À propos

Les petits contes d'E. Bove paraissent en 1929. Il s'agit d'un recueil de 5 nouvelles où, à partir d'intrigues tout à fait minuscules, l'auteur de Mes amis réussit une fois encore à déployer son talent si particulier. La banalité apparente du propos apparaît comme inoffensive mais il n'en est rien, le génie de Bove réside dans ce paradoxe où le rien produit quelque chose d'apparemment plat, apparemment seulement car nul n'échappe à ce mystérieux envoûtement «bovien», à ce tour de force doucereux où le quotidien le plus identifiable renvoie implacablement à l'angoisse du vide. La lecture des petites histoires d'E. Bove est mélancolique mais cette légère tristesse qui juste affleure, avec délicatesse, est sans aucun doute la marque du grand auteur qu'il est et dont l'oeuvre mérite d'être lue.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Emmanuel Bove

  • Éditeur

    Manucius

  • Distributeur

    Harmonia Mundi

  • Date de parution

    15/03/2018

  • Collection

    Littera

  • EAN

    9782845786936

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    72 Pages

  • Longueur

    15 cm

  • Largeur

    12 cm

  • Épaisseur

    0.6 cm

  • Poids

    60 g

  • Support principal

    Grand format

  • Dewey

    843

Infos supplémentaires : Broché  

Emmanuel Bove

Emmanuel Bove, de son vrai nom Bobovnikoff, d'origine judéo-ukrainienne, est né à Paris en 1898. Remarqué par Colette, il publie en 1924 son premier roman, Mes amis, considéré comme son chef-d'œuvre avec Armand (1927), La Coalition (1928), Le Pressentiment (1935). Tout comme le narrateur de Non-lieu, il franchira les Pyrénées à l'automne 1942 pour passer en Algérie. Il y écrit Le Piège, roman culte sur la France de Vichy, et rencontre en 1943 l'éditeur Edmond Charlot qui, sur le conseil d'Albert Camus, publiera Départ dans la nuit en juin 1945. Il meurt d'une pleurésie le mois suivant, sans avoir tenu en main Non-lieu, qui paraîtra en 1946 chez Robert Laffont, par l'entremise de Marcel Aymé. « Bove, disait Peter Handke, devrait devenir le saint patron des écrivains purs, plus que Kafka, et de la même façon que Tchekhov et Fitzgerald. »

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