Quand Gustave Doré s'attaque à la Bible, c'est avec démesure et l'épique et le tragique sont mis en avant, de la genèse à l'apocalypse ! C'est en 1866 qu'il prête son talent aux textes des apôtres et en font une oeuvre remarquable dans le foisonnement de ses oeuvres.
Quand Gustave Doré s'attaque à la Bible, c'est avec démesure et l'épique et le tragique sont mis en avant, de la genèse à l'apocalypse ! C'est en 1866 qui prête son talent aux textes des apôtres et en font une oeuvre remarquable dans le foisonnement des oeuvres produites par Doré. Celui-ci pour aller contre la caricature et l'illustration s'est attaché à illustrer des textes classiques, si possible pouvant donner un souffle et de la grandeur à son dessin. Ainsi au côté de la Bible qu'il illustre comme un roman d'aventure, réalisera t il l'enfer de Dante. Il est intéressant de voir en Gustave Doré un des précurseurs de la bande dessinée. En effet, une de ses influences majeures est Rodolphe Toppfer, l'homme qui, sur les bords du lac Léman, à créé les histoires en images. Doré en 1854 réalise L'histoire pittoresque, dramatique et caricaturale de la Sainte Russie. Au-delà du propos politique lié à la campagne de Crimée, jouant sur le décalage entre le texte et l'illustration, remettant en causes les codes de la mise en page et du dessin, il préfigure ainsi les futurs codes de la bande dessinée. Et cette jubilation graphique se retrouve dans son adaptation de la Bible !