Résumé

Le corail est-il une pierre, un végétal, un animal? Longtemps les hommes ont été fascinés par cette merveille de la nature.
Venu des profondeurs de la mer, le corail était si mystérieux qu'on lui prêta souvent (et encore aujourd'hui) nombre de vertus: notamment une grande capacité à conjurer le mauvais oeil, sous forme de petite corne rouge, le plus souvent sertie d'or. Ces cinquièmes journées universitaires de Bonifacio, organisées à l'initiative du Docteur Jean-Baptiste Lantieri, maire de Bonifacio, et du Professeur Michel Vergé-Franceschi, ont donc tenté de cerner l'ensemble de la question.
Sous la présidence d'honneur de l'Amiral Jean-Noël Turcat de l'Académie de Marine, le contre-amirmal Georges Prud'homme, directeur du Musée national de la Marine, a commencé par donner la parole à deux scientifiques de réputation internationale, Patrick Geistorferder, directeur de recherches au CNRS, membre de l'Académie de Marine, et Michel Jangoux, professeur à l'Université libre de Bruxelles. Ils évoquent tour à tour Le corail rouge de Méditerranée: son écologie et son exploitation.
Le corail et les coraux sous l'aspect de la zoologie. Christine Bousquet, maître de conférences à l'Université de Tours, évoque ensuite L'usage du corail au Moyen Age. Le professeur Michel Vergé-Franceschi retrace quant à lui la fabuleuse histoire d'une famille du cap Corse: Les Lenche de Morsiglia fondateurs de la Magnifique Compagnie du corail à Marseille aux XVIe-XVIIe siècles. M. Alain Venturini, directeur des Archives Départementales de Corse du Sud donne ensuite la parole à Antoine-Marie Graziani, professeur à l'IUFM de Corse, qui nous dépeint L'exploitation génoise du corail au Massacarès et Tabarca avant que Santa Leonetti, enseignante en Corse et doctorante à l'Université de Tours, ne nous retrace Le drame des corailleurs ajacciens massacrés à Bône en 1817.
Tania Manca, doctorante à Paris IV-Sorbonne, nous révèle ensuite ce qu'était La pêche du corail dans les récits de voyage européens en Sardaigne et en Corse aux XVIIIe et XIXe siècles. Et François Moureau, professeur à la Sorbonne, directeur du Centre de Recherches sur la Littérature de voyage (Sorbonne), de conclure brillamment, sur Le corail dans les Traités de Sciences naturelles au XVIIIe siècle.
Une somme magnifique, au plan scientifique, historique, artistique et littéraire.


Rayons : Vie pratique & Loisirs > Animaux > Animaux domestiques et de compagnie > Aquariophilie


  • Auteur(s)

    Antoine-marie Graziani, Michel Vergé-Franceschi

  • Éditeur

    Alain Piazzola

  • Distributeur

    Pollen diffusion

  • Date de parution

    26/08/2004

  • EAN

    9782915410136

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    250 Pages

  • Longueur

    23.9 cm

  • Largeur

    16.4 cm

  • Épaisseur

    1 cm

  • Poids

    382 g

  • Diffuseur

    Autodiffusion

  • Support principal

    Grand format

  • Dewey

    338.372

Infos supplémentaires : Broché  

Antoine-Marie Graziani

Antoine-Marie Graziani est professeur des Universités à l'IUFM de la Corse. Il a obtenu le Prix du livre corse pour Les Feux de la Saint-Laurent, et le prix de la Région Corse pour Sampiero Corso, un mercenaire européen au XVIe siècle (en collaboration avec Michel Vergé-Franceschi).

Michel Vergé-Franceschi

  • Naissance : 1-1-1951
  • Age : 74 ans
  • Pays : France
  • Langue : Francais

Professeur des universités (université François-Rabelais à Tours), docteur en histoire et docteur d'État ès lettres, Michel Vergé-Franceschi est l'auteur de Histoire de Corse : le pays de la grandeur, Paris, 1996, Le Félin, maintes fois rééditée, couronnée par l'Académie des inscriptions et belles-lettres, et de Paoli : un Corse des Lumières, Paris, Fayard, rééditée et couronnée par l'Académie française. Sampiero Corso, 1498-1567 (biographie en collaboration) a reçu le prix du livre de la Région Corse. Il a également dirigé, pour la collection « Bouquins », le Dictionnaire d'histoire maritime (2 volumes, 1 600 pages).

empty