À propos

On considère Les Fables de La Fontaine comme l'un des plus grands chefs-d'ouvre de la littérature française. Leur portée morale ainsi que la virtuosité de l'écriture ont contribué à leur très large succès. La Fontaine prit modèle sur Ésope, auteur de l'Antiquité grecque. Le maître n'aurait sûrement pas eu à rougir de l'élève, puisque celui-ci entra à l'Académie française en 1684.
Les fables ont ainsi éclipsé les contes grivois. L'influence de l'Église, à la fin du règne de Louis XIV, et la pudibonderie ambiante, au siècle suivant, ont jeté le voile sur les écrits licencieux que le grand moraliste publia en cinq périodes, de 1665 à 1674. Le tour de force que réussit La Fontaine - probablement pour se jouer de la censure -, fut de ne jamais nommer la sexualité mais de la suggérer, de la dire sans la dire, en misant sur l'intelligence et la complicité du lecteur.


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  • Auteur(s)

    Jean de La Fontaine

  • Éditeur

    La Bourdonnaye

  • Distributeur

    La Bourdonnaye

  • Date de parution

    17/12/2014

  • EAN

    9782824207407

  • Disponibilité

    Épuisé

  • Longueur

    20.3 cm

  • Largeur

    13.3 cm

  • Épaisseur

    0.7 cm

  • Poids

    137 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Jean de La Fontaine

Jean de La Fontaine est né en 1621 à Château-Thierry. Après des études marquées par l'influence janséniste, il monte à Paris (1645), où il étudie le droit et fréquente les milieux littéraires. Devenu avocat au Parlement, il traverse de graves difficultés financières et succède à son père dans les Eaux et Forêts en 1652. La chute du surintendant royal Nicolas Fouquet, qui l'avait pris sous sa protection, entraîne sa disgrâce et un « exil » momentané en Limousin. De retour à Paris, il entre au service de la duchesse-douairière d'Orléans (1664), menant alors une vie mondaine et littéraire brillante (Contes, 1665, premières Fables, 1668). Auprès de Madame de la Sablière, il rencontre les grands auteurs de son temps. En 1675 ses Nouveaux Contes, jugés trop licencieux, sont interdits de publication ; cependant, il est élu à l'Académie française en 1683. La suite de ses Fables paraît en 1679, les dernières en 1693. Frappé par la maladie en 1692, il se convertit et consacre la fin de sa vie à la poésie religieuse. Il s'éteint à Paris en 1695.

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