À propos

L'oeuvre de Jack London, trop souvent réduite à de simples récits pour la jeunesse, est d'une saisissante modernité.
Elle est le reflet de ses propres tourments et de sa conscience suraiguë de la nature humaine. Mille morts et L'ennemi du monde, textes rares de London, ne sont pas tant des récits du mal que de la déréliction qui y mène. Dans Mille morts, Jack London revisite le mythe de Prométhée, celui de l'homme et de son Créateur. Ici l'histoire d'un fils qui est devenu le cobaye de son savant fou de père. Avec Emil Gluck, L'ennemi du monde, London crée un de ses personnages les plus forts, celui d'un homme qui met son énergie au service d'une haine implacable vouée à l'humanité toute entière.
Mais, singulièrement, Gluck n'apparaît pas pour autant comme un monstre, mais presque comme une victime d'une société qui l'a engendré. Ce texte prémonitoire au souffle étourdissant, préfigure dès 1914 le cataclysme qui, un quart de siècle plus tard, plongera par la folie d'un seul homme, le monde dans le chaos.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Jack London

  • Éditeur

    La Part Commune

  • Distributeur

    Pollen

  • Date de parution

    09/04/2002

  • EAN

    9782844180261

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    72 Pages

  • Longueur

    17 cm

  • Largeur

    12 cm

  • Épaisseur

    0.5 cm

  • Poids

    75 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Jack London

Né le 12 janvier 1876 à San Francisco, Jack London connaît une enfance misérable et entame à quinze ans une vie d'errance. Il exerce de nombreux métiers pour survivre : marin (jusqu'au Japon et à la Sibérie), blanchisseur, ouvrier dans une conserverie de saumon, pilleur d'huîtres, chasseur de phoques, employé dans une fabrique de jute... Après avoir participé à une marche de chômeurs vers Washington, il adhère au socialisme. Devenu vagabond, il est arrêté fin 1894 et passe un mois dans un pénitencier. En 1897, il participe à la ruée vers l'or du Klondike. Atteint du scorbut, il est rapatrié. C'est le début de sa prolifique carrière d'écrivain. À sa mort en 1916, des suites d'un empoisonnement du sang, il laisse quelque cinquante livres, parmi lesquels L'Appel de la forêt (1903), Croc-Blanc (1906) et Martin Eden (1909).

empty