans la Résistance et publie clandestinement, aux côtés de Pierre Seghers, plusieurs recueils de poèmes. Après la Libération, Aragon poursuit son œuvre romanesque et poétique tout en restant un écrivain engagé. Il meurt à Paris en 1982, douze ans après la disparition de la compagne qu'il n'a cessé de célébrer.

empty