À propos

" Roman de l'esprit européen " pour Thomas Mann, génial pressentiment de ce qui, plus de cent vingt ans plus tard, fut écrit au titre de la " crise des sciences européennes ", la Théorie des couleurs de Goethe se tient au carrefour d'une histoire des sciences et d'une histoire de l'humanité européenne.
Publiée en 1810, elle se présente en trois grandes parties : une " partie didactique ", une " partie polémique " et une " partie historique ". Cette dernière, les " Matériaux pour l'histoire de la théorie des couleurs " est traduite ici intégralement pour la première fois en français. Véritable monument de documentation sur les couleurs et le visible, chez les Anciens - grecs et latins - et les Modernes, ce texte donne leur base et leur développement historique aux analyses fondamentales de ce que Goethe a appelé sa " chromatique ".
Rompant explicitement avec les travaux de Newton, celle-ci situe l'investigation goethéenne en dehors de la physique mathématique et fait retour au " phénomène ", c'est-à-dire au champ de la perception et à son horizon historique. Dans ce double champ se jouent les moments cruciaux du " monde de la vie ", de la Bildung des hommes et des arts visuels, au premier rang desquels la peinture.


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  • Auteur(s)

    Johann Wolfgang von Goethe

  • Éditeur

    Pu Du Midi

  • Distributeur

    Dilisco

  • Date de parution

    06/11/2003

  • Collection

    Philosophica

  • EAN

    9782858166534

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    475 Pages

  • Longueur

    21.9 cm

  • Largeur

    13.6 cm

  • Épaisseur

    2.6 cm

  • Poids

    585 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Johann Wolfgang von Goethe

Goethe (1749-1832) qui a traversé tous les courants de son temps, les Lumières, le préromantisme, le néoclassicisme, et dont la carrière littéraire a débuté par un succès européen ( Les Souffrances du jeune Werther ), est devenu très vite la forme incarnée du « génie » : poète, romancier,
dramaturge, savant, diplomate (Napoléon lui-même a souhaité le rencontrer en 1808), conseiller politique du duc de Weimar. C'est de cette ville qu'avec Herder, Schiller et Wieland, il rayonna sur toute la vie culturelle de son temps, et qu'il contribua à forger l'allemand moderne. Il fut l'idéal de la bourgeoisie éclairée et, comme le résume Nietzsche : « On pourrait dire qu'en un sens, le XIXe siècle a également aspiré à atteindre
tout ce que Goethe a lui-même cherché à atteindre personnellement : l'universalité de la compréhension, de l'acceptation, une manière de laisser-venir-à-soi le monde entier, un réalisme intrépide, le respect de
tous faits. »

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