Le Martin Fierro

Traduit par BERNARD LESFARGUES

À propos

Martín Fierro est le titre d'une oeuvre de José Hernandez parue en 1872 qui met en scène la vie d'un gaucho argentin. Mais bien plus que cela aussi, car ce personnage est pour l'Amérique latine une figure archétypique à l'égale de celle de Don Quichotte. «Plaidoyer convaincant en faveur des exclus, des irréductibles et des marginalisés», Martin Fierro deviendra le symbole du peuple argentin.
Comme tout argentin, Jorge Luis Borges avait lu ce texte dans sa jeunesse. Fidèle à son souci d'érudition et à sa manière propre d'user de l'interprétation, l'auteur de Fictions se met à rêver à la vie du gaucho que ni lui ni José Hernandez n'auront réellement vécu.

Par un effet de miroir, le faiseur d'histoire, celui qui aime si bien brouiller les pistes et perdre le lecteur dans le vertige du paradoxe, se fait lui-même prendre dans son propre jeu par différents écrivains, critiques et historiens. Les cinq courts textes qui suivent et prolongent Le Martín Fierro et en quelque sorte le parachèvent, sont des études à la manière de Borges, dans lesquels leurs auteurs réinventent la figure de l'écrivain. Procédant de même que l'auteur argentin, ils en font une légende, si bien que le lecteur, séduit par la force de la fiction, finit par croire que Borges lui-même n'est qu'un personnage imaginaire.


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  • Auteur(s)

    Jorge Luis Borges

  • Traducteur

    BERNARD LESFARGUES

  • Éditeur

    Heros Limite

  • Distributeur

    Belles Lettres

  • Date de parution

    22/11/2012

  • EAN

    9782940358755

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    176 Pages

  • Longueur

    19 cm

  • Largeur

    13 cm

  • Épaisseur

    1.4 cm

  • Poids

    180 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Jorge Luis Borges

1899-1986 - C'est dans le centre de Buenos Aires que Jorge L. Borgès voit le jour. Il passe son enfance à Palermo: "Il est vrai que j'ai grandi dans un jardin, derrière une grille à pointes, et dans une bibliothèque aux illimités livres anglais". Son père, professeur à l'Institut des Langues Vivantes, lui donne le goût de la littérature.En 1914, la famille s'embarque pour l'Europe et se réfugie à Genève pendant la première guerre. Là, le futur écrivain, encore adolescent, apprend le français.Les premiers poèmes et contes sont publiés dans des revues, en Argentine. En 1944, paraît le recueil "Fictions" et son auteur obtient le Prix d'Honneur de la Sade. Dès lors reconnu, il ne cessera plus de créer. Mais à partir de 1956, les ophtalmologues lui interdisent d'écrire et de lire: il dictera désormais ses textes à des collaborateurs copistes.Le plus fidèle d'entre eux est certainement Adolfo Bioy Casares ("L'invention de Morel", 1940). Le travail va réunir ces deux hommes différents et ils publieront souvent sous un pseudonyme commun comme pour mieux marquer l'osmose qui s'est accomplie entre eux.

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